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EAN : 9782226449542
288 pages
Albin Michel (26/02/2020)
2.98/5   69 notes
Résumé :
« Je voulais raconter l'histoire d'une attirance irrésistible. Raconter l'échec de la morale confrontée au désir. Raconter un amour déplacé. »
Christine Orban
Que lire après Est-ce que tu danses la nuit...Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (26) Voir plus Ajouter une critique
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Qu'il est difficile de faire un commentaire quand le roman n'a guère été apprécié !
Je vais faire court, comme le souffle romanesque, comme les chapitres. Je ne le sens pas.
Peut-être me suis-je trop identifié à Simon ou pas assez plutôt, je ne sais plus.
J'ai fait un transfert, comme si, au premier regard, j'étais tombé « raide dingue » de la compagne de mon fils qui est au moins aussi jolie que Tina, l'héroïne du roman.
Est-ce que tu danses la nuit ? Voila le principal questionnement de ce père de famille, riche homme d'affaires de 60 ans tombé amoureux fou, à tout laisser tomber, de la chérie de son fils.
Le comportement de Simon m'est apparu aussitôt inepte, stupide et tellement peu crédible.
Le comble, imaginez-vous que, Tina aille danser la nuit avec des jeunes gens plutôt que d'attendre le bon vouloir de cet homme jaloux à s'en rendre malade. Utopique?
Non, Pathétique !
Est-ce que tu danses la nuit ? Ou les divagations peu plausibles d'une gamine qui a succombé aux charmes d'un presque papy de 35 ans son aîné.
Est-ce que tu danses la nuit ? Ou les errements de Marco, sale gâté trop gosse, fils de Simon, élevé par une mère dépressive et abaissé par l'argent d'un père répressif.
« Et Tina, qu'est ce qui l'avait séduite ?... Il avait été là au bon moment, quand elle était triste. C'était l'hypothèse la plus probable.» Me voila rassuré !

Ce triangle amoureux va me faire tourner en rond dans une valse de réflexions toutes aussi mièvres et niaises les unes que les autres. Au fil des pages, j'ai attendu une confrontation, une explication entre le père et le fils, j'ai attendu, attendu, elle n'est jamais venue.
« Il y a des filles dont on rêve, et celles avec qui on dort, il y a des filles qu'on regrette et qui laisse des remords, il y a des filles que l'on aime et celles qu'on aurait pu aimer.
Puis un jour il y a la femme qu'on attendait… »
« Il boira pour oublier, elle dansera pour respirer. »
Ben moi, je vais aller me coucher, c'est plus de mon âge.
Je vous l'avais bien dit que je ne le sentais pas.
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J'aime quand l'amour transgresse les règles, dépasse les bornes, renverse les codes, fait taire le politiquement correct et frise la perfection.
C'est cela que j'ai pressenti en lisant la quatrième de couverture et qui m'a fait craquer en ajoutant cet énième livre sur ma pile aussi haute que la Tour de Babel.

La première partie du livre m'a enivrée, chamboulée, poussée dans mes retranchements, dans ces zones secrètes de mes réflexions que je garde précieusement pour moi.
J'ai aimé être témoin de cet amour bouleversant qui fait fi des âges, des principes moraux et du qu'en dira-t-on.

La suite de la lecture a été aussi belle mais plus douloureuse. Pourquoi les nuages sont-il obligés de venir obscurcir le paradis des amoureux ? Pourquoi la jalousie, l'envie, le sentiment de trahison viennent-ils ternir les délicieux jours d'un amour naissant ? Pourquoi le manque de confiance en soi vient troubler les plus douces émotions au plus profond de nous-mêmes ?
Pourquoi avons-nous de la peine à croire que nous pouvons être aimé pour ce que l'on est ?
Christine Orban, dont c'était ma première lecture, a le style d'écriture que j'aime : Phrases courtes et percutantes qui révèlent les émotions, les transcendent, empêchant le lecteur de tourner en rond et de rester extérieur à l'histoire.
J'ai dévoré ce livre. Avec avidité.
Passionnée par les parallèles d'histoires qui me sont proches.
Est-ce que tu danses la nuit ? Moi oui, et puis je rêve aussi...
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La quatrième de couverture de ce roman est très mystérieuse puisqu'elle se résume à ces quelques mots de l'auteure : « Je voulais raconter l'histoire d'une attirance irrésistible. Raconter l'échec de la morale confrontée au désir. Raconter un amour déplacé. » C'est pourquoi, je vous ai également repris le résumé du livre qui vous en dit un peu plus, sans pour autant vous en dévoiler tous les rouages de l'histoire.

