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Citations sur L'arc-en-ciel, tome 3 : Vive allure (7)

Joe secoua la tête et réprima un petit rire pour lui-même. À quarante-deux ans, il était bien trop vieux pour rêvasser sur des serveurs mignons qui devaient être d’au moins quinze ans ses cadets. Ce n’était peut-être pourtant pas une mauvaise chose. Un béguin innocent le motiverait peut-être à venir travailler à l’Arc-en-Ciel plus souvent ; sa productivité semblait améliorée ici.

Il mit de côté ces pensées concernant Dylan et revint à son manuscrit, relançant les mécanismes mentaux de l’écriture.
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— Ça te plaît de sentir ma grosse queue ? martela Harry du bout des lèvres en le prenant avec force.

Cette sensation était trop forte maintenant que Joe avait joui, mais il ne voulut pas l’arrêter. Il voulait que Harry ait sa part de plaisir aussi.

— Oui, j’adore ça, répondit-il en ignorant son inconfort. Baise-moi jusqu’à ce que tu jouisses.

Joe continua d’émettre des sons encourageants pendant que Harry, le visage rouge et luisant de sueur, le pénétrait durant ce qui lui parut une éternité, jusqu’à finir par s’arrêter, à bout de souffle.

— Je crois que je ne jouirai pas ce soir. Je suis trop fatigué.

— Je crois que c’est peut-être plutôt tout le vin que tu as bu, dit Joe en contrebalançant sa déception par la pensée qu’il n’aurait au moins pas à lui faire de fellation plus tard.
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— Et donc, depuis combien de temps tu es avec ton ami ?

Dylan brûlait d’envie d’en savoir plus sur cet homme mystère, ce veinard, qui qu’il soit.

— Dix ans.

— Il est comment ?

Dylan retournait le couteau dans la plaie, mais n’arrivait pas à s’en empêcher.

Joe était en train de mâcher, alors il attendit un peu pour répondre.

— Il est… Je ne sais pas. Il a mon âge, enfin à peu près. J’ai quarante-deux ans, il en a quarante. Il travaille comme directeur régional d’une chaîne de grands magasins, raconta-t-il avant d’ajouter avec un haussement d’épaules : je ne sais pas trop quoi dire d’autre.

Dylan s’était attendu à plus d’enthousiasme ou d’affection venant de Joe pour décrire sa tendre moitié.

— Tu l’aimes ?

— Bien sûr, s’exclama Joe en relevant la tête, les sourcils froncés. Je ne serais pas avec lui si ce n’était pas le cas.

— Il te rend heureux ? insista Dylan.

Joe se renfrogna et répondit avec raideur.

— Les relations longues, ce n’est pas toujours tout rose. Mais ça va.
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Le stress de la situation prit finalement le dessus sur Joe. Se sentant acculé, sa réaction fut de contre-attaquer.

— Si tu me demandais comment se passent mes journées, je l’aurais fait !

Joe répondait rarement sèchement à Harry, mais Dylan regardait, et la moitié du café écoutait probablement leur conversation, alors il était à bout de patience.

De la fureur se lut dans les yeux de Harry qui haussa brusquement la voix.

— Si tu avais un vrai boulot, au lieu de passer ton temps à écrire un livre débile qui ne sera d’ailleurs sûrement jamais publié, je m’y intéresserais peut-être plus !

Ses mots eurent l’effet d’un uppercut dans le ventre de Joe. Le visage rouge et furieux, Harry ne sembla pas se soucier du fait que les gens aux tables voisines se soient arrêtés de parler et les regardaient ouvertement, toute prétention de ne pas les entendre s’étant envolée avec le dernier coup d’éclat.
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— Mon Dieu, souffla Joe avec une expression horrifiée.

— Voilà. Tu sais tout, conclut Dylan en essayant de garder un ton léger. Tu connais tous mes malheurs. C’est pour cela que je ne pouvais pas laisser tomber quand j’ai vu Harry te traiter si mal, et c’est pour cela que je t’ai pardonné d’avoir été un con. Parce que je sais de source sûre ce que cela fait d’être dans une relation violente.

Joe fronça les sourcils et lâcha la main de Dylan pour s’adosser à sa chaise, les bras croisés.

— Harry n’est pas violent. Il ne m’a jamais blessé physiquement.

— Il y a de nombreuses manières de blesser quelqu’un. Ce n’est pas toujours physique.

Dylan soutint le regard de Joe et observa les émotions s’affronter sur un visage qui vacilla.

— Oui. Je sais que tu as raison, dit enfin Joe avec un long soupir. Mais je ne suis plus capable d’y réfléchir pour ce soir. On peut changer de sujet ?

— Volontiers, acquiesça Dylan, plus que ravi de cette décision.
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Le sexe de Joe lui faisait mal, piégé dans son pantalon, et il se demanda si Dylan était dans la même situation malheureuse. Posant une main sur son entrejambe, il trouva le renflement de son membre et le frotta. Dylan gémit, se pressant plus fort contre lui, alors il continua de frotter.

Après deux minutes, Dylan repoussa sa main et ouvrit sa braguette. Baissant juste assez son pantalon pour libérer son sexe, il murmura « le tien aussi » puis se recula pour avoir accès au bouton et à la braguette de Joe.

Joe l’aida avec avidité, sortant son membre pour Dylan. Quand celui-ci referma sa main autour et commença à le masturber, Joe haleta sous l’effet de cette nouvelle sensation.

— Oh merde, c’que c’est bon.

Il tendit la main pour rendre la pareille à Dylan tandis qu’ils recommençaient à s’embrasser, heureux de sentir le liquide préséminal pendant qu’il le masturbait.
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— Dépêche, supplia Dylan.

Tout aussi impatient, Joe s’aligna et poussa. Il essaya d’y aller doucement, revoyant Harry se plaindre de la douleur, mais Dylan grogna et lâcha entre ses dents :

— Allez, vas-y. Je la veux.

Alors il abandonna toute retenue et poussa un grand coup.

— Putain.

Les yeux de Dylan s’écarquillèrent et Joe sentit la pression des muscles tout le long de son membre. Cette sensation fit que ses bourses se contractèrent.

— Ça va ?

— Oui. Oui. T’arrête pas. Baise-moi.

Rassuré qu’il n’y ait pas de problème, Joe céda enfin à l’envie brûlante de bouger. Il tint les chevilles de Dylan et poussa encore et encore, se perdant dans les vagues successives de plaisir. Il ne tiendrait pas plus d’une minute ou deux, mais Dylan se masturbait rapidement, et d’après les bruits qu’il faisait, il ne tiendrait pas non plus longtemps. Serrant les dents, Joe pria pour tenir assez longtemps, mais c’était un combat perdu d’avance.
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