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4,5

sur 1456 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Valentine Ravier travaille à temps partiel dans le rayon librairie d'une grande surface à Verdun et pourrait être heureuse avec son fils Nathan, âgé de six ans, si elle ne vivait pas constamment dans la peur… car Valentine est une femme battue, victime d'un mari violent, jaloux et possessif. L'arrivée d'un charmant couple de retraités dans l'appartement voisin va cependant vite constituer une petite lueur d'espoir au coeur de cet enfer conjugal. Une belle amitié qui va lui permettre de confier ses doutes et ses angoisses…en espérant que son bourreau ne le découvre jamais !

En abordant les violences conjugales, Claire Norton s'attaque à un sujet très douloureux. Il y a d'une part cette descente aux enfers dans le quotidien de cette femme humiliée et battue, qui vit sous l'emprise d'un homme violent en tentant d'en cacher les stigmates en portant du maquillage, des lunettes sombres et des foulards. Il y a ensuite ce pauvre gamin, victime collatérale de ce monstre, qui se réfugie auprès de son doudou Picotin et de son hamster Flocon chaque fois que Valentine essuie les coups et les brimades de son mari. Au fil des pages, l'auteure nous plonge au coeur de cette spirale infernale, partageant la peur, la honte, l'impuissance et même la culpabilité de ces deux écorchés vifs.

Un roman coup de poing bouleversant et une grosse pensée pour toutes ces femmes battues…surtout en cette période de COVID où elles se retrouvent confinées avec leurs bourreaux !
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"Celle que je suis" est l'histoire bouleversante de Valentine et de son petit bonhomme Nathan de 6 ans. Tous deux vivent dans la crainte constante car Daniel le mari de Valentine et père de Nathan est un homme violent qui sème la terreur des qu'une petite contrariété intervient.
Claire Norton décrit très bien la tension qui monte et l'escalade de la violence. C'est un roman sur le combat de cette femme qui tente de mener à bien sa vie en protégeant son fils. L'arrivée de Suzette et Guy, nouveaux voisins va bouleverser leur quotidien. Claire Norton décrit avec beaucoup de justesse et sensibilité cette violence conjugale et nous entraîne dans cette tension qui ne fait que monter au fil des pages. Notre sympathie pour Valentine et Nathan est immédiate. On craint, on tremble, on espère pour eux jusqu'au moment où je me suis surprise à sauter quelques lignes pour connaître le dénouement, la tension était trop forte.
Le thème de l'emprise et de la résilience sont bien traités. Il s'agit certes d'un roman mais il me semble que ce livre peut-être source d'espoir et d'optimisme. L'auteur montre combien la rencontre avec certaines personnes peut-être d'une aide salutaire et que tout n'est pas joué d'avance, l'engrenage peut s'enrayer et alors permettre un nouveau départ.
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Valentine est une femme parfaitement ordinaire. Elle travaille à mi-temps dans une grande surface spécialisée dans la culture où elle conseille les gens sur leurs lectures, elle a un adorable petit garçon de 6 ans qui est doux et attentionné, elle est propriétaire de son appartement. Bref, sa vie est un long fleuve tranquille. Cependant, Valentine a un énorme secret : elle vit l'enfer dès que la porte de chez elle se referme. Elle vit dans la peur, dans l'angoisse d'attirer les foudres de son mari. Il est violent, jaloux et possessif. C'est son bourreau et son meilleur ami est le maquillage qui « cache » les stigmates des soirées où les choses ne se passent pas comme elle l'avait prévu.
Et puis un jour un couple s'installe en face de chez elle. Ils sont gentils et serviables, elle commence à se « laisser aller » mais ce sera le début de la fin…

