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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Challenge petits plaisirs 35/40

Les élèves de l'école Shibusen fauchent les âmes souillées des criminels inscrits sur la liste du maître Shinigami. Ils opèrent en binômes, composés d'un Meister et d'une arme démoniaque, qui peut prendre forme humaine. Si cette dernière avale 99 âmes, plus une de sorcière, elle accède au rang de Death Schythe.

On suit les péripéties de trois de ces duos : Maka, armée de sa faux, le cool Soul Eater ; Black*Star, le ninja encore moins discret que Naruto, avec Tsubaki ; et enfin Death the Kid, le fils du Shinigami, maniaque incurable de la symétrie, assisté de ses pistolets Patty et Liz. Notre histoire débute alors que Soul Eater est sur le point d'avaler sa dernière âme de sorcière…mais les choses ne vont pas se passer comme prévu, vous vous en doutez.

Le renouveau du genre est là, toujours animé de belles valeurs, mais centré sur la mort et très cynique dans l'humour. Ça commence doucement. L'auteur pose ses personnages principaux, tous charismatiques, drôles et bien sentis, à travers de petites aventures auto-conclusives bien rythmées. Il faudra attendre le deuxième, voire troisième, volume pour que l'histoire démarre pour de vrai. J'adore le style graphique innovant, très spécial mais qui apporte un vrai plus.

Un léger bémol cependant, quelques pages avec des filles dénudées qui n'apportent pas grand chose à l'intrigue et qui ne reflètent pas le manga. Pour avoir lu le premier arc il y a quelques années, il me semble que ça s'estompe sur les volumes suivant.
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- Vague de folie sous une lune glauque 🌛

-critique de toute la série-

Je me replonge dans ce manga que j'avais commencé ado mais malheureusement lâché par flemme de suivre la publication des nouveaux chapitres, et c'est une super redécouverte !

L'histoire est relativement basique pour un shonen, mais efficace et avec tout de même pas mal de rebondissements et d'originalité qui contribuent à donner une atmosphère à la fois dérangeante et rafraîchissante à ce manga.
Mais ce qui en fait principalement la qualité, c'est le style graphique et l'écriture des personnages.

Le casting assez restreint pour un manga permet de faire réellement briller chacun des différents acteurs. Évidemment, tout le monde n'est pas logé à la même enseigne, et il est évident que les personnages les plus importants bénéficient de plus de développement et d'attention de la part de l'auteur (grosse pensée pour Kid, Maka, Stein et Medusa qui sont vraiment géniaux), il n'en reste pas moins qu'on a jamais l'impression de perdre notre temps lorsque l'histoire se concentre sur ses personnages secondaires. Tous sont attachants, intéressants, charismatiques chacun à leur manière, et leurs relations nuancées et crédibles sont très bien écrites. Seule ombre au tableau qui mérite d'être mentionnée : black star. Membre du quatuor de personnages centraux de l'histoire, il est malheureusement IMBUVABLE les deux premiers tiers de l'histoire… certes, il est censé être agaçant, prétentieux et loufoque, mais ces traits sont si abusivement marqués -et avec trop peu de contrebalance- qu'il en devient vraiment un personnage désagréable et pénible, dont chaque apparition est source d'agacement, ce qui n'est clairement pas la volonté de l'auteur étant donné la relation qu'a Black star avec les autres, la façon dont ils le traitent, et évidemment l'attention et la longueur avec laquelle ses péripéties sont traitées. Bien heureusement, il se rachète plus ou moins après les deux premiers tiers de la saga, et devient tolérable (ouf)

Ce qui fait le principal de la puissance de ce manga, c'est sans aucun doute le style graphique, et je ne suis absolument pas d'accord avec ceux qui disent que la qualité visuelle des premiers tomes est à jeter. Évidemment, le trait est plus approximatif et le découpage moins efficace que dans les tomes suivants, mais on découvre dès le début un parti pris très cartoon, anguleux et stylisé, qui permet de donner une atmosphère absolument unique à cet univers et ses personnages. le monde de soul eater est dynamique, vivant, atmosphérique, avec une ambiance très immersive et vibrante. le chara-design est impeccable : chaque personnage, du plus important au plus insignifiant est détaillé avec soin. Les scènes d'action sont dynamiques et portées par un style qui permet de réellement valoriser la démesure et l'agilité du ballet martial auquel se prêtent les personnages. La cerise sur le gâteau, c'est la fluidité et la cohérence avec lesquelles le dessin passe du dénuement incisif d'un coup direct aux méandres psychédéliques des scènes de « folie », qui incarnent violemment cette notion d'incompréhension, d'inhumanité et de puissance malsaine.

