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Si l'auteur parlait de Jésus dans 'Soif' (2019), il n'en est pas directement question ici, malgré le titre de la nouvelle.
Amélie Nothomb évoque juste brièvement le tableau éponyme de James Ensor, exposé au musée Getty de Los Angeles.
Et le clou dont il est question peut faire penser au Christ, éventuellement.

L'histoire est celle de Salvator, entre 1979 et 1999 - jeune homme ingrat, méprisable, pathétique, égoïste et mollasson mais néanmoins ambitieux, dont le destin bascule à vingt ans.

Cette nouvelle, initialement parue dans ELLE, compte moins de 50 pages et m'a pourtant paru beaucoup plus riche que nombreux romans de Nothomb (notamment parmi ses plus récents, mais je suis loin d'avoir lu toute son oeuvre).
On retrouve le vocabulaire riche et les jolies tournures de cette auteur si prolixe, qui peuvent épater lorsqu'on la découvre. Et qui lassent aussi, lorsqu'il s'agit d'un simple enrobage autour d'une intrigue maigrichonne. Alerte : poudre aux yeux ! balance ton sable ! ♪♫
Il s'agit d'un conte cruel, plein de rebondissements, où encore une fois, l'auteur ne ménage pas son lecteur. Les personnages sont extrêmes (tordus, pervers, ou charmants), ils dégoûtent ou ravissent. On trouve un ogre/méchant, une princesse, des épreuves rédemptrices, etc.

« Elle avait une voix couleur de jour et des yeux couleur de nuit. »
Avec cette phrase, je peux exprimer mes sentiments ambivalents à l'égard des textes de cette auteur : je suis à la fois bluffée (joli, envoûtant) et agacée (préciosité niaise, fausse originalité).

Bonne surprise cette fois ! Merci la Boîte à Livres de JSM !
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Salvator rêve de réussite, avec des ambitions à l'aune de ses frustrations. Son égoïsme, son orgueil et son cynisme indisposent son entourage, ainsi que le lecteur. Il parvient cependant à trouver grâce aux yeux d'un lointain aïeul fortuné dont il espère hériter.
Que de revers de fortune dans cette fable ! Les choses ne se passent pas comme calculé par Salvator, sans toutefois que le lecteur ne puisse se réjouir longtemps de ses malheurs, d'autant qu'il se rachète une conduite et change de vie.

Salvator nous fait penser à Docteur Jeckyll / Mister Hide, des aspects de l'histoire rappellent La Belle et la Bête et d'autres évoquent La belle aux bois dormant.

Le clou de l'histoire est pour la fin, même si on le devine avant.

J'ai trouvé cette nouvelle plaisante à lire, mais avec le recul je m'interroge sur son/ses message(s) sans parvenir à en trouver (pas sûr qu'il y en ait…) !
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Après avoir lu pendant 10 ans environ chaque nouveauté d'Amélie Nothomb , il est surprenant de replonger sans transition dans ce court texte publié en 2004 , c'est à dire après Antéchrista et avant Biographie de la faim. On se rend compte que son style a quand même bien évolué , qu'il est aujourd'hui encore plus élégant et raffiné. En revanche , il se passe davantage de choses dans les 45 pages de cette nouvelle que dans la majorité de ses derniers romans.
L'histoire commence par présenter Salvator , principal protagoniste , qui a un besoin irrépressible de devenir riche et de réussir socialement. Il commettra l'impensable ( qui inclue la rencontre entre un clou et un crâne de nourrisson ) et partira à Hong Kong fonder une société vendant des parapluies. En quelques pages l'auteure nous emmène ensuite à Paris puis Bruxelles et Malines en Belgique. de nombreuses rencontres jalonneront le court parcours de Salvatore qui nous est ici conté. Et les cinq sens joueront un rôle particulièrement important durant la dernière intrigue sentimentale , tout à fait étrange , au centre de la seconde partie du récit. Difficile d'en dire plus sans trop en raconter.
Il ne s'agit certes pas de l'oeuvre majeure d'Amélie Nothomb , mais d'une agréable gourmandise. Quant au champagne, sans couler à flots , il fait bien sûr lui aussi brièvement partie de l'aventure.
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Les 'petits' livres de Nothomb se dégustent comme un délicat chocolat belge, comme un thé rare japonais ou un champagne divin, un Veuve-Clicquot de préférence, et là où d'autres lui reprochent de les laisser sur leur faim, je salue l'exquise Amélie pour ne jamais nous laisser atteindre la satiété !
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Un très joli mini-roman à lire à Pâques.
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Je ne suis pas un grand fan de la prose d'Amélie Nothomb : dès que je commence un de ses romans, il me tombe des mains. N'aimant pas l'échec, je me suis dit que cette nouvelle serait une bonne idée quand je l'ai vu dans une boîte à livres. Effectivement, pour le coup, j'ai accroché. Malgré le manque d'empathie éprouvé pour le personnage principal, le récit est suffisamment tragique et l'histoire assez horrible pour moi.
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Le titre de cette nouvelle est celui d'un tableau de James Ensor.
Amélie Nothomb a offert cette nouvelle au magazine "Elle" en 2004, c'est pourquoi vous ne la trouverez pas chez votre libraire, même si elle se présente comme un modèle réduit d'un classique roman Albin Michel.
Peu de pages, 46, Histoire simple et peut-être même trop simple avec une intrigue un peu trop simpliste puisque le dénouement se devine très, trop tôt. Mais bon, ce n'est, sans vouloir dénigrer le genre, qu'une nouvelle.
L'ensemble reste correct et sympa à lire. Salvator n'est pas un personnage simple. Sa rencontre amoureuse, encore moins et le clou de l'histoire.......
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Vite lue, eu égard à son son mini-format, la nouvelle L'Entrée du Christ à Bruxelles, m'a essentiellement donné l'envie de découvrir la toile de James Ensor. Quant à l'intrigue, qui semblait en promettre davantage, se dilue dans une fin romantique et téléphonée. Il n'empêche que l'écriture est agréable, déjà subtile et encore facile.
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Ayant lu pas mal de roman d'Amélie Nothomb, notamment les premiers, j'ai été assez content de tomber sur cette courte nouvelle.

Néanmoins, il faut avouer que l'histoire sent vraiment le déjà-vu, et encore heureux que le style de Nothomb sait l'enjoliver un peu, parce que bailler d'ennui avec moins de 50 pages - de petit format, qui plus est - est quand même assez risible.

J'oublierai rapidement cet épisode pour éventuellement relire ce qu'elle a déjà fait, et en mieux.
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Une petite nouvelle qui se lit vite, très vite, trop vite, mais qui reste un pur produit «nothombien». Il est certes facile de deviner certains éléments avant la fin toutefois on lit cette nouvelle avec appétit.
L'univers loufoque de l'auteur transparaît dans chacune de ses phrases, chacun de ses mots et cela nous plaît à ravir !
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