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Critique de Ziliz


Ziliz
20 septembre 2020
Si l'auteur parlait de Jésus dans 'Soif' (2019), il n'en est pas directement question ici, malgré le titre de la nouvelle.
Amélie Nothomb évoque juste brièvement le tableau éponyme de James Ensor, exposé au musée Getty de Los Angeles.
Et le clou dont il est question peut faire penser au Christ, éventuellement.

L'histoire est celle de Salvator, entre 1979 et 1999 - jeune homme ingrat, méprisable, pathétique, égoïste et mollasson mais néanmoins ambitieux, dont le destin bascule à vingt ans.

Cette nouvelle, initialement parue dans ELLE, compte moins de 50 pages et m'a pourtant paru beaucoup plus riche que nombreux romans de Nothomb (notamment parmi ses plus récents, mais je suis loin d'avoir lu toute son oeuvre).
On retrouve le vocabulaire riche et les jolies tournures de cette auteur si prolixe, qui peuvent épater lorsqu'on la découvre. Et qui lassent aussi, lorsqu'il s'agit d'un simple enrobage autour d'une intrigue maigrichonne. Alerte : poudre aux yeux ! balance ton sable ! ♪♫
Il s'agit d'un conte cruel, plein de rebondissements, où encore une fois, l'auteur ne ménage pas son lecteur. Les personnages sont extrêmes (tordus, pervers, ou charmants), ils dégoûtent ou ravissent. On trouve un ogre/méchant, une princesse, des épreuves rédemptrices, etc.

« Elle avait une voix couleur de jour et des yeux couleur de nuit. »
Avec cette phrase, je peux exprimer mes sentiments ambivalents à l'égard des textes de cette auteur : je suis à la fois bluffée (joli, envoûtant) et agacée (préciosité niaise, fausse originalité).

Bonne surprise cette fois ! Merci la Boîte à Livres de JSM !
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