Claire Norton nous amène sur le terrain des violences conjugales. On s'attache très rapidement à Valentine, on souffre avec elle et on espère qu'elle va enfin se sortir de cet enfer qui la ronge. A travers les mots, nous sommes transportés dans cette spirale infernale, on aimerait la secouer, lui dire de s'en aller mais les choses ne sont pas toujours si simples. Des voisins qui détournent le regard alors qu'ils savent, des maris violents qui passent leur frustration sur leurs femmes des victimes qui vivent des heures sombres : personne n'est épargné dans ce « témoignage » émouvant, fort et poignant. Mais au fond d'un couloir sombre, il y a un espoir de se battre et de s'en sortir. Cette histoire a beau être fictive, c'est la vie de nombreuses femmes qui vivent l'enfer du huis-clos familial. En ces temps de confinement où la maison peut être une tombe, j'ai une pensée poignante pour toutes ces femmes battues et pour les 27 qui sont mortes tuées par leur conjoint ou ex conjoint depuis le début de l'année 2021 en France au moment où j'écris ces lignes…

Merci à Babelio et aux éditions Robert Laffont de me faire découvrir le dernier roman de cet auteur, qui encore une fois m'a transporté dans un univers dur et sensible, tout en allumant cette flamme pleine d'espoir. Encore un coup de coeur !
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L'auteure s'attaque à un sujet fort qui est la violence conjugale. le sujet est sensible et émouvant et tellement d'actualité dans ce monde moderne et féministe où l'on prône l'égalité des sexes .
Ce sujet m'a touchée de près dès mon plus jeune âge et je pense que mon avis ne pourra pas être véritablement neutre.
Oui la plume de l'auteure est agréable, fluide et forte .
Effectivement l'auteure nous décrit avec beaucoup de réalisme la violence verbale et physique du mari envers son épouse. Elle nous décrit parfaitement l'emprise qu'il veut en permanence avoir sur elle et l'isolement qu'il provoque autour de sa petite famille dont il veut avoir le monopole absolu .
Elle décrit très bien aussi l'immobilisme des voisins et de certaines personnes qui ne veulent pas voir ou plutôt qui ne veulent pas avoir de problèmes extérieurs à leur vie personnelle.

Mais ce qui m'a dérangée c'est que le sujet est grave et qu'il a été édulcoré par des faits on ne peut plus hasardeux qui malheureusement enlève de l'authenticité à l'histoire et qui forcément allége la responsabilité maternelle.

Ceux qui n'ont pas lu le livre ne lisez pas ce qui va suivre ☺️
Premier bémol pour moi , elle décrit un mari violent mais qui par le plus grand des hasards
ne touche pas à son fils . Un enfant meurt tous les 5 jours en France sous les coups de ses parents, quand on est violent c'est tout le monde qui en pâtit ...
Ensuite la voisine du dessous qui vient d'emménager lui vient en aide et en fait on apprend que c'est sa mère biologique , c'est encore pour moi une trop grosse coïncidence .
Et enfin le summum, son amour de jeunesse qui la retrouve et qui vole à son secours très rapidement et par encore le plus grand des hasards, bien sûr il est célibataire et il lui offre son hospitalité et tout ce qui s'ensuit ....

Certes je lis de tout , des feel good, des polars, des thrillers, des romans contemporains et historiques mais personnellement je trouve que ce sujet ne méritait pas d'être autant romancé .
Les personnes qui mettent leur enfant en danger ou qui les voient se faire massacrer vivent un enfer beaucoup plus noir que celui qui est décrit et ne peuvent souvent compter que sur leur force de caractère et leur volonté pour s'en sortir et non sur des rencontres hasardeuses .

L'auteure a été honnête à la fin du livre, elle a bien souligné qu'elle a allégé volontairement certaines violences , et je la comprends évidemment . le sujet est très dur et pour que l'histoire et le personnage soient aimés par une plus grande communauté de lectrices et lecteurs, il le fallait sûrement ...
Pour finir je dirai que le petit Nathan m'a émue jusqu'aux larmes et que le livre mérite d'être lu pour avoir une petite part de vérité de cette réalité obscure ...
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Je remercie chaleureusement Babelio et les éditions Robert Laffont pour l'envoi de ce roman.

