AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782266307796
384 pages
Pocket (11/06/2020)
4.03/5   1189 notes
Résumé :
Été 1988. Alors qu'ils sont en colonie de vacances, Théo, Maxime et Julien échappent à un terrible incendie. Entre eux désormais, ce sera " à la vie, à la mort ".
Vingt ans plus tard, l'expression va prendre tout son sens.
Et vous, jusqu'où iriez-vous par amitié ?
Que lire après Malgré nousVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (183) Voir plus Ajouter une critique
4,03

sur 1189 notes
Même en amitié, les coups de foudre surviennent. C'est ce qui arrive à Théo, treize ans, parti en colonie quand il fait la connaissance de Maxime et de Julien. Un lien plus fort que tout se noue entre les trois adolescents. Lorsqu'un incendie surgit dans l'auberge qui les abrite, les trois compères mettront leur vie en péril pour sauver leur ami avant eux-mêmes. Depuis ce jour, une amitié indescriptible unit Théo, Maxime et Julien.

Adulte, Théo est désormais marié à Marine et père de Julie quatre ans. Maxime a épousé Aurelie et Julien est le célibataire tombeur de coeurs.
Engoncé dans une situation professionnelle compliquée, Théo finit par craquer et s'enfonce dans le burn-out. Devenu une larve humaine, il refuse toute aide, ni celle de Marine ni de ses amis. Il s'éteint à petit feu.
Son épouse est bien embêtée, elle doit se rendre pour son travail de styliste au Brésil et elle s'inquiète pour Théo et Julie. À contre coeur, elle s'envole pour Rio. Au retour, c'est le drame, l'avion Rio-Paris disparaît en mer. On dénombrera 228 victimes.
Le choc est rude pour Théo du haut de sa léthargie et dépression. Mais ce n'est rien face à ce qui l'attend quelques jours plus tard... Marine n'aurait jamais embarqué dans l'avion...

Un roman totalement addictif qui m'aura embarquée dés le départ. On suit de près les ravages du burn-out dans le couple de Théo, jusqu'à l'effondrement de sa vie sentimentale tronquée.
Ce roman dans sa construction inattendue et palpitante est surtout un hymne à l'amitié qui prend tout son sens à la fin du livre. Il ouvre le ballet sur ce trio d'amis et s'achève en apothéose sur cette ritournelle de l'Everest. Entre le début et la fin, c'est un excellent page-turner, sans hémoglobine ni violence, juste la rage d'un homme d'avoir été manipulé et qui cherchera des réponses qui jamais n'en seront. J'ai tout aimé dans ce livre y compris cette analogie astucieuse de l'auteure d'y insérer un chien abandonné au pire moment de la vie de Théo. L'écriture est fluide et attrayante, le suspens est sans temps mort, les messages sur le deuil, sur la reconstruction, sur l'amitié y sont bien transcrits. Un roman d'une efficacité redoutable.
Commenter  J’apprécie          10120
Le roman s'ouvre sur un scène dramatique et déjà je me demande si je vais abandonner ce roman ou pas. Beaucoup de fautes dans mon édition, et un style que je trouve maladroit...

Trois enfants ( 13 ans ) dans un centre de vacances échappent à un incendie, l'un des trois ( Théo) sauvant les deux autres . S'en suivra une très belle amitié, du genre à la vie, à la mort... et quelques années plus tard, deux sont mariés , dont Théo. C' est le seul à avoir un enfant.
Pour l'heure , Théo est en facheuse posture, en plein burn-out, il s'enfonce tous les jours un peu plus, et sa femme et ses amis ne savent plus quoi faire, quand survient LE drame : sa femme, en voyage professionnel au Brésil ne reviendra jamais, elle est décédée dans le vol Rio-Paris.
A moins que ce ne soit plus compliqué que cela, Marine pourrait bien ne jamais avoir pris le vol Rio-Paris....

Mon avis est assez mitigé pour ce roman.
D'un côté , je salue la performance, l'originalité du scénario, le suspens, car il est sûr que l' on veut savoir ce qui est arrivé à Marine.
Et d'un autre, j'ai trouvé ce roman très lourd, très maladroit dans l'écriture.
Je n'y ai pas cru .
Je n'ai pas cru à ce que ces "amis" font par amitié, je n'ai pas cru aux réactions des personnages.
Ayant eu dans ma belle-famille, une personne qui a péri dans un crash d'avion, je peux vous assurer qu'ils veulent être sûrs. Et je peux vous assurer que les enquêteurs de la compagnie aérienne ne les ont pas épargnés, et leur ont présenté des "objets" en leur demandant d'identifier ou pas ce qu'il reste...
Ayant eu la voisine d'une tante, qui a disparu un beau matin, en allant faire ses courses je peux vous assurer , que le mari a moult fois consulté la police, ne serait-ce que pour ses enfants...
Ayant eu dans mon entourage, des personnes qui faisaient des dépressions ou des burn-out, je n'ai pas cru à Théo qui refuse d'aller voir un médecin, alors qu'il a une femme et une petite fille dont il doit s'occuper. Quand le malade est à deux doigts de se suicider, l'entourage prend peur et fait interner la personne pour son bien .
Je n'ai donc, pas cru aux réactions invraisemblables des personnages, je pense que l'auteure s'est attelée à un projet qui nécessitait plus de "bouteille", plus de vécu. A la fin, d'un roman anglophone, l'auteur remercierait tout un paquet de spécialistes qu'elle aurait interrogé par souci de documentation, afin d'éviter des erreurs de jeune Padawan. Il n'en est rien pour Claire Norton, et c'est dommage. Ça fait amateur...
Mais ce n'est que mon avis, d'autres ont aimé,
Commenter  J’apprécie          586
Nous sommes dans les années 80. Théo, Maxime et Julien sont en colonie de vacances.

