Ce livre ne m'a pas vraiment plu.
C'est l'histoire d'Amélie qui va travailler dans une entreprise japonaise.
Le roman est bien écrit et assez drôle. Amélie n'arrête pas de faire des bêtises. Certaines sont vraiment graves parfois, malgré tout, l'auteure arrive à nous faire rire avec son langage et sa façon de raconter .
C'est un peu tragique qu'elle finisse par nettoyer les WC alors qu'elle devrait être comptable ou peut-être dans la section produit laitiers si il n'y avait pas eu Fubuki, mais, grâce à l'écriture elle tourne cela d'une façon comique !
Amélie use beaucoup de l'ironie par exemple le nom du vice-président, Monsieur Omochi, est inspiré d'un gâteau de riz collant que l'auteure adorait quand elle était petite, ce qui le représente étant gros et gras.
Elle tourne au ridicule, grâce à Monsieur Omochi par exemple, le monde du travail au japon. Cependant elle réfléchit et arrête de se moquer quelques fois, elle se met sur pause, décortique et explique au lecteur la société au Japon. Ce n'est pas vraiment le genre de roman que je lis habituellement c'est donc peut-être pour cela que je n'ai pas vraiment aimé.
D'autre part le langage du personnage principal est un peu difficile, il y a des mots, si je n'avais pas eu mon dictionnaire je n'aurais pas tout compris.
Le titre de ce livre provient de l'ancien protocole impérial nippon, ou il est stipulé que l'on s'adressa à l'empereur avec «
Stupeur et Tremblements ». Car au Japon, pour chaque situation il y a un protocole montrant et expliquant comment se comporter. L'auteur met donc l'accent sur cela tout au long du livre. Il faut vraiment comprendre et apprendre cela pour pouvoir survivre au Japon.
Pour finir je n'ai pas eu l'impression de lire un roman autobiographique, c'était très agréable.