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3,97

sur 1268 notes
C'est un très beau roman historique que nous livre là Gaëlle Nohant, et très bien écrit de surcroît ! Sa plume est travaillée, fluide et arrive avec brio à nous immiscer dans le Paris d'Autrefois. le rythme est bien présent lui aussi avec une alternance régulière sur l'évolution de chaque personnage. Entre enlèvement, folie, duels, on n'a pas le temps de s'ennuyer et on reste captivé jusqu'à la fin. J'ai juste été très légèrement déçue par la fin. Je m'attendais sûrement à quelque chose d'un peu plus exceptionnel pour clôturer. Une sorte de bouquet final. Ceci étant ça reste une petite merveille.
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Résumé :
Un livre autour d'un évènement qui a marqué la scène parisienne en 1897 : l'incendie du Bazar de la Charité. Organisé par des membres de la haute bourgeoise, cette vente avait pour but de récolter des fonds pour les plus démunis. On y découvre le destin entremêlé de 3 femmes un peu rebelles. Constance, une jeune fille prête à se marier qui décide du jour au lendemain de rompre ses fiançailles sans explications. Violaine de Raezal, une jeune veuve qui tente désespérément de se faire une place dans la société mondaine mais qui est rattrapée par les rumeurs sur son passé. La duchesse d'Alençon, une femme qui jouit d'une grande réputation mais cache au fond d'elle même une profonde tristesse. L'incendie va impacter ces trois femmes de façons très différentes et les lier pour toujours.
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Tres bon roman avec une toile de fond historique intéressante (fin de la noblesse qui résiste tant bien que mal à la république au travers de ses traditions.
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En nous plongeant dans le Paris mondain de la fin du XIX° siècle, "La part des flammes" nous offre un tableau austère de la haute société de l'époque mais toutefois empreint d'une sorte de douceur mélancolique dans laquelle on se laisse aisément glisser. le terrible drame que vivent ses personnages principaux (dont certains ayant réellement existé) confère à cette oeuvre une atmosphère tamisée et secrète, pleine de délicatesse. Ainsi, la duchesse d'Alençon (née duchesse de Bavière et soeur de l'impératrice Elisabeth d'Autriche, dîte "Sissi"), la jeune Constance d'Estingel mais également la trop jeune veuve et comtesse Violaine de Raezal, trois figures féminines rebelles de l'époque, verront leurs destins liés à jamais...



Vous l'aurez compris, ce roman m'a vraiment enthousiasmée car il m'a littéralement transportée dans le Paris de la Belle Epoque, qui y est fort bien décrit. Les nombreux rebondissements de l'histoire apportent, quant à eux, une belle touche de romanesque et pour couronner le tout, l'ensemble est porté par une bien jolie plume! J'oserais dire que c'est un ouvrage à la fois littéraire et populaire.


