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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Difficile d'exprimer mieux la quintessence de ce livre que ne l'a déjà admirablement fait ici Cathy Borie, et je vous invite donc à lire sa chronique* si vous souhaitez avoir un aperçu pertinent de cette oeuvre particulière.

En attendant, je me permettrai de la citer : "humour grinçant", "désespoir poli", "entre réalité banale et univers déjanté"... En ajoutant que personnellement, j'ai eu du mal à entrer dans ce récit volontairement hachuré, insidieusement angoissant de par son ambiance de décadence morose et son obsession pour la collapsologie climatique.

* et ses livres !
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Autour du fil conducteur d'une prochaine fin du monde, Jenny Offill décline de courtes variations qui s'incarnent dans le personnage de Lizzie, une bibliothécaire new-yorkaise qui peine à ne pas être débordée par son travail, son fils, son frère, ses courses et l'écho constant d'un monde à la dérive.
On découvre petit à petit la vie de ce personnage féminin qui porte sur les épaules tellement d'angoisses, que l'on se demande quand elle va s'effondrer. Pas d'apitoiement toutefois, le ton reste léger alors qu'elle doit être une mère parfaite pour son fils, sauver son frère de la dépendance et de la dépression, répondre aux messages de survivalistes tous plus inquiétants les uns que les autres et rester en empathie avec son entourage.
Si la forme, décousue et morcelée, convient à ce contenu, composé de bribes de réflexions, de morceaux de vie, de courts dialogues d'un humour souvent grinçant, elle ne peut tenir sur la durée et j'ai ressenti pour ma part, une certaine lassitude à la fin du livre.
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Comme le titre l'annonce, ce livre est une atmosphère ou plutôt plusieurs atmosphères même.
Une atmosphère d'urgence par moment lorsque Lizzie est avec Sylvia, son amie pour qui elle travaille sur le climat et qui est dans une tendance de fin du monde.
Une atmosphère plutôt angoissée en famille, entre son mari, son fils et surtout son frère malade et ancien toxico aux médicaments.
Une atmosphère plus ou moins déjantée et décalée au quotidien au travers de rencontres avec les gens qui viennent à la bibliothèque où travaille Lizzie avec toute leur vie sur le dos tels des escargots et parfois, c'est un peu lourd à porter tout seul alors ils s'expriment et c'est drôle...
Bref, avec un style auquel il faut quand même s'habituer car ce sont de tout petits paragraphes qui sautent d'un sujet ou d'une personne à l'autre très rapidement, Jenny Offill nous peint une société un peu perdue et qui surnage comme elle peut souvent au travers de sujets clairs et graves comme le dérèglement climatique et ce que l'on va laisser à nos enfants et des sujets sous-entendus mais tout aussi graves comme l'élection de Trump (jamais cité mais, à mes yeux en tout cas, bien présent en filigrane), qui entraîne l'avènement de la haine sans fards.
Une chronique donc d'une bibliothécaire à travers ses rencontres du quotidien et c'est ma foi plutôt réussi malgré un style d'écriture particulier.
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Merci aux éditions Dalva pour cet envoi!

J'ai eu un peu de mal à entrer dans le récit, car on est plongé directement dans un déroulement continu de courtes pensées posées brutes sur le papier. de la pure instantanéité. On ne peut pas réellement se raccrocher à une temporalité de type journal intime même si cela y ressemble un peu. Il n'y a donc pas non plus vraiment de contrat avec le lecteur qui permettrait de savoir à quoi s'en tenir.

Chronique désabusée sur le monde et la vie quotidienne dans un temps où tout va plutôt mal à vrai dire, entre la planète qui part à volo, son frère dépressif, les vicissitudes de la vie de maman et le quotidien. Réflexions sur la vie, scènes absurdes, bouts de tests pêchés ici ou là, parfois cela donne même l'impression qu'on est au degré zéro de l'écriture, ce qui est en soi une prouesse puisqu'il ne s'agit pas de faits réels mais bien d'une fiction. Je me suis dit pendant un bon bout de temps que du quotidien cynique qui fait rire j'en connaissais du meilleur (Le Discours, Journal de Bridget Jones...) ; mais finalement j'ai trouvé que le livre gagnait en intérêt dans les trois dernières parties, parce qu'il y a une sorte de fil conducteur qui émerge un peu et auquel on peut se raccrocher. J'en sors mitigée.
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Bien qu'écrit en 2020, le style fait penser aux romans américains des années 70. A coup de phrases courtes, paragraphes juxtaposés, ni roman, ni journal intime, mais n'est pas Dos Passos qui veut.
A moins que ce soit la traduction qui rend l'ensemble plat?
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