J'ai presque honte de le dire, c'est mon premier
Amélie Nothomb. Oui, juste maintenant. Et oui, je regrette amèrement d'avoir raté ça. Mais quel bonheur de m'être enfin lancée ! Ah ! Dès les premiers paragraphes, dès les présentations j'étais cuite, totalement sous le charme de cette petite stagiaire. Comment dire ? On ne peut que prendre un plaisir sadique (japonais, oserait-on ?) à suivre sa déchéance. Oh, bien sûr, on rit et on compatit, mais on attend toujours, avec avidité et un petit sourire, encore, la chute ; et la suite de la chute. C'est une longue défenestration. le pied total. Une contemplation sereine et ravie des étages qui défilent dans l'exact sens inverse de l'ascension sociale convoitée. J'ai ri. C'est dignité, cette rectitude, cette humiliation accueillie dans la chute. C'est presque plus japonais que les Japonais. Et quel humour. Voilà, j'ai ri.
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