La bénédiction inattendue, avec sa magnifique couverture, offre sept nouvelles dans lesquelles on retrouve la même narratrice.
Difficile de dire où commence la fiction et quelle part occupent les éléments autobiographiques dans ces histoires. Il y est question d'écriture, de rapport avec l'amant, l'enfant, à soi-même aussi.
Ça n'est peut-être pas l'oeuvre la plus marquante de
Ogawa Yoko. Mais il s'en dégage néanmoins cette aura diaphane et presque irréelle qu'on retrouve dans l'ensemble de son oeuvre. L'auteure décortique avec finesse la psychologie de ses personnages et ne recule pas devant les pensées de prime abord saugrenues qui passent par la tête de la narratrice. En même temps, à qui est-ce que ça n'arrive pas de réfléchir à des choses bizarres ou d'opérer des associations mentales inédites ou étranges?
En toute subjectivité, je recommande donc cette Bénédiction inattendue aux aficionados de
Ogawa ou de la littérature japonaise mais également à tout lecteur/lectrice avide de découverte.
Commenter  J’apprécie         210