MPD Psycho, tome 3

Un criminel, alors qu'il vient d'être pendu suivant sa condamnation à mort, appelle Nishizono Shinji, nom d'une autre personnalité de notre héros. Pendant ce temps, le nouveau ministre de la justice durci le ton en augmentant et en faisant appliquer la peine capitale dans le pays. Il semble bien informé sur les codes-barres gravés sur le blanc des yeux des psychopathes. le détenu, qui pourtant fut pendu, revendique un sordide attentat et convoque le reporter caméraman Toguchi qui depuis le début de la série, suit notre héros dans ses enquêtes. La société secrète qui serait derrière toutes ces affaires se nomme Gakuso et semble être dirigée par un individu blond qui connait notre profileur et tous les criminels ayant un code-barre tatoué sur l'oeil.

De nouvelles personnalités d'Amamiya nous apparaissent. La saga s'assombrit d'avantage. La difficulté majeur est de tenter de retenir les noms des différentes personnalités d'Amamiya et aussi des autres personnages qui apparaissent ou disparaissent au gré de l'histoire. Je tente de m'accrocher car le suspens est insoutenable et que ce manga est assez passionnant. La qualité du trait est égale aux premiers épisodes, quant au scénario, il faut faire pas mal d'effort pour ne pas perdre le fil de l'histoire. Je m'inquiète un peu sachant que la saga compte actuellement 19 volumes. Pour rester sur les rails, je pense que je vais de suite m'attaquer au quatrième opus.

L'intrigue est toujours aussi passionnante dans ce troisième tome, la complexité de cette enquête est vraiment très prenante. J'ai mis beaucoup de temps pour le finir, ou le temps m'a paru plus long en le lisant, je ne saurais dire pourquoi. Je m'attarde beaucoup sur les détails de chaque case en tentant de mémoriser toutes les informations distillées par l'auteur. Dans ce volume, on en apprend plus sur l'une des personnalités d'Amamiya avec un retour dans le passé qui nous parle de sa fascination pour la décapitation qui aurait un lien avec l'oeil tatoué, tout comme pour les autres meurtriers. le gouvernement semble par ailleurs être au fait de l'implication du groupe Gakuso dans ces affaires, tout ceci donne une grosse impression de complot en perspective. le mangaka est très surprenant dans le choix de sa narration mais également dans ses références! Je crois que c'est la première fois que je suis amusé de voir une course-poursuite avec une vieille "Dedeuche" française. On notera au passage la manière dont l'auteur aime la mettre en scène au fil des pages, ça m'a fait sourire.

Tome 3 plutôt de transition.
Il est difficile de surenchérir dans l'horreur des crimes et dès le tome 3, on est blasé ; tout au moins je le suis.
Mon étonnement, mon admiration se sont portés à un autre niveau : le graphisme des véhicules. Comment un manga peut mettre autant en valeur une simple deudeuche ? C'est fascinant. Et moi qui n'apprécie pas particulièrement les 4 roues, me voici à feuilleter à nouveau les pages de la course poursuite.
Autre graphisme auquel je consacre toujours de longues secondes supplémentaire : la page de présentation colorisée. Toujours des teintes douces, presque pastel. Beaucoup de jaune pour l'instant. Et quelle beauté !
Sans oublier la couverture avec ce graphisme en relief déroutant sur fond noir.

Bref, trois tomes plus tard, la qualité graphique de ce manga n'est plus à prouver.

Ce manga ne devient absolument pas lassant, et l'on a envie de se rapprocher encore plus de la vérité et de la découverte du passé de Kobayashi Yôsuke qui semble extrêmement lié au groupe Gakuso...
Ma lecture en devient frénétique, je ne lâche pas cette série en ce moment, et je la recommande aux fans de thrillers et de psychopathie !

L'enquête sur la mort, le résurrection et la re-mort d'Akio Umemiya est peu passionnante.
C'est donc surtout l'occasion de souffler un peu dans l'intrigue principale et de faire le point sur ce que chacun sait.
Une partie du Gouvernement est au courant du phénomène des yeux tatoués et de l'implication du groupe Gakuso là dedans. Et l'ancien petit ami d'Isono, Kito Akira, qui dirige le Quatrième Bureau, en connaît au moins autant que le Ministre de la Justice en personne.


Très peu de changement de personnalités dans ce tome malgré un gros retour en force de Shinji et l'apparition de Sakurai Kotone, la dernière des petites victimes de l'incendie de la clinique Amamiya.

En tout cas, il semble que j'ai eu de l'intuition en trouvant quelque chose de louche autour du chanteur Lucy Monostone.
Et les rôles de Toguchi Kikuo, le journaliste, et surtout de Zen.Itsu continuent de rester bien mystérieux.

J'aime toujours autant ce manga et, si ce tome marque un peu une pause, je continue à me régaler.
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Ce que j'aime dans MPD Psycho :

- les graphismes : le dessin est d'une précision chirurgical, le dessinateur ne nous épargne aucun détail.

- la complexité de l'histoire : ça parait un peu fouilli pour le moment avec juste les 3 premiers mais je suis sûre que tout s'expliquera par la suite.

- l'envie de savoir quelle est le fin mot de l'histoire : pleins de questions sont posées, on reste dans le flou, une réponse amène 10 autres questions. Résultat ? On veut savoir la suite !! C'est le but de toute histoire, non ? Mention très bien pour MPD Psycho : c'est gagné !
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Ce troisième tome de MPD Psycho complexifie encore plus une intrigue déjà pas très simple à suivre, et croyez-moi, il vaut mieux être parfaitement concentré lors de la lecture, si vous ne voulez pas zapper une information importante. Ceci n'est pas un défaut, bien au contraire, car une fois encore ce tome est riche en révélations et en interrogations.