En bref, une oeuvre à ne pas manquer pour les amateurs de shonen, avec un univers, des personnages, et un style graphique pleins de personnalité et vraiment uniques
A quand une version « brotherhood » de l'anime ou une éventuelle suite avec nos protagonistes devenus adultes ..? (Svp 🥺)
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Ce n'était pas gagné au début, soyons honnêtes deux minutes. Visuellement, les premiers tomes de Soul Eater offrent une lecture presque forcée, dans l'espoir de voir éventuellement le style évoluer et les personnages gagner en épaisseur. le fan service est alors légion et les chara-design sont assez laids, et je comprendrai que certains ait lâché dans ces eaux là. Mais une fulgurance approche aux alentours du tome 6, moment où l'intrigue décolle vraiment et où l'enchaînement des tomes se fait alors avec un plaisir total. L'ennemi ultime, le Grand Dévoreur, fait son apparition et les enjeux sont alors clairs et précis. C'est à partir de ce point que le rythme devient soutenu et que l'on observe une véritable guerre entre plusieurs factions pour éviter (ou précipiter) l'avènement du Grand Dévoreur.

Et s'il y a bien un tour de force que nous devons reconnaître à Soul Eater, c'est bien celui de faire croire à son public qu'il est un shonen nekketsu basique pour ainsi mieux le surprendre avec des concepts complètement novateurs et originaux. En effet, l'auteur offre à contempler un univers halloweenesque auquel vient se greffer des références au rock et la culture hip hop, dans un melting-pot des plus agréables. À cet univers barré s'ajoute des séquences hallucinantes où le quatrième mur vole complètement en éclat et dont les brisures nous arrivent en pleine face.

L'humour qui, dans ses débuts, est assez balbutiant, joue finalement la carte de la réserve en n'étant finalement moins présent et usant de ses personnages drôles (En l'occurrence, Excalibur) avec parcimonie. En plus d'être une lecture agréable, Soul Eater possède une histoire haletante et bien rythmée car échappant aux classiques arcs hors série ou filler pour se concentrer réellement sur l'intrigue principale.

Au fur et à mesure que l'histoire évolue, les personnages principaux gagnent en charisme et en développement et s'éloignent de leur stéréotypes pour s'offrir une backstory conséquente et des objectifs concrets. Alors que la conclusion approche, il est intéressant de souligner comme la folie et la démence contamine l'oeuvre, saturant l'espace dans certaines cases au point d'emmener nos pauvres protagonistes dans les limbes de leur esprit. Et c'est bien cette descente aux enfers qui nous fait aimer l'univers, autant que ses combats dynamique dont l'impact des coups se fait ressentir à des lieux à la ronde. Voir certains personnages être consumés par la peur, chose à la fois si concrète et si abstraite, nous fait conserver un attachement profond pour eux tout du long.

Le style de Okhubo se façonne à mesure que l'histoire progresse, et c'est un vrai régal que de voir tout le travail accompli depuis le commencent.

Et même si le manga ne démarre clairement pas avec toutes les cartes en main, il arrive on-ne-sait-comment à les retrouver une par une pour les abattre avec fracas durant son final.
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Un premier tome qui pose le contexte et les personnages principaux que nous allons suivre tout au long de cette saga.
Un début de série très prometteur, avec des protagonistes qui paraissent déjà plein de profondeur et d'évolution possible.
Un retour à mes années collège avec cette série un peu oubliée au détour d'une bibliothèque
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Pour qu'une arme démoniaque devienne l'arme du maitre shinigami, il faut qu'elle aspire 99 âmes d'humain et une âmes de sorcière.
Soul et Maka sont à la recherche de ses âmes et aspirent l'âme d'une sorcière qui, en fait, était un chat. Ils doivent donc tout recommencer.

Un manga drôle et sympathique. A lire sans se prendre la tête.
Très chouette même si l'histoire ne commence réellement qu'à partir du tome 4.
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