Petits meurtres entre voisins

Nous sommes dans une banlieue chic d'Amsterdam, un semblant de campagne et de tranquillité flotte paisiblement dans l'air. Karen, son mari Michel et leurs deux filles ont emménagé dans ce quartier voilà maintenant deux ans. Après des débuts difficiles, ils se sont vite habitués à cette nouvelle vie, loin de la ville. de fil en aiguille, ils ont tissé des liens avec leurs voisins et ce, grâce aux enfants qui fréquentaient la même école ou le club de hockey. Karen s'est particulièrement attachée à Henneke, puis Babette, Angela et Patricia. Pendant que ces chers maris ont vite fait de les rejoindre, tous ayant plus ou moins bien réussi dans la vie, qu'ils soient entrepreneurs, promoteurs ou encore producteurs. Ils ont même fondé le "Club des dineurs" et s'invitent ainsi régulièrement les uns chez les autres. Mais voilà qu'un drame surgit dans cette belle communauté : Evert, le mari de Babette, met le feu à sa maison, femme et enfants à l'intérieur. Il n'y survivra pas tandis que sa famille parviendra à être sauvée des flammes. Des questions se posent alors : a-t-il voulu mettre fin à ses jours ainsi qu'à ceux de sa famille ? Était-il aussi désespéré ainsi que tout le monde le raconte ? Et pourquoi cette mort touche-t-elle autant Hanneke qui, prise d'une crise, s'enfuira de chez elle ? La vie de Karen et son entourage va être mise à rude épreuve et les gens ne sont pas tous tels qu'on croit les connaître...

Tel un huis clos, on est très vite happé par le destin tragique que subit ces familles. D'une écriture simple mais d'une grande qualité et extrêmement efficace, Soskia Noort sait accrocher le lecteur dès le début de son polar. Un peu à la Wisteria Lane, ces couples d'amis bien sous tous rapports cachent bien leur jeu finalement et ne font apparaître à la société que ce qu'ils veulent bien montrer. Et ce qu'ils cachent n'est pas toujours joli à voir ! L'auteure a su faire monter en puissance le suspense en dévoilant au fur et à mesure certains côtés psychologiques des personnages. Avec des rebondissements surprenants, ce polar tient toutes ses promesses.

Petits meurtres entre voisins...pas vraiment à la fête !

Un petit bonbon de polar qui se lit tout seul !
En plus, j'ai été dans la banlieue de Amsterdam en vacances, donc je m'imaginais très très bien le décor et l'ambiance. Ces personnages sont très bien décrits, et on s'y attache très vite. Alors j'ai été déçue par la fin, car elle est arrivée trop vite. La résolution a été pliée en peu de pages, et je trouve cela dommage, alors le suspens montait crescendo. C'est mon seul bémol.

Début du livre :
« J'étais enchantée de faire partie de ce groupe de gens un peu fous, brillants, créatifs, de les fréquenter. Je me sentais valorisée par leur éclat. (…) Je décidai que, dorénavant, je jouerais le jeu, sans en demander la règle. »

Milieu du livre :
« Tout chez lui m'irritait. Sa façon de se mettre en valeur parce qu'il travaillait dur. de me reprocher de faire tout cela pour me satisfaire. D'avancer de faux prétextes pour écarter toute discussion à propos de son absence de la maison. Notre mariage était devenu d'une banalité affligeante. Nous étions tout juste bons à servir d'exemple dans un magazine féminin sur ce qu'il ne faut pas faire. »

Fin du livre :
« Nous nous demandions parfois si nous faisions le bon choix en restant ensemble, si ce n'était pas uniquement pour les enfants, mais nous exprimions nos doutes de vive voix, nous accordant ainsi une nouvelle chance. »

Thriller très classique. de jeunes couples de la capitale rejoignent la campagne pour élever les enafnts au grand air. Mais ils ont oublié qu'il faut être habitué (voir né) à la campagne pour en apprécier toutes les saveurs. Bon le village est assez bobo, mais quand même.

