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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Nouvelle aventure de Laurence et de Téméraire que j'ai une fois de plus pris beaucoup de plaisir à découvrir. Outre nos deux héros qui, par leur personnalité comme par leur relation, m'enchantent, j'apprécie vivement cette réécriture des guerres napoléoniennes avec l'introduction de dragon de guerre.

Comme dans les autres tomes, celui-ci est divisé en trois parties et se déroule immédiatement après le tome 2. Pour cette raison, je déconseille de lire ces tomes sans l'ordre prescrit, cela n'aurait aucun sens.
On suit donc Laurence et Téméraire encore en Chine, venant de se faire de Lien un ennemi terrible. Alors qu'ils semblent coincés dans ce pays, une mission hautement improbable leur parvient. On les dépêche, eux qui sont si loin, à se rendre à Constantinople pour récupérer trois oeufs destinés à l'Angleterre. Si une petite faiblesse de l'intrigue fait qu'on ne lève pas le doute sur cette décision qui semble à tous improbable, on a surtout l'occasion une fois de plus de parcourir le monde à leur côté. En effet, après l'immense empire chinois, c'est parti pour l'Asie centrale, la route de la soie et ses dangers jusqu'à Constantinople. de là, direction l'Angleterre. Mais cela va sans dire, en traversant l'Europe en pleine guerre, peu de temps après Austerlitz et avec la bataille de Iéna qui se profile.

L'autrice réinterprète les célèbres batailles napoléoniennes tout en leur conservant tout leur sel. Ceci, entrecoupées d'aventures qui fait que nos amis n'ont pas le temps de s'ennuyer. Si on peut déplorer quelques longueurs par-ci, par-là, cela reste minime en comparaison de l'histoire qui nous procure un très bon moment de lecture.

J'ai hâte de découvrir les prochaines aventures de ce duo, que ce soit par les nouveaux mondes à explorer mais aussi cette lutte d'émancipation qui se profile.
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S'il y a un coup de chapeau à tirer à l'auteur ici, c'est l'excellente maîtrise du contexte politique et historique de l'époque. Les batailles décrites suivent la réalité, hors le fait qu'elles ont, comme atout stratégique, des dragons...

C'est toujours très bien écrit. J'ai malgré tout un peu moins accroché qu'aux deux précédents, cela m'a paru plus décousu, eût égard aux nombreux "miles" parcourus depuis la Chine en passant par la Turquie et en arrivant en Allemagne et en Autriche. L'intervention des dragons sauvages et leurs sales caractères est amusante dans un contexte relativement sombre dans l'ensemble (je ne compte plus les pertes en hommes dans l'équipage de Téméraire, ni les milliers de morts dans les diverses batailles...).

Cela reste donc un très bon moment de divertissement. Juste une remarque : je n'ai pas compris à la fin que j'étais arrivée "à la fin". Tomber sur l'habituel épilogue en forme de plaidoyer, ici, contre l'intelligence des dragons sous forme de lettre, m'a surprise, voire frustrée. Je me doute bien que c'est pour qu'on saute sur le tome suivant. Ce que je ne vais peut-être pas faire tout de suite, lol !
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(Note réelle : 3.75 étoiles).

Ce tome 3 offre beaucoup moins d'unité, de lieu ou d'ambiance, que les deux précédents : on y voyage autant que dans un James Bond (on commence à Macao, puis on suit la Route de la Soie, avant d'arriver à Constantinople, de passer en Autriche, puis en Prusse, avant de terminer sur les rivages de la Baltique) et on passe d'une ambiance exotique à la noirceur des guerres européennes de la Quatrième Coalition.

J'ai eu peur, au début, de retrouver la structure du tome 2, mais le voyage vers Constantinople fait un peu plus du tiers du livre « seulement » (ce que je trouve encore un peu trop long, personnellement). Par contre, la partie se déroulant dans cette ville, si elle est intéressante, est à mon sens trop courte, ce qui se révèle un poil frustrant.

Alors que le tome 2 accusait un relatif déficit d'action militaire (il ne faut pas oublier que le cycle, en plus d'être une uchronie de Fantasy, est aussi -et peut-être avant tout- de la Fantasy militaire et de la Flintlock), on retrouve, dans la deuxième moitié du roman, les batailles très immersives qui faisaient (du moins pour moi) l'intérêt du tome 1. Naomi Novik a bien intégrée la documentation en histoire militaire qu'elle mentionne en postface, et a parfaitement rendu les enjeux et l'atmosphère de la Campagne de Prusse et Pologne de 1806.

Un gros intérêt de ce tome 3 est enfin d'introduire deux personnages, un humain (Tharkay) et une dragonne (Iskierka), à la fois très intéressants et qui auront un rôle plus (la seconde) ou moins (l'anglo-népalais) grand à jouer dans les tomes suivants du cycle.

