Salvator rêve de réussite, avec des ambitions à l'aune de ses frustrations. Son égoïsme, son orgueil et son cynisme indisposent son entourage, ainsi que le lecteur. Il parvient cependant à trouver grâce aux yeux d'un lointain aïeul fortuné dont il espère hériter.
Que de revers de fortune dans cette fable ! Les choses ne se passent pas comme calculé par Salvator, sans toutefois que le lecteur ne puisse se réjouir longtemps de ses malheurs, d'autant qu'il se rachète une conduite et change de vie.
Salvator nous fait penser à Docteur Jeckyll / Mister Hide, des aspects de l'histoire rappellent La Belle et la Bête et d'autres évoquent La belle aux bois dormant.
Le clou de l'histoire est pour la fin, même si on le devine avant.
J'ai trouvé cette nouvelle plaisante à lire, mais avec le recul je m'interroge sur son/ses message(s) sans parvenir à en trouver (pas sûr qu'il y en ait…) !
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