Celle que je suis est l'histoire de Valentine qui vit dans une résidence d'une ville de province. Elle travaille à temps partiel au rayon libraire d'une grande surface culturelle. Les livres sont sa seule évasion. Son unique bonheur s'appelle Nathan, son enfant de six ans.
Valentine vit dans la peur et l'angoisse permanente. Si Daniel, son mari, rentre contrarié sa soirée tourne à l'enfer... Daniel est ce reflet masculin que je déteste au plus haut point, il trompe son monde à l'extérieur, hâbleur, mais en réalité, il manipule son entourage, c'est un homme jaloux, excessif et violent, tout simplement moche à l'intérieur.
Oui, malheureusement, Valentine est victime de violences conjugales.
Ce 25 mars, la vie de Valentine prend un tournant qui lui permettra de s'évader autrement que dans les livres.
Un couple charmant de retraités va emménager dans l'appartement voisin.
Valentine et Suzette partagent de lourds secrets différents, mais qui les uniront vers une belle amitié.
Valentine livre son histoire dans un cahier où elle nous confie ses doutes, ses peurs, ses angoisses, son intimité...
Claire Norton s'attaque à un sujet très douloureux.
J'ai versé des larmes, j'ai eu mal pour Valentine, j'avais la rage et du dégoût pour ce Daniel, mais pas que... J'étais en colère contre le voisinage qui savait, mais qui restait de marbre. Ce petit garçon m'a également émue et bouleversée. Je voulais les prendre tous les deux dans mes bras et les enlever des griffes de ce bourreau.
Ce roman est poignant, puissant, et reflète malgré la peur, l'amour maternel.
Les personnages sont parfaitement bien décrits.
La plume de l'auteure est concise, fine, et sensible.
Cette histoire de résilience est poignante et ne vous laissera pas indifférente. J'ai ressenti une multitude d'émotions.
Ce sujet est d'actualité, amis, voisins, enseignants, n'ayez pas peur, ne restez ni muets, ni ignorants. Aidez toutes les Valentine, toutes ces femmes qui subissent de telles violences !
Soyez prêts à lire ce roman, car il prend aux tripes.
N'hésitez plus et lisez-le aux noms de toutes ces femmes.
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La violence conjugale est un fléau.
Sait-on vraiment ce qu'il se passe dans ces appartements/maisons, une fois la porte d'entrée refermée ?

Valentine est une de ces femmes. Tout le mécanisme de la violence, de l'emprise y est décrit. Comment le prince charmant se transforme en monstre et comment l'emprise empêche la libération.
Il y a Valentine, mais il y aussi leur fils Nathan, 6 ans, victime également.

Une main tendue, celle de ce couple de personnages âgés venu s installer dans l'appartement d en face. Valentine pourra t elle s'en saisir ?

Un roman juste et douloureux, qui reflète une réalité sombre.
Je l'ai trouvé bouleversant.
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Valentine vit dans une petite ville de Province, travaille à temps partiel dans une librairie et est l'heureuse maman de Nathan, 6 ans. Ce petit garçon représente tout pour Valentine. Car derrière cette vie d'apparent bonheur, elle vit un enfer une fois que Daniel, son mari, referme la porte de l'appartement en rentrant de son travail.
Sa bouée de sauvetage pourra-t-elle être Guy et Suzette, ces nouveaux voisins dont elle a fait connaissance malgré l'interdiction de son mari ?

Claire Norton nous livre un récit glaçant mais réaliste de ce que doit subir une femme battue par son conjoint. Elle a su ne pas aller trop loin dans les descriptions de la violence et la brutalité de Daniel, le mari . Ces scènes étaient nécessaires pour rendre le récit plus concret. Je ne suis pas trop sensible mais j'avoue avoir été mal à l'aise avec certaines scènes. La psychologie de Valentine est très approfondie et l'auteure nous montre comment elle en arrive à se rendre coupable.
Claire Norton rappelle, à la fin de ce roman, que chaque cas de femme battue est différent mais que le résultat reste le même : ce sont des victimes. Elle s'est appuyée sur des témoignages de femmes qu'elle a rencontré.