Kazuhiko est toujours à la recherche de son mystérieux passé, et plus particulièrement ce qu'il s'est passé à la clinique Amamiya il y a 20 ans. On commence à se douter qu'une de ces personnalités, sans doute Shinji, aurait tué plusieurs personnes, en volant l'identité de l'une d'entre-elles.

Alors que Kazuhiko plante là-dessus, les choses s'affolent un peu dans le pays, car le nouveau ministre vient d'excuser Vingt six détenus qui se trouvaient dans le couloir de la mort. Ces méthodes radicales soulèvent de nombreuses réactions, notamment chez ceux qui sont contre la peine de mort et qui souhaitent voir son abolition pure et simple.

Et c'est là qu'un nouveau psychopathe fait son apparition. Et une fois de plus, ce dernier est très malin pour éliminer ses proies et se dissimuler à la vue de tous. Il utilise pour cela une technique infaillible avec des « doublures ». Moins trash que dans les tomes précédents, les morts sont quand même assez spectaculaires et cela mets une fois de plus tout le monde en alerte.

Beaucoup d'action dans ce tome, avec une course poursuite mémorable dans toute la ville, mais aussi beaucoup d'introspection sur les différents protagonistes. On sent que de plus en plus, les choses sont liées entre elles et ce depuis des années. La clinique, le groupe Gakuso, le code barre dans l'oeil, les personnalités multiples, les fausse identités, tant de choses complexes qui semblent former un immense puzzle dont il nous manque encore des pièces.

Affaire à suivre dans le tome 4 !!

Les auteurs jouent un peu avec nous dans ce tome qui est à la fois plus sombre et moins glauque que les précédents. Il s'ouvre calmement, presque normalement, avant de nous faire peu à peu tomber dans une vraie psychose tant on en vient à avoir peur de tout le monde. J'ai beaucoup aimé le tournant politique que ça prend également avec l'implication d'un des membres du gouvernement et d'une branche un peu spéciale de la police, le tout toujours en lien avec Amamiya, ses multiples personnalités et les codes barres. On a vraiment l'impression que ceux-ci sont partout, chez Amamiya, les rencontres qu'il a fait autrefois, le photographe qui le suit, etc. C'est assez angoissant mais j'aime. C'est moins flamboyant que les premiers tomes mais ça devient plus complexe et intimiste, ça se resserre autour du cercle des proches du héros, ce qui permet de plus s'attacher à eux et à l'histoire. Franchement, j'aime beaucoup, ça reste surprenant, on s'interroge sur le passé d'Amamiya et ses personnalités et on a peur pour tous ceux qu'il croise. C'est très bien fichu.
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Tome moins interessant on perd un peu de la folie des deux premiers tomes.

Eiji Otsuka nous livre encore quelques personnages bien détraqués et combiné au dessin glacial de Sho-u Tajima, ces personnages nous prennent aux tripes des leur première apparition. de plus, on va entrevoir une sixième personnalité de notre personnage principal : à nouveau le nom d'un des enfants qui a péri dans l'incendie d'il y a vingt ans.

Et même si l'action de ce tome se concentre surtout sur le nouveau psychopathe de service, Umemiya Akio, et de ses doubles, on va également en apprendre plus sur cette organisation qui tire les ficelles dans l'ombre. Une organisation nommé Gakuso et dont les liens entre les différent membres deviennent peu à peu visibles. le tout est distillé de main de maître par Eiji Otsuka, qui est parti pour nous tenir en haleine pendant plusieurs tomes.

Entre-temps, mon lexique continue de prendre de l'ampleur :
Kobayashi Yosuke (perso 1): le flic dont la personnalité est censée être morte depuis le meurtre de Shimazu Hisashi.
Kazuhiko Amamiya (perso 2): le profiler
Tanabe Tomoyo: le tueur cannibale arrêté par Sasayama
Chizuko: la copine de Kobayashi Yosuke
Sasayama: le détective et profiler pas très doué
Toguchi Kikuo: caméraman de la chaîne locale
Isono Machi: la collègue flic qui tient l'agence de recherche criminelle avec Kazuhiko Amamiya Shimazu Hisashi: le psychopathe tué par Kobayashi Yosuke pour venger Chizuko
Nishizono Shinji (perso 3): perso dangereux et craint, tueur
Murata Kiyoshi (perso 4): autre personnalité, mais également le nom probable de l'ami d'enfance retardé de Shinji Nishizono
Miwa Isono-Ariwan: demi-soeur d'Isono Machi
Ueno Suguru: architecte psychopathe qui plante des fleurs dans la cervelle
Lucy Monostone: chanteur dont la chanson semble liée à l'organisation derrière les psychopathes
Moriizumi Akira: professeur à la base des suicides des élèves
Amamiya Mina (perso 5): perso féminin, 16 ans et aveugle
Zen Itsu: psychopathe habillé en latex et membre (important) de l'organisation Gakuso Umemiya Akio (+doubles): psychopathe responsable de l'incendie de l'hôtel de ville
Onihigata: ministre de la justice
Kitô Akira: directeur de la sécurité (4ième bureau), ancien mec d'Isono Machi
Sakurai Kotone (perso 6):
Kiryû: compagnon d'armes de Toguchi, à qui il apprend la photo