Je reste sur une impression relativement mitigée, toutefois : une grosse première moitié du livre est soit, pour moi, d'un intérêt relatif (passages sur la Route de la Soie), soit intéressante mais trop courte (passages dans l'empire Ottoman), tandis que la seconde moitié correspond tout à fait à mes attentes en matière d'uchronie de fantasy Napoléonienne à dominante militaire. Malgré tout, j'ai hâte de lire la suite des aventures de notre duo de protagonistes de choc… qui n'en est plus tout à fait un. Car ce sont désormais deux dragons et deux capitaines qui vont se partager la vedette, si j'ai bien tout saisi…

Retrouvez la version complète de cette critique sur mon blog.
Lien : https://lecultedapophis.word..
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Nous avions quitté Téméraire, Lawrence et l'équipage en Chine, après des tentatives d'assassinats ratées contre l'Empereur chinois et l'officier britannique et qui ont vu triompher l'amitié entre l'homme des Aerial Corps et le Dragon de sa Majesté. Nos héros n'ont pas le temps de se reposer sur leurs lauriers et de profiter du repos du guerrier.

Effectivement, une mission de première importance impose un retour rapide à notre compagnie hétéroclite. Il leur faut récupérer 3 oeufs de reptile et les convoyer en toute sécurité dans les bras accueillant de la Mère patrie. le retour par voie maritime tombe à l'eau… Leur porte-dragon a pris feu et de graves avaries exigent de longues réparations. Seule alternative : La Route de la Soie.

La construction du roman présente de fortes similitudes avec le précédent, tout au moins dans une première partie : un trajet à tire d'ailes à travers des contrées exotiques, saupoudré d'un ou deux obstacles pour pimenter l'ambiance et le suspens.

Nous y retrouvons les points très positifs soulignés auparavant : le lecteur voyage dans des pays éloignés. Naomi Novik propose un récit empreint de beauté, de dépaysement, d'imagination et d'ingéniosité. L'adaptation des moeurs, de la flore et de la faune rencontrés en chemin aux reptiles volants est toujours aussi impressionnante de trouvailles et de créativité. Les interactions avec les dragons indigènes engendrent des scènes drôles et mouvementées. Dans Par les chemins de la Soie, ce sont essentiellement des dragons sauvages dirigés par Arkady.

Mais, le trajet jusqu'à Constantinople n'occupe finalement qu'une part restreinte du roman. Notre équipage parvient sur les rives du Bosphore afin de récupérer les 3 oeufs auprès de l'ambassadeur… qui est mort. L'argent du paiement a disparu ainsi que tout le personnel plénipotentiaire. La nature du récit change, fini les paysages et les petits tracas, place aux intrigues de palais et tractations politiques.

Ici aussi, la ressemblance avec le tome précédent s'impose à l'esprit : Téméraire, Lawrence et les autres membres de l'équipe sont les « invités » du sultan. La prison dorée est à l'ordre du jour et la perspective de revoir les Iles britanniques s'éloigne au fil des jours. Toute cette partie s'achève plutôt rapidement. L'audace paie et nos aventuriers s'empressent de reprendre les airs pour ramener le précieux chargement, un seul hic : traverser l'Europe à la fin de l'été 1806… à la veille de la bataille de Iéna (octobre 1806). Bien entendu, ils ne peuvent échapper au conflit et s'engagent aux côtés de la puissante Prusse pour combattre l'ennemi de l'Angleterre : Napoléon.

Certes, la sensation de déjà lu existe cependant, le rythme est plutôt enlevé pour notre dragon céleste, alors, celle-ci s'estompe relativement vite avec l'arrivée à Constantinople. Les combats qui occupent l'autre moitié du roman sont prenants et intenses. le lecteur vibre à l'unisson de Téméraire.

J'avais déjà apprécié le travail de Naomi Novik sur tout ce qui est combat lors du tome d'ouverture, Les dragons de sa Majesté. Je suis assez impressionnée par la qualité de retranscription de la bataille de Iéna et de la prise des places fortes après le raz de marée de la Grande Armée. Je rassure les lecteurs, il ne s'agit en rien d'un compte-rendu militaire. Les chapitres sont beaucoup plus vivants, et l'apport des escadrilles de dragons y a été réfléchi avec beaucoup de créativité et de logique. J'avais presque l »impression de voir évoluer des hélicoptères de combats en soutien aérien, que ce soit dans l'offensive ou dans les actions défensives, le tout sans anachronisme visible. Chaque fois, l'auteur a songé à intégrer une touche liée à la mentalité des troupes en présence. du très beau travail.