En parallèle de l'histoire, il y a le passé de Valentine mais aussi celui de Suzette, cette petite grand-mère qui est devenue la voisine de Valentine. La vie ne les a pas épargné l'une et l'autre.
Nous retrouvons également Guy, le mari de Suzette, un amour de mari pourrait-on dire.
Et puis, il y a Nathan, ce petit bonhomme de 6 ans qui , malgré son jeune âge, est d'une maturité exemplaire...

Merci Claire Norton pour cet agréable moment de lecture et ce très beau récit.
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La terreur d'une femme face à la violence de son mari.

"Quand j'entends autour de moi "si elles restent, c'est qu'elles aiment ça" je suis dévastée. Non je ne prends aucun plaisir à recevoir des coups. Ni à être humiliée."

En apparence la vie de Valentine est belle. Elle travaille dans une librairie à temps partiel; les livres elle aime ça et elle a du temps pour s'occuper de son petit garçon Nathan. Son mari l'aime et ne veut que son bien, il est sans doute un peu plus strict c'est tout...

Il y a celles qui vont s'enfuir dès le premier signe et il y a les autres qui excusent, culpabilisent de ne pas être à la hauteur, pardonnent et espèrent que l'amour sera plus fort que tout. C'est vrai qu'il suffit juste de partir ; c'est si simple. Mais la prison est gigantesque, les murs invisibles. Et il y a la montagne de la non-confiance en soi à gravir... Et il y a le désert de solitude avec en son centre une oasis, celle dans laquelle cette femme se trouve, dangereuse certes mais qui abrite aussi en elle l'espoir . Et autour de cette oasis, il y a ce mur invisible avec le regard des autres, que vont-ils penser ? Et si elle arrive à atteindre les barreaux de la prison il faudra encore qu' on la croit, alors qu'elle même n'est pas sûre de ce qu'elle vit Il aurait fallu qu'elle se rebelle la première fois..c'est trop tard....Non, il n'est jamais trop tard, certes le chemin sera long et douloureux, fait parfois de retours en arrière, qui ne sont pas des échecs, reculer un peu , c'est juste un élan qu'on prend pour avancer un peu plus loin la fois suivante.
J'ai mis des semaines à lire ce livre, entrecoupant les chapitres avec d'autres lectures. Dès les premières pages je savais que je plongeais dans un gouffre d'émotions que je ne canaliserai pas. Ce livre est violent, injuste, dramatique et pourtant tellement essentiel. Donner la voix aux femmes battues,pour que peut-être un jour un voisin, un proche les aident à briser la prison du silence.
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J'ai lu ce livre en une journée. le style permet de rentrer pleinement dans l'histoire. Mais c'est surtout cette dernière qui est extrêmement prenante, pour ma part je me suis mise à la place de l'héroïne non pas pour avoir son immense courage mais pour réaliser à quel point j'aurais été vulnérable à sa place et combien il s'agit d'un terrible coup du sort. le sujet est terriblement horrible et ce livre permet de le comprendre dans la succession de souffrances indicibles et on vit minute après minute la montée de la peur, la soumission, les coups et le dénigrement puis la lente remontée. Les crises monteront en crescendo, les remontées seront de plus en plus compliquées. J'ai aimé mieux savoir ce que les associations font qu'elles comprennent humainement comment cela se passe. L'auteur a donné à son héroïne une part de chance, cela permet au lecteur de souffler mais moi je n'arrêtais pas de penser que ce coup de chance est rarement au programme.
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Un roman bouleversant sur les violences conjugales, la montée en puissance des coups, des petites phrases assassines qui isolent doucement les victimes. Elle, c'est Valentine, vendeuse à temps partiel dans le rayon librairie d'une grande surface. Son fils, Nathan, six ans, ce petit bonhomme qui se tait et qui a pour seul confident son hamster. Et lui, Daniel, le bourreau, le mari qui a un travail respectable, qui fait vivre la maison....
Et il y a les voisins Suzette et Guy qui seront très importants pour Valentine et qui donneront un peu de joie à Nathan.
Un livre douloureux par cette méchanceté, cette cruauté.
Comment arrivons nous à tant de terreur, comment faire pour vivre, survivre et protéger son enfant.
C'est un roman mais ça pourrait être un témoignage.
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