Cela commençait bien, comme un polar traditionnel… mais très vite les choses se sont un peu compliquées.
La mort rode sans cesse dans cette capitale en altitude. Arturo Fernandez, le légiste n'en finit pas de dépecer les cadavres pour les faire parler. Heriberto, lui enquête.
Tout cela s'entrecroise, les personnages se multiplie ; Quito,la capitale, en est un à part entière.
Pas vraiment un polar au sens où je l'entends (et où je l'apprécie), un peu roman noir ; ce roman est plutôt à mon sens une chronique urbaine macabre à laquelle, je dois dire, j'ai eu un eu de mal à m'acclimater. Non pas pour le côté macabre, mais par la forme du roman. Je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé ; juste que je ne me suis jamis vraiment sentie investie, et que je ne suis pas parvenue à déterminer ce que l'auteur avait voulu me dire à travers ce roman.
Voilà un ouvrage atypique dont on ne peut pas nier les qualités (même si j'ai du mal à les faire ressortir tant ce que j'en attendais n'est pas au rendez-vous), qui pourra sans aucun doute plaire, mais qui, e ce qui me concerne ne me laissera pas un souvenir impérissable.
Je remercie les éditions Ombres noires et Babélio dans le cadre d'une opération masse critique.
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