Ce groupe de voisines/copines commence à s'étioler quand l'un meurt dans un incendie et l'autre en tombant au bas du balcon d'un hôtel de rencontres. Et oui, il y a des tromperies aussi.

On ne se casse pas la tête et on a un aperçu de la bourgeoisie néerlandaise au début des années 2000.

Karen et Michel, un couple de trentenaires hollandais qui ont bien réussi (elle designer, lui producteur d'émissions de télé), quittent Amsterdam avec leurs deux enfants pour s'acheter une belle maison dans un un village de banlieue très cossue et aisée. Après un temps d'adaptation, Karen fait la connaissance d'une fille avec qui le courant passe et qui lui présente ses amis du village. Des gens qui ont tous la trentaine, des enfants, des belles maisons, des super boulots et qui affichent ostensiblement leur réussite sociale. Ils forment alors ce qu'ils appellent le club des dîneurs, s'invitant toujours les uns chez les autres, dégustant des vins fins, des mets de luxe, fumant des gros cigares, s'associant en affaires, bref, cul et chemises! Jusqu'au jour où la maison d'une de ces familles brûle, avec le père à l'intérieur, tandis que sa femme et ses deux fils, qui avaient été drogués, s'en sortent par miracle. A partir de là, on va s'apercevoir que la belle amitié qu'il y avait entre tous ces gens était une jolie façade, et que derrière ces apparences lisses et brillantes se cachent des coucheries, magouilles, malversations, pathologies mentales... Quand l'une des filles de la bande est retrouvée défenestrée et que Karen s'aperçoit que des questions qu'elle pose naïvement dérangent, elle va creuser davantage le vernis, ce qui va la conduire à risquer de perdre sa famille et même la vie.

Ca fait un peu Desperate Housewives aux Pays-Bas version thriller, et la traduction n'est pas toujours top, mais l'intrigue est très bien amenée, avec pas mal de suspense et de rebondissements, des révélations à chaque chapître, et ça se lit extrêmement vite. Bref, le genre de bouquin idéal à prendre avec soi en vacances !

J'aime bien certains auteurs nordiques qui ont une façon de décrire la société et les relations humaines crûment et sans le moindre fard. Ah, c'est difficile de voir les choses telles qu'elles sont, et ici, la vérité se dévoile petit à petit.
Au début tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, mais au fil du bouquin, les apparences tombent les unes après les autres.
J'ai beaucoup aimé !

Karen et Michel forment un couple "normal". Ils ont leur peur, leur crainte, leur volonté de réussir, d'être social mais aussi leur secret. Ce livre nous interpelle sur la vie de chaque jour: "l'herbe est-elle toujours verte chez le voisin?" Ne portons-nous pas tous un masque en société? Karen qui est la narratrice va de surprises en surprises et se rend compte qu'on ne connaît toujours pas vraiment ses voisins, ses amis.

Un polar haletant et qui nous interpelle : un assassin peut trés bien se trouver dans notre entourage !

Karen et Michel, un couple de trentenaires hollandais qui ont bien réussi (elle designer, lui producteur d'émissions de télé), quittent Amsterdam avec leurs deux enfants pour s'acheter une belle maison dans un un village de banlieue très cossue et aisée. Après un temps d'adaptation, Karen fait la connaissance d'une fille avec qui le courant passe et qui lui présente ses amis du village. Des gens qui ont tous la trentaine, des enfants, des belles maisons, des super boulots et qui affichent ostensiblement leur réussite sociale. Ils forment alors ce qu'ils appellent le club des dîneurs, s'invitant toujours les uns chez les autres, dégustant des vins fins, des mets de luxe, fumant des gros cigares, s'associant en affaires, bref, cul et chemises ! Jusqu'au jour où la maison d'une de ces familles brûle, avec le père à l'intérieur, tandis que sa femme et ses deux fils, qui avaient été drogués, s'en sortent par miracle. A partir de là, on va s'apercevoir que la belle amitié qu'il y avait entre tous ces gens était une jolie façade, et que derrière ces apparences lisses et brillantes se cachent des coucheries, magouilles, malversations, pathologies mentales... Quand l'une des filles de la bande est retrouvée défenestrée et que Karen s'aperçoit que des questions qu'elle pose naïvement dérangent, elle va creuser davantage le vernis, ce qui va la conduire à risquer de perdre sa famille et même la vie.