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Très beau roman superbement bien inséré dans un contexte historique dramatique, dans lequel les flammes, lorsqu'elles ne prennent pas tout, ne laissent que l'essentiel.
Les lignes défilent comme un véritable feuilleton construit de belle littérature, langue ciselée et étoffes flamboyantes dans la noirceur du deuil. Cruel, romanesque, social, historique : une combinaison parfaitement orchestrée qui met en lumière le talent de Gaëlle Nohant.
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En prenant pour toile de fond le Paris de la fin du XIXème siècle, et plus particulièrement l'épisode historique de l'incendie du Bazar de la Charité qui a fait plusieurs dizaines de victimes, Gaëlle Nohant dresse un portrait de la société parisienne à la veille du XXème siècle assez délectable.
Les personnages appartiennent majoritairement à l'aristocratie ou la haute bourgeoisie. La comtesse Violaine de Raezal, veuve et rejetée par ses deux beaux-enfants Léonce et Armand , aussi égoïstes et détestables l'un que l'autre. Constance d'Estingel, en rebellion avec ses parents mais très conditionnée par son éducation chez les Dominicaines et une mère supérieure qui la voue au noviciat. Elle lui fait renoncer à son prétendant, Laszlo de Nérac, un jeune homme de très bonne famille, qui entend se consacrer à l'écriture pour faire passer ses idées, en faveur de la Commune notamment, à contre-courant des opinions de son rang.
Constance et Violaine rejoignent la duchesse d'Alençon, une femme respectée et reconnue pour sa bonté et son indépendance, qui les prend sous son aile. Conduites par Joseph, le coher de la duchesse à laquelle il est pleinement dévoué, toutes trois visitent et assistent les pauvres, prérogatives des femmes aristocrates. Elles intègrent ensuite le comptoir de la duchesse au Bazar de la Charité, comme une consécration. Ce 4 mai 1897 est un grand jour: le nonce doit venir bénir le Bazar. Toute la haute société accourt à cet événement, en plein mileiu duquel l'incendie se déclare.
Autour d'elles gravite une galerie de personnages dont la vie est ébranlée par l'incendie. Chacun voit sa vie bouleversée: deuil, destitution, rivalités, amours nouvelles ou atypiques...
L'auteure dépeint une société de l'apparât, où le respect des conventions est le maitre mot. C'est romanesque, avec des rebondissements, la fresque par excellence. Alors certes, les personnages sont un peu binaires: on sait que le gentil sera gentil du début à la fin de l'histoire, et que le méchant sera toujours méchant, mais ils restent toutefois intéressants. Je regrette que le personnage de la marquise de Fontenilles n'ait pas été plus exploité d'aillleurs...
Alors qu'importe ce bémol, moi je me suis régalée à lire ce livre, à me laisser embarquer. L'écriture colle parfaitement à l'histoire, élégante et parfois pompeuse, j'ai été séduite.
Voilà exactement le livre dont j'avais besoin. Si vous aimez les fresques, le romanesque, alors foncez!
Lien : http://monpetitchapitre.over..
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Un roman historique sur l'incendie du bon marché.
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La part des flammes est un roman historique qui retrace le destin croisé de trois femmes suite à l'incendie du grand bazar de la Charité en mai 1897. Ce tragique accident bouleverse brutalement la haute société parisienne et plonge Violaine de Raezal, Constance d'Estingel et Mary Holgart dans le plus grand tourment. Pour retrouver un semblant de sérénité, ces femmes que tout oppose se lient d'amitié et n'hésitent pas à bouleverser l'ordre établi. .
Ce roman semblait tout avoir pour me plaire : une ambiance fin XIXe, des femmes fortes et indépendantes, une peinture critique de la société de l'époque, mais malheureusement je n'ai jamais réussi à être totalement emportée par l'histoire. J'ai trouvé le volume bien trop long. L'auteure met sans cesse son lecteur dans une situation d'expectative, en révélant bribe par bribe les secrets de chacune, mais les révélations sont souvent prévisibles et décevantes et certainement pas à la hauteur de l'attente. Les personnages sont pour la majeure partie particulièrement stéréotypés (les gentils sont sauvés et les méchants sont punis de leurs fautes...). Il ne se passe finalement pas grand chose et les personnages ont difficilement attiré mon empathie. Une lecture pas désagréable en somme, mais que j'oublierai vite.
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Gaëlle Nohant narre les destins entremêlés de trois femmes parisiennes au XIXe siècle : Violaine de Raezel, Constance d'Estingel et Sophie, duchesse d'Alençon et soeur de l'impératrice Sissi, dont l'aura exerce une certaine fascination chez les autres femmes de la haute société. Durant tout le roman, l'auteure travaille très bien la psychologie des personnages et les rend d'autant plus captivantes. La description de leurs caractères et émotions est très soignée, de même que celle de l'incendie du Bazar de la charité qui est l'apogée du roman. Ce sont les pages les plus immersives, fascinantes, malgré l'horreur qui y est décrite : les femmes prises au piège des flammes et de la foule et dont les cheveux et les robes s'embrasent. Puis vient le moment de l'identification des corps parmi toutes les dépouilles calcinées. C'est ici l'occasion pour l'auteure de critiquer une presse voyeuriste. L'auteure a réuni tous les éléments historiques sur l'évènement et le personnage de Sophie d'Alençon, pour faire de son roman un récit saisissant même si toute la seconde partie du livre est bien plus "romancée".
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Un roman inspiré d'un fait divers à Paris, 1897. Toutes les femmes de l'aristocratie, se trouvent au bazar de la charité, afin d'aider les plus démunis lors d'une vente aux enchères. le bâtiment prend feu, ce fût un drame terrible qui ébranla la société Parisienne. La soeur de Sissi l'impératrice a périt dans les flammes, ainsi que des religieuses, soit 132 victimes en 15 min ! La chapelle Notre Dame de la Consolation est dédiée aux victimes....une histoire bouleversante découverte grâce à l'auteure.
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