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Critique de Marymary


Mateo, producteur de cinéma parisien, vient d'essuyer un échec cuisant avec son dernier film, en contrat avec des coproducteurs américains, ceux-ci en ont modifié la trame à la sauce Hollywood et le film n'a pas marché. Problème : Mateo a signé pour deux films et le second « Illusions » risque de subir le même sort. Mateo a donc huit jours pour reprendre le scénario en main et renégocier avec les américains, alors, ce fou de boulot est plus que stressé. Peu à peu il perd le sommeil et cela va l'entraîner dans des aventures nocturnes assez bizarres, voire rocambolesques, voire même abracadabrantesques.

En parallèle, des attentats ont lieu dans Paris : les monuments aux morts sont pulvérisés par des bombes, signature des criminels : des poissons rouges nageant dans un sac plastique (pourquoi pas ? soyons fous)…

L'inspecteur chargé de l'enquête se nomme Crochet (comme le capitaine de Peter Pan), c'est un sosie parfait de l'inspecteur Colombo (référence comprise à la femme du susdit inspecteur)…

Ajoutons à cela un avocat déjanté (peut-être le seul personnage sympathique), une star de cinéma au ridicule accent sud-américain « Yé suis une Starr mais aussi yé suis une femme », un clochard philosophe, un chauffeur de taxi friand de déguisements et d'encens, une copine oisive hyper friquée qui part se ressourcer à St Barth (!), et bien sûr une fille très mystérieuse et complètement hystérique nommée Leila qui va ravir le coeur de Mateo.

La référence au Peter Pan de Sir James Matthew Barrie est omniprésente. « Pour voler, il suffit de rêver d'aventures… »

J'avoue être très perplexe vis-à-vis de cette lecture. Pendant 200 pages, l'auteur nous explique que les rêves sont aussi importants que la vie, peut-être même plus. D'accord. Qu'il ne faut pas avoir peur de vivre ses rêves. D'accord. Qu'il ne faut pas se consacrer uniquement au travail dans la vie et savoir se contenter de petits bonheurs très simples. D'accord.

Mais toutes ces péripéties extrêmement alambiquées, tous ces personnages stéréotypés, toutes ces situations aussi improbables que confuses étaient-elles bien nécessaires, pour, après un ultime rebondissement grand-guignolesque aboutir à une « happy end » aussi convenue et prévisible ?

Sur la forme, le mot « tragique » doit revenir dans le livre aussi souvent que faire se peut, un de plus et c'était l'overdose tragiquement assurée…

Je remercie Babelio et les éditions in octavo pour l'envoi de ce livre qui n'aura malheureusement pas été un coup de coeur en ce qui me concerne.
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