Le bâtiment s'embrase et les enfants sont piégés dans cette torche humaine.

Théo n'est pas en reste, il ne peut laisser ses amis dans de ce brasier, il va se battre contre le feu, la fumée, la peur pour s'assurer qu'il n'y a plus personne à l'étage.

De cet épisode va naitre une amitié très forte avec des liens indéfectibles.

Arrivés à l'âge adulte, ils n'ont pas perdu le contact et forment un groupe de bons amis sur qui compter.

Cela me fait penser à mon ainé (30 ans) avec ses amis de toujours qui sont comme des frères.
Chacun a trouvé son autre, Théo est marié à Marine et de leur union est née Julie 4 ans. Il y aussi Maxime et Aurélie, puis Julien célibataire.
Théo est fatigué, il ne cesse de travailler plongé dans le burn-out. Chacun ne cesse de le raisonner pour se reposer et prendre du recul, mais rien y fait. Marine qui travaille sans relâche aussi doit partir pour le Brésil quelques jours afin d'assurer le bon avancement de son contrat.
Pas facile de se libérer pour Théo, mais tout le monde est soudé et chacun s'occupe de Julie comme de leur propre fille.
Le drame va surgir quand l'avion Rio-Paris s'écrase. Personne ne se fait d'illusion Marine était dans ce vol et les nouvelles ne sont pas bonnes. La réalité est difficile à accepter et Théo va s'enfoncer dans la dépression, il la voit partout, il ne peut croire à cette réalité. Marine était-elle en vie, comment aurait-elle pu conspirer un tel drame pour que Théo remonte à la surface ?

Que vont faire ses amis pour alléger leur souffrance ?

La lecture est addictive et on n'imagine pas jusqu'où l'auteur nous emmène dans un excellent page turner. J'ai failli m'y perdre, mais j'ai poursuivi jusqu'au bout pour connaitre la finalité de cette histoire.

J'ai bien aimé ce roman qui montre combien l'amitié, la vraie est rare. Elle est là quand tout le monde est parti. Pour ce trio infernal, rien ne pourra les arrêter pour redonner vie à leur ami.

C'est aussi un message en toile de fond sur la deuil, la reconstruction, un livre d'une grande habileté.
Commenter  J’apprécie          460
Mais pourquoi la quatrième de couverture raconte-t-elle autant alors que le ressort de ce livre est le suspens ?. En plus, la dédicace avait rajouté : "est-on jamais bien certain de pouvoir compter sur ceux que l'on aime?". Et le bandeau annonçait : "attention, roman addictif". Deuxième roman de Claire Norton... Il faut amorcer les lecteurs!

Ce livre est une forme d'hommage aux 228 victimes du vol Rio-Paris de 2009.

Malgré tout ce que vous savez, l'addiction fonctionnera, la description des relations, de la vie quotidienne, des effets du burn-out est parfaitement rendue, avec un hommage appuyé au psychiatre. L'auteur sait nous emmener dans le mystère et le suspens de son récit.
Commenter  J’apprécie          440
Ce roman est une ode à l'amitié.

Nuit du 21 au 22 août 1988 – Théo 13 ans, Maxime et Julien sont en colonie de vacances, malheureusement ils doivent faire face à un gigantesque incendie des locaux qui les hébergent et Théo, héroïquement les sauve d'une mort certaine en s'aidant de ces mots : « quoi qu'il arrive, on reste ensemble ! »
Ainsi commence ce roman, la naissance d'une forte amitié sur un fond de drame !

2009 :

Les trois amis sont restés très liés, Théo est marié avec Marine et papa d'une petite Julie de 4 ans, Maxime marié à Aurélie et Julien toujours célibataire.
Théo occupe un poste de directeur marketing France dans le secteur de la grande distribution, et les pressions que lui impose son poste le plonge dans un grave burn out. Il touche le fond à un point que sa femme qui, pour son travail, doit se rendre au Brésil, abrège son séjour et prend un avion de retour deux jours plus tôt que prévu. Malheureusement, il s'agit du vol Rio-Paris qui se crashe en vol faisant 228 victimes, dont Marina.
Bien sûr, vu l'état de Théo au moment du drame, ses amis, qui craignent le pire pour leur copain, vont chercher une solution pour le sortir du gouffre. Je ne vous en dirai pas plus, à vous de découvrir.

