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EAN : 9782848782133
204 pages
In Octavo (15/12/2015)
2.33/5   3 notes
Résumé :
"La mort c'est tragique. Vous êtes peut-être dans une phase tragique. On naît, on meurt. La vie, c'est comme un parcours en train. Un jour on monte dedans, on ne sait pas pourquoi. Un autre jour on en descend et on ne sait toujours pas pourquoi. Mais à ce moment-là, c'est fini. Trop tard pour réagir ! " Courir. Toujours courir. Courir après l'argent, courir après l'inspiration, courir après le succès... Mateo, producteur de cinéma, est un homme pressé. Il ne lui res... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Mateo, producteur de cinéma parisien, vient d'essuyer un échec cuisant avec son dernier film, en contrat avec des coproducteurs américains, ceux-ci en ont modifié la trame à la sauce Hollywood et le film n'a pas marché. Problème : Mateo a signé pour deux films et le second « Illusions » risque de subir le même sort. Mateo a donc huit jours pour reprendre le scénario en main et renégocier avec les américains, alors, ce fou de boulot est plus que stressé. Peu à peu il perd le sommeil et cela va l'entraîner dans des aventures nocturnes assez bizarres, voire rocambolesques, voire même abracadabrantesques.

En parallèle, des attentats ont lieu dans Paris : les monuments aux morts sont pulvérisés par des bombes, signature des criminels : des poissons rouges nageant dans un sac plastique (pourquoi pas ? soyons fous)…

L'inspecteur chargé de l'enquête se nomme Crochet (comme le capitaine de Peter Pan), c'est un sosie parfait de l'inspecteur Colombo (référence comprise à la femme du susdit inspecteur)…

Ajoutons à cela un avocat déjanté (peut-être le seul personnage sympathique), une star de cinéma au ridicule accent sud-américain « Yé suis une Starr mais aussi yé suis une femme », un clochard philosophe, un chauffeur de taxi friand de déguisements et d'encens, une copine oisive hyper friquée qui part se ressourcer à St Barth (!), et bien sûr une fille très mystérieuse et complètement hystérique nommée Leila qui va ravir le coeur de Mateo.

La référence au Peter Pan de Sir James Matthew Barrie est omniprésente. « Pour voler, il suffit de rêver d'aventures… »

J'avoue être très perplexe vis-à-vis de cette lecture. Pendant 200 pages, l'auteur nous explique que les rêves sont aussi importants que la vie, peut-être même plus. D'accord. Qu'il ne faut pas avoir peur de vivre ses rêves. D'accord. Qu'il ne faut pas se consacrer uniquement au travail dans la vie et savoir se contenter de petits bonheurs très simples. D'accord.

Mais toutes ces péripéties extrêmement alambiquées, tous ces personnages stéréotypés, toutes ces situations aussi improbables que confuses étaient-elles bien nécessaires, pour, après un ultime rebondissement grand-guignolesque aboutir à une « happy end » aussi convenue et prévisible ?

Sur la forme, le mot « tragique » doit revenir dans le livre aussi souvent que faire se peut, un de plus et c'était l'overdose tragiquement assurée…

Je remercie Babelio et les éditions in octavo pour l'envoi de ce livre qui n'aura malheureusement pas été un coup de coeur en ce qui me concerne.
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Un drôle de petit livre que j'ai découvert grâce à Masse critique (et je les en remercie).
L'histoire ? le personnage principal, un réalisateur quinquagénaire, est au plus mal. Il a signé pour deux films avec de gros producteurs américains et son premier film qui vient de sortir est un gros flop. du coup ça sent un peu le roussi pour le suivant. Il se rend bien compte que les américains vont mettre le paquet pour prendre les rênes et achever ses rêves de liberté en tant que réalisateur et c'est bien ce qu'ils vont faire. Mais l'étonnant dans tout ça c'est que ce n'est pas là l'histoire !