Les premières pages du livre laissent la place à l'imagination du lecteur : sur le physique des personnages, sur les lieux où ils se trouvent,… Et puis, petit à petit, grâce aux lettres que l'héroïne principale a retrouvées, l'histoire se déroule comme une bobine de fil avec un retour dans le passé, plus de 20 ans en arrière.

On y fait la connaissance de Tina, une jeune fille de 17 ans qui termine doucement ses années de lycée et qui vit une relation amoureuse avec Marco, un garçon rebelle de son âge. le tournant de ce récit se fera par la rencontre de Tina avec Simon, le père de Marco, un quinquagénaire séduisant mais qui a un peu perdu le goût de la vie.

En plus des lettres en possession de Tina, son journal intime éclaire le lecteur sur ce triangle amoureux dont la bienséance y verrait un opprobre. Pourtant, l'auteure ne tombe jamais dans le pervers. Ce livre est doté d'un style d'écriture élégant et intriguant et je n'ai pu m'empêcher de souhaiter poursuivre ma lecture pour en découvrir en quelque sorte le choix de l'heureux élu. Il est assez aisé de se mettre dans la peau des personnages et de se demander comment nous, nous aurions réagi à ces dilemmes amoureux.

Avec ce roman sur l'amour avant tout, l'auteure, Christine Orban, nous fait comprendre qu'il peut prendre de multiples formes différentes, autant qu'il y a de protagonistes dans l'équation.