C'est la deuxième fois que je lis Claire Norton, j'avoue que son écriture m'a séduite. Ce livre est très bien écrit, il est long et dense mais surtout addictif, il est difficile d'en quitter la lecture.
J'ai beaucoup aimé malgré certains passages qui m'ont paru un peu « tirés par les cheveux » mais ce n'est là que mon avis.

C'est à la fois une ode à l'amitié mais aussi à l'amour et la résilience, avec une pointe de suspens.
Commenter  J’apprécie          330

Citations et extraits (30) Voir plus Ajouter une citation
Deux chambres plus loin, deux autres enfants venaient de s’endormir en
se réjouissant à l’idée de tout ce qu’ils auraient à raconter à leur retour.
Aucun d’eux ne remarqua l’étincelle provoquée par l’appui d’une
serviette sur deux fils électriques mal isolés et enchevêtrés derrière le vieux
convecteur.
Sous le poids persistant du tissu, les deux fils contraints de se toucher
provoquèrent un échauffement des conducteurs puis un court-circuit.
Une nouvelle étincelle jaillit.
Les gaines, obsolètes, commencèrent à fondre sous l’emprise de la
chaleur. Les autres câbles alors dénudés s’effleurèrent et une flamme, petite,
naquit. Elle trouva dans ce drap de bain la nourriture capable de la faire
grandir en deux secondes, et poursuivit sa course sur la totalité du tissu.
Un morceau de papier mural déchiré lui permit de s’étendre lentement
aux rideaux.
Trente secondes plus tard, les premières fumées firent leur apparition,
rapidement suivies par les gaz chauds qui allaient aider à la propagation du
feu.
Les deux enfants présents dans la chambre dormaient toujours à poings
fermés.
Commenter  J’apprécie          60
Un jour, quelqu’un avait écrit que les gens n’étaient vraiment morts que lorsqu’on arrêtait de penser à eux.
Commenter  J’apprécie          588
Il me semble tout d'abord n'être jamais parvenu à trouver le mot juste qui m'aurait permis de décrire les douleurs qui m'ont traversé. Je parle ici de la douleur à l'état pur. De ces souffrances qui se vivent mais ne se décrivent pas…..je tenterai de les résumer par le mot "désespoir". Parce qu'on entend une fin derrière celui-ci. La fin d'une histoire. La fin d'une vie. Il se traverse tant bien que mal, sous la forme d'un pont suspendu construit avec des cordages, au bout duquel on se voit pas toujours la rive. On trébuche, on se relève, on tangue, on s'accroche. Mais lorsque le pont devient trop long, que la peine vous ronge sans relâche, que la rudesse du cordage entaille la peau, et que le seul horizon se noie dans une brume sinistre, l'appel du vide peut devenir plus fort que l'envie de survivre.
Commenter  J’apprécie          60
Il se pencha lentement vers la gueule tachée de sang, et plongea le regard dans les yeux de l’animal. Il y vit en fait bien plus d’humanité que dans ceux de nombreux hommes qu’il avait croisés.
Commenter  J’apprécie          212
Réveillé par ce bruit de chute, ou peut-être par l’odeur de brûlé, l’un des
deux enfants se crut en plein cauchemar lorsqu’il vit les rideaux transformés
en gigantesques torches. Une des flammes mordit l’un des vêtements
négligemment jetés sur le sol, et gagna encore en intensité. Elle répandit des
langues de feu à une vitesse fulgurante sur les meubles adjacents. L’enfant
hurla tout en bondissant hors de la pièce, son jeune voisin sur les talons. La
porte laissée ouverte mit encore plus en appétit les flammes déjà vives.
Commenter  J’apprécie          60

Videos de Claire Norton (21) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Claire Norton
Par la force des choses », le nouveau roman de Claire Norton vous attend en librairie !
Rien n'est plus difficile à décrire qu'un amour qui emporte tout sur son passage. C'est pourtant ce tour de force que réussit Claire Norton en nous entraînant dans l'inoubliable histoire de Lisa et Victor. Une fresque amoureuse et familiale, bouleversante, qui défie le temps.
Plongez dès maintenant dans cette histoire bouleversante
En savoir plus sur ce roman : https://www.lisez.com/livre-grand-format/par-la-force-des-choses/9782221271391
#robertlaffont #clairenorton #parlaforcedeschoses
+ Lire la suite
autres livres classés : crashVoir plus
Les plus populaires : autre Voir plus


Lecteurs (2976) Voir plus



Quiz Voir plus

Les Amants de la Littérature

Grâce à Shakespeare, ils sont certainement les plus célèbres, les plus appréciés et les plus ancrés dans les mémoires depuis des siècles...

Hercule Poirot & Miss Marple
Pyrame & Thisbé
Roméo & Juliette
Sherlock Holmes & John Watson

10 questions
5267 lecteurs ont répondu
Thèmes : amants , amour , littératureCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..