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Critique de Snarkk


Un essai surfait, mais pas inintéressant. C'est l'occasion pour moi de découvrir Michel Onfray via des écrits datant de près de quinze ans, ce qui autorise un contraste agréable avec ses prises de position récentes, peu dignes de ce que l'on pourrait attendre d'un intellectuel.


Par quoi commencer ? La forme, d'abord. Pour un ouvrage qui fait quelque peu l'éloge des classes populaires ou de ce que l'on appelait autrefois le lumpenprolétariat, je n'ai pu retenir quelques sourires mi-figue mi-raisin devant certaines expressions ou certains mots d'une complexité presque ésotérique, utilisés pour exprimer des idées simples.


Les idées ? Une critique assez juste et féroce des systèmes capitalistes, de leur imbrication dans la vie quotidienne et de leurs effets sur les groupes et les individus. Ce constat sert de rampe de lancement à ce que Michel Onfray appelle sa "philosophie hédoniste". Une idée de la politique à mi-chemin entre la lutte anti-autoritaire et l'exaltation de la liberté individuelle, avec ce que cela peut avoir de concision et de justesse mais aussi de broderies et de méthode Coué.


Au final, c'est un essai qui mérite d'être lu mais n'est pas à considérer comme un indispensable de la philosophie politique. Si les grilles d'analyse proposées sont intéressantes - quoique discutables - on a surtout l'impression de rester à la surface des choses et d'assister à l'éloge d'un idéalisme politique.
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