Ce petit livre est une ode aux portraits, à la fois personnages ensemble et portant terriblement seuls.
Il y a Matheo bien sûr, le personnage principal donc, puis Patricia son assistante, aussi présente que transparente finalement.
Puis l'entourage de Matheo : entre avocats occupés et starlettes caricatures, tous bien là et pourtant tellement loin de lui. Pour finir par une jeune fille cette fois ci absente et pour autant bien présente !
C'est exactement cela qui m'a étonné dans ce livre , cette flopée de personnages souvent inintéressants pour l'histoire (car franchement ils ne font pas vraiment avancer le truc) et puis ces autres personnages : la chauffeur de taxi hors du temps et la jeune serveuse mystérieuse qui rythme l'oeuvre, et nous emportent avec eux.

Du coup le bilan est mitigé, je me suis longuement demandé "mais pourquoi ce passage?" et d'ailleurs pourquoi nous parler de son film, là encore pas franchement utile à la narration ... et puis le gang des poissons rouges par dessus ... (mais avec du coup l'intrusion d'un nouveau personnage assez attachant celui-là aussi d'ailleurs).
Alors oui, désolée, mais je ne suis pas certaine d'avoir ni aimé ni détesté (ce qui est toutefois assez rare). J'ai bien aimé certains passages avec une philosophe de vie particulière (aimer l'instant présent, vivre et incarner une liberté aussi subjective qu'extravagante...) et puis en même temps une narration pas hyper bien menée, vraiment trop farfelue à certains moments voire complètement incohérente.

Bon, vraiment, je ne peux pas vous dire plus, il faudra que vous le lisiez aussi !
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Alors voila... Certes le pitch de quatrième de couverture est très court. Oui, il résume la trame du livre mais n'est pas tout a fait évocateur du contenu de l'ouvrage. Certes il ne lui reste que quelques jours pour peaufiner le scénario de son film mais ce que l'on ne dit pas c'est qu'il va être mélé en parallèle a une affaire de meurtres, perpétrés par "Le gang des poissons rouges", sur des monuments aux morts.
Il va faire la rencontre étrange d'une personne.... qui va se révéler être un petit peu son ange gardien
Il y'a un parallèle que je n'ai pas tout a fait saisi avec Peter Pan... (ce livre n'en serait-il pas largement inspirée - réécriture or not réécriture- j'avoue ne pas m'être penché plus en avant sur la question
Une histoire entre deux mondes, Un inspecteur de Police caricature parfaite dans son langage du célebre inspecteur Columbo incarné a la télévision. (dans le genre "ma femme ceci ma femme cela"....) Bref.... le livre est quand meme nourri de jolies phrases mais le fil a mes yeux en est quelque peut difficile a suivre... ce qui donne a l'histoire ce gout un peu amer... mitigé... J'ai du a mon avis rater quelque chose, mais bon, tous les livres ne peuvent pas plaire a tout le monde, malgré de bonnes intentions reconnues au départ et de jolis extraits sur l'idée de s'accomplir au delà des apparences que peut revêtir la vie. Toujours croire en ses rêves car leur pouvoir est plus fort que tout.. Voila ce que j'en pense, pardonnez le coté peut-être un peu fouillis de ma chronique. J'ai toutefois été heureux de découvrir cet ouvrage et par la même occasion les éditions In Octavo et que je remercie encore ainsi que les équipes de Babélio pour l'envoi de cet ouvrage de 210 pages lu dans le cadre de ma quatrième participation a l'opération Masse Critique
Lien : http://carnetsvie.blogspot.c..
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
On tourne car tout est courbe. La courbe du monde, la courbe de nos corps, la courbe de nos vies. L'horreur c'est la ligne droite, prévisible, froide, banale. La courbe c'est la vie. Tous, on cherche la ligne droite. Celle du plus court chemin. Mais on se trompe. La courbe c'est le passage. C'est le détour qui est intéressant. Plus personne ne fait de détour. Les gens foncent, et dans la ligne droite se cognent contre eux-mêmes. Ce n'est que dans le détour que l'on trouve sa vérité.
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