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Critique de hersens


C'était ma première rencontre avec un auteur israélien, qui m'a été conseillé par une amie, et je n'ai pas été déçue.
Au tout début, je me suis heurtée à cette terminologie particulière qui m'est peu connue (shetl, yeshiva, ...) et j'ai craint que ça ne me rebute mais que nenni j'ai persévéré, j'ai même cherché chaque mot qui me faisait défaut tout au long du livre (mais plutôt concentré au début). Ce faisant, je me suis sentie un peu proche de la branche paternelle de l'auteur dans son amour de la linguistique et des mots (mais je suis ô combien bien moins érudite). Amos brosse le portrait d'un arbre, celui de sa famille, un arbre déraciné, à l'image de bon nombre de membres du peuple juif). On visite l'Europe de l'Est, Vilnia, Rovno, et on est quand même un peu contents de voir que les parents d'Amos sont arrivés en Palestine juste avant... Juste avant. Dans les années 30.
Amos Oz tisse sa biographie au fil de l'histoire politique d'Israël (pas évident de rester objectif avec la partie sioniste paternelle) et de sa propre histoire, son enfance dans les rues de Jérusalem (le potager de l'ombre, l'école) et moins de Tel Aviv, la proclamation de l'Etat d'Israël en 1948, sa fuite au kibboutz quand il a eu 15 ans (fuir pour renaître).
J'ai trouvé étonnant que le livre se clôture sur le suicide de sa maman (je ne spoile rien, on le sait dès les toutes premières pages), comme si ça devait être le point final de sa vie. On sait que ça ne l'a pas été, quand on voit l'engagement politique et poétique de l'auteur, notamment en faveur de la paix. Mais sûrement que ça l'a été un peu quand même, en cas la fin de son enfance très probablement.
Le seul bémol est qu'il y a des longueurs, mais on se perd volontiers.
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