La sortie d'un livre de
Christine Orban est toujours une fête pour moi. Je réponds toujours présente au rendez-vous. J'aime cette plume sensible, féminine et intimiste.
Tina se voit remettre un paquet de lettres dans un panier alors qu'elle part avec son époux dans le Péloponnèse, fêter leurs vingt ans de mariage.
Des lettres troublantes qui ramènent Tina dans son passé.
Dolce Vita à Athènes, Tina a dix-huit ans et connait ses premiers émois amoureux dans les bras de Marco, un premier amour incandescent, fébrile, imparfait et maladroit.
Et puis Simon…le père de Marco, un homme mûr et séduisant, séduit par Tina au premier regard, il voit en elle la pureté et la possibilité d'un dernier amour. Tina succombe à cet amour clandestin, indécent et brulant.
Une variation amoureuse, une femme, deux hommes à deux âges de la vie, sont-ils vraiment si différents… ?
Si je dois avouer avoir eu du mal à entrer dans l'histoire, cette valse à trois temps, au début un peu balbutiant (à mon goût), il n'en reste pas moins une magnifique illustration des mécanismes de la séduction, de l'emprise et des violences sourdes qui s'installent dans les couples : jalousie dévorantes, harcèlement mais aussi le droit des hommes sur le corps des femmes, qui pour beaucoup semble acquis.
Une mention particulière pour le personnage de Léda que j'ai beaucoup aimé, la sagesse de cette mère et son regard touchant sur sa fille.