Ca fait un peu Desperate Housewives aux Pays-Bas version thriller, et la traduction n'est pas toujours top, mais l'intrigue est très bien amenée, avec pas mal de suspense et de rebondissements, des révélations à chaque chapître, et ça se lit extrêmement vite. Bref, le genre de bouquin idéal à prendre avec soi en vacances

Prix SNCF du polar européen
Karen et Michel, lassés de la vie urbaine trépidante, s'installent dans une petite ville de la banlieue d' Amsterdam. Pour recréer leur vie sociale perdue, ils se lient à d'autres couples et forment un club de bobos qui passent leur temps à se recevoir.
Jusqu'à la mort de l'un d'entre eux dans l'incendie de sa superbe maison!
Sexe, drogue, alcool, tout contribue à faire de cette communauté de «desperate housewives»un vrai panier de crabes. Cette mort révèle alors les mensonges, les malversations et les adultères cachés sous les bonnes manières et le culte de l'argent.
Un roman noir et caustique qui égratigne méchamment la « bonne société » des nouveaux riches !
Un très bon moment de lecture à recommander.

Quatrième de couverture :

Dans un petit village de la banlieue d'Amsterdam, un groupe d'amis partage la même aisance financière, le goût de la bonne chère et du bon vin. Les maris ont tous, semble-t-il, bien réussi, leurs épouses, qu'elles travaillent ou non, passent de longues heures à refaire le monde autour d'un verre. Ils ont même fondé un « club des dîneurs » et s'invitent sans cesse chez les uns et les autres. Mais un incendie vient briser ce bel équilibre : Evert aurait mis le feu à sa maison après avoir drogué sa femme et ses enfants. Quelques jours plus tard, sa voisine Hanneke, qui se révèle être aussi sa maîtresse, se jette par la fenêtre d'un hôtel. Karen, la meilleure amie d'Hanneke, commence à se poser des questions sur ces morts. Soudain tous ses voisins lui semblent suspects, y compris le séduisant Simon avec qui elle a une liaison... Elle découvre peu à peu les mensonges, les rivalités et les adultères. Aidée d'une inspectrice tenace, elle met peu à peu au jour tous leurs vilains petits secrets jusqu'à faire surgir l'horrible vérité.



Mon avis:

Voila un roman qui ne peut pas laisser de glace. Quatre couples friqués, installés dans un petit village. Ils se "lient" d'amitié. 4 Femmes assez différentes, mariés à 4 hommes qui ont en commun l'argent. le fil conducteur du roman c'est l'alcool et le sexe. Les apparences montrent des gens liés, puis tout bascule lorsqu'un des hommes meurt dans l'incendie de sa maison, manquant de tuer femme et enfant avec. Quelques jours plus tard, une des femmes tombe du balcon.

Alors tout s'enchaine. Comme beaucoup, je suppose, j'avais deviné le coupable, mais les raisons n'étaient pas explicites. Les clés du mystère ne se trouvent qu'en fin de roman.

Un bon roman policier, bien écrit, qui décrit bien ce qui se passe dans la tête de la narratrice Karen. On en vient à épouser ses sentiments, le doute, les soupçons, l'amour, la haine, l'envie, la peur.

Je le conseille. Ce n'est pas LE roman de l'année, mais un bon moment à passer.
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