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Critique de Nattor30
Après avoir dévoré Code 93, je me suis plongée dans cet Entre deux mondes qui a reçu des éloges de la grande majorité des lecteurs notamment babeliottes.
Pourtant, j'ai quelques bémols sur cette lecture. En effet, Olivier Norek cède parfois ici à un sentimentalisme un peu facile, surtout vers la fin, ce qui m'a un peu dérangée, et côté dialogues, qu'il utilise à foisons, j'ai trouvé qu'ils sonnaient faux dès qu'on était en dehors du cercle de la police.
Mis à part ça, c'est un livre agréable et intéressant, ça se lit vite, c'est prenant, la description du camp dit de la Jungle sent le reportage immersif. Quelques pistes narratives sont sitôt prises, sitôt délaissées, et l'évocation du contexte régional syrien et sud-soudanais est à peine survolé, ce qui n'est pas si dérangeant en soi, mais laisse tout de même un goût d'inachevé.
Peut-être que je suis déjà sensibilisée au sort des migrants et que j'attendais autre chose de ce livre pour en ressortir aussi enthousiasmée que mes colecteurs.
Pourtant, j'ai quelques bémols sur cette lecture. En effet, Olivier Norek cède parfois ici à un sentimentalisme un peu facile, surtout vers la fin, ce qui m'a un peu dérangée, et côté dialogues, qu'il utilise à foisons, j'ai trouvé qu'ils sonnaient faux dès qu'on était en dehors du cercle de la police.
Mis à part ça, c'est un livre agréable et intéressant, ça se lit vite, c'est prenant, la description du camp dit de la Jungle sent le reportage immersif. Quelques pistes narratives sont sitôt prises, sitôt délaissées, et l'évocation du contexte régional syrien et sud-soudanais est à peine survolé, ce qui n'est pas si dérangeant en soi, mais laisse tout de même un goût d'inachevé.
Peut-être que je suis déjà sensibilisée au sort des migrants et que j'attendais autre chose de ce livre pour en ressortir aussi enthousiasmée que mes colecteurs.