C'était la première fois que je lisais un livre de Christine Orban mais ça ne sera sûrement pas la dernière. Je remercie Sarah Altenloh pour sa confiance et la maison d'édition Albin Michel pour l'envoi de ce roman à la fois tendre, mélancolique et pourtant si puissant.
Lien : https://www.musemaniasbooks...
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Est ce que tu danses la nuit ...en mon absence,c'est la question posée par un largement quinquagénaire, Simon, à une gamine de 18 ans à peine, Tina.
J'ai souvent écouté C.Orban parler de sa vie et de ses livres avec son phrasé particulier, je ne me suis jamais décidée à la lire.
Je m'offre une petite récréation avec celui ci.
Alors qu'elle part avec son époux pour un long voyage en voiture,Tina lit les lettres qui raconte un amour fou et voué à l'échec, le sien, il y a de nombreuses années. Ces lettres lui ont été remises par sa mère près de la mort.
Deux jeunes gens , Tina , elle donc, et Marco,ont une petite aventure, pour son malheur , le jeune homme présente son amie à son grisonnant de père et c'est parti pour une histoire de possession, de lutte contre la vieillesse, de jalousie, de violence de la part du fils qui ignorera qui est son rival.
J'ai aimé cette jeune fille qui ne joue pas les Lolita ou sinon à son insu. Elle découvre l'amour physique dans le confort, mais reste troublée par le fils et le père.
La fuite seulement la laissera libre de vivre et de danser si elle le souhaite.
Une écriture vive, des phrases courtes et percutantes.
"Bonjour tristesse" est un titre qui me revient tout au long de cette lecture.
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Comme pour beaucoup des lecteurs qui en ont fait la critique ici, j'ai été attirée par la 4ème de couverture : l'autrice voulait parler d'un amour déplacé, d'une attirance irrésistible. Évidemment, ça intrigue.
La première partie de l'ouvrage se déroule plutôt sympathiquement, on parle effectivement d'un amour interdit. le tout est un peu naïf et plein de bon sentiments. C'est plutôt plaisant à lire.
Et puis vient le point de bascule dans l'intolérable : le viol de Tina par Marco. On peut reconnaître une chose à l'auteure : elle nomme l'acte pour ce qu'il est. C'est bien un viol. Une occasion de traiter le sujet correctement mais tout ce qui se passe ensuite est une horreur. Un déni total.
Tina trouve des excuses à Marco, se rend responsable de son attitude à lui, de son agressivité (culture du viol bonjour). Ce livre qui s'annonçait ouvert se découvre être moralisateur avant tout et celle qui passe pour la responsable de tout ce qui va mal, de tout ce qui est immoral, c'est la femme "cette salope là" (page 203).
On retrouve quelques clichés bien placés aussi comme, page 206, "Les filles de Macédoine étaient de bonnes épouses, fidèles et loyales" quand Monsieur demande à son jardinier s'il est heureux en amour (sinon vous pouvez toujours procéder à un échange ou un remboursement en appelant le service après-vente)
Page 210 : "un corps destiné à porter les enfants d'un autre" Mais merde ! Les femmes ne sont pas des incubatrices ! Ce genre de commentaire n'a plus lieu d'exister, sans compter que son avis, à elle, sur la maternité n'a même pas été abordé.
Tout ça ce n'est pas une histoire d'amour mais une histoire de possession et ce n'est vraiment pas la même chose.
"Comment une fille de dix-neuf ans pouvait déjà être une garce ?" Allô ? Comment peut-on dire ça d'une jeune fille, qui n'a rien à se reprocher, qui découvre le sentiment d'amour et les désirs qui vont avec ? Et, surtout, que doit-on comprendre ? Que toutes les femmes sont vouées à devenir des garces avec l'âge ? C'est quoi, un genre d'option qu'on active à un moment ou un autre de notre vie ? Ah oui non, pardon il est frustré, il se fait des films du coup, normal, on part dans les insultes.
Mais, bien évidemment, avec les clichés on ne s'en tient pas qu'aux femmes, page 229 les hommes en prennent aussi pour leur compte avec une description surannée de ce que doit être un homme, bonjour le carcan, bonjour le patriarcat viriliste !
u début de l'ouvrage nous lisions beaucoup le point de vue de Tina. Passé le viol, le point de vue devient essentiellement masculin, sans remise en cause de leurs pensées ou de leur vision de la situation.
La seule chose qu'on saura de l'état d'esprit de Tina ensuite c'est qu'elle se blâme de la situation ainsi que son corps "trop attirant" mais, le PIRE, l'apothéose, c'est quand même page 249 quand Tina nous explique qu'elle ne voulait pas et puis, qu'ensuite, elle a voulu. PERSONNE n'a envie de faire l'amour en plein VIOL. PERSONNE. Les mots me manquent tellement j'ai été horrifiée en lisant ça. BORDEL ! On se bat TOUS LES JOURS pour faire comprendre la notion de consentement, pour lutter contre la sexualisation systémique et l'objectification des femmes et en 2020 on voit sortir un livre qui véhicule des idées pareilles ? Merci bien ! Mille fois non, c'est intolérable !
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Citations et extraits (71) Voir plus Ajouter une citation
Avant de se lancer dans la lecture, elle se demande si on peut sans dommage faire le chemin du présent vers le passé. S'il n'y a pas de risques à prendre la vie à contresens comme le ferait un conducteur distrait sur une autoroute.
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Marco avait droit à la colère, pas lui. Et elle? Elle était la cause de ces violences. Par son corps, elle avait uni et séparé un père et son fils.
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L'attente remplissait ma vie, attendre, c'est avoir envie de quelque chose, de quelqu'un, c'est être vivant.
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Elle ondule sous ses mains et l'émotion l'emporte. Elle aurait préféré que la raison dirige sa vie, mais elle sent que son corps ne pourra obéir qu'à ses passions, qu'elle prendra des risques, qu'elle sera une amoureuse, comme il l'a dit.
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Il préfère qu'elle ne se déplace pas en pleine nuit, qu'elle ne se fatigue pas. Il est déjà tard.
Ce genre d'excuse n'existait pas entre eux, le désir se moque des heures de sommeil.
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Videos de Christine Orban (28) Voir plusAjouter une vidéo
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