Critique plus complète sur mon blog
Lien : https://albdoblog.wordpress...
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Salut les Babelionautes
En Attendant de recevoir les tomes huit et neuf de la Saga Téméraire je redécouvre le plaisir que m'avait apporté ma première lecture.
J'ai eu la chance de rencontrer Naomi Novik lors des Imaginales 2012 et sans avoir lu les résumés je mettais offert les sept premier tomes.
Nous avions laissé le capitaine Will Laurence et Téméraire sur le point d'embarquer pour le long voyage de retour.
Mais un message de l'Amirauté Britannique leur enjoint de se rendre a Constantinople pour récupérer et convoyer deux oeufs de Dragon.
La mission étant urgente ils décident de l'effectuée a dos de Dragon, mais rejoindre Constantinople même en volant n'est pas une promenade.
Ils adjoignent a leur équipage un guide, celui la même qui a transmis leur ordre.
Tharkay, puisqu'il s'agit de lui, est un métis Anglais/Népalais qui est rejeté par les deux peuples qui sont a l'origine de sa naissance.
Comme Tatooa je suis impressionné par Naomi Novik par sa maîtrise du contexte politique et historique de l'époque tout en écrivant une Uchronie.
La Campagne de Russie a dut lui demandé beaucoup de documentation pour éviter les erreurs Historique et le récit n'en n'a rien perdu lors de sa traduction par Guillaume Fournier.
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Retour de l'action dans ce 3ème tome. Un démarrage immédiat. Un enchaînement d'aventures, d'action, la bataille d'Iéna revue et corrigée. Un très bon point avec l'entrée en scène de nouveaux personnages moins lisses et de nouveaux dragons de caractère. Ce 3ème tome a vivement relancé mon intérêt pour la série.
Merci
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Téméraire, le dragon céleste et son équipage se prélassent en Chine. Néanmoins, ils se languissent du pays quand leur parvient un message de l'Amirauté. L'Angleterre a acheté trois oeufs de dragons au Sultan Selim III. Will Laurence, Téméraire et son équipage doivent les récupérer et les convoyer jusqu'à Dunbar, avant éclosion.

Troisième tome des aventures draconiques au temps des guerres napoléoniennes. Si Naomi Novik avait enfermé les protagonistes dans un bateau pour la précédente aventure, elle fait ici le contraire ! C'est en vol que Téméraire va couvrir les milliers de kilomètres qui séparent Constantinople de Macao. Les personnages vont affronter les dangers de cette traversée continentale : pillards, tempête de sable, chaleur. Ils atteindront leur mission avec des pertes, mais surtout : les oeufs ne seront pas remis. Pourquoi ?
Avec un certain sens du spectacle, l'auteur réussit à nous maintenir en haleine tout au long du livre. de véritables surprises, bonnes ou mauvaises, le parsèment. Mais en voulant raconter les aventures de cet équipage draconique d'un côté et l'avancée de Napoléon de l'autre, l'auteur s'enlise un peu. La traversée d'un continent, les affres de l'administration, pour remporter les oeufs. Rajouter une autre traversée et une guerre en prime c'est trop. La trame est sympathique, les références historiques sont intéressantes, mais le tome sur la guerre à mener aurait été meilleur à part. L'auteur s'essouffle, malgré quelques jolies surprises.
Les nombreux personnages sont toujours aussi sympathiques. Will Laurence représente la "raison" de la série, tempérant les idées et la philosophie du jeune Téméraire. Naomi Novik le fait apparaître plus naïf, sous un ton plus humoristique. Si dans le ton général ça surprend, on se sent aussi plus proche de ce dragon. Celui-ci se comporte comme un enfant, voire comme un adolescent. Les personnages secondaires sont bien écrits, en particulier le mystérieux guide Tharkay et l'équipage de Téméraire. Ceux-ci, de plus en plus nombreux, prennent de l'importance au fil du récit. Par exemple, ce cuisinier chinois, Gong Su qui sait imposer sa présence en préparant des ragoûts à partir de rien, que ce soit pour les dragons ou pour les hommes.

Une petite baisse de régime pour cette troisième aventure. Tout était prévu pour que ça fonctionne. Un long trajet, des périples, de l'exotisme. Mais à vouloir trop raconter, l'auteur s'est empêtré. A lire en prenant son temps, pour déguster le suivant.
Lien : http://temps-de-livres.over-..
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Le dernier vrai bon tome avant que la série ne s'essouffle... Malheureusement, à partir du suivant, on sent que les choses s'émoussent.
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Tome 3 toujours à la hauteur, assez drôle dans la digne lignée des deux premiers
De l'humour, de l'action et des confrontations Napoléoniennes.
Un savant mélange plus qu'agréable à lire
Lien : https://www.babelio.com/ajou..
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Enfin je reprend plaisir à suivre les péripéties de Téméraire!! Après la grosse déception du tome 2, celui-ci est plein d'aventures, tout en ayant tout de même quelques moment de calme qui nous permettent de réfléchir, par exemple, sur la condition des dragons en Angleterre. Et j'ai adoré la petite Iskierka! Elle n'apparaît qu'à la fin du tome mais on se doute tout le long de l'histoire de ce qu'il va se passer... Bref, plein de rebondissement, selon moi pas de réelles fausses notes comme j'ai pu le constater dans le tome 2 :) Lu avec grand plaisir!
Lien : http://les-livres-de-maya.ov..
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