L'effet miroir m'a fait prendre conscience de la profondeur du trou dans lequel j'étais en train de m'abîmer.
Mais j’ai mis quinze ans à comprendre que le plus dur, dans la vie, est de rester soi-même face aux autres qui sont si nombreux, parce qu’il faut apprendre à savoir qui on est pour soutenir sans flancher le regard des autres.
Il n'y a pas de sot métier mais il y a quand même des boulots de connasse
Mon vêtement restait mon dernier rempart contre mon infortune, la dernière surface d'expression d'une certaine forme de dignité.
Rien ne me comble jamais vraiment, parce que j'ai manqué de tout et que ça reste en moi.
Moi j'étais déjà vieille avant d'avoir eu des seins. J'étais pressée de voir la fin, d'avoir l'épilogue parce que je savais que j'y parviendrais.
Les histoires d'amour finissent mal en général, mais la bonne nouvelle, c'est qu'un amour qui meurt laisse la place à la chance. Celle de tout refaire. En mieux.
J'ai pensé si on suit ton raisonnement, maman, on brule Shakespeare et Proust et Huysmans, et tous les autres, les majeurs, les vrais prêtres du monde. Les écrivains sont la preuve tangible de l'existence de Dieu. Parce qu'ils transcendent, qu'ils touchent à l'universel. Les jours où les hommes auront fini de lire les livres, c'est Dieu qu'on enterrera.
Le pouvoir est l’héritage des calmes.
Et, depuis lors, je me suis jurée de ne plus jamais m’arrêter à la surface des gens.