3e et pour l'heure, dernier de la série Victor Coste,
Surtensions est un polar dont le nom dit bien dans quoi
Olivier Norek compte nous immerger. Et c'est, à mon goût, encore mieux que les 2 précédents (
Code 93 et
Territoires). Oui oui, j'ai préféré celui-là.
C'est d'abord le réalisme de la vie du commissariat qui est à mettre en tête. Fort de son expérience,
Olivier Norek ne se contente pas de réalisme de procédure (comme
Maxime Chattam par exemple) mais ajoute un réalisme de caractère aussi, un réalisme de vie. L'immersion est réussie mais ne soyons pas naïf, la part romanesque dans l'oeuvre est la structure de
Surtensions.
C'est aussi pour ça que la sauce prend bien.
Olivier Norek nous raconte une histoire de malfrats, une histoire peu réaliste dans son ensemble mais pour laquelle il rassemble les éléments hétérogènes du réel et les agglomère dans cet histoire, réfléchie, structurée, équilibrée dont la tension croissante nous emporte. Mais je ne suis pas de ses lecteurs qui cherchent du documentaire.
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