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Critique de Mimeko


Avec Moi, Surunen, libérateur des peuples opprimés, Arto Paasilinna nous embarque dans l'aventure de Viljo Surunen, un philologue candide et idéaliste qui, par conviction humaniste, se lance dans la défense des prisonniers politiques du Macabraguay, petit état d'Amérique du Sud inféodé aux États-unis où la dictature rime avec torture. Il s'y rend avec la ferme intention de libérer un prisonnier politique qu'il parraine et compte par la même occasion, ouvrir les yeux de la population opprimée et pourquoi pas, faire prendre conscience aux dirigeants du besoin d'un changement de régime...Bien évidemment sa croisade va se heurter à la dure réalité, d'autant plus qu'il se trouve par à la suite en Vachardoslavie, un petit état satellite sous la coupe de l'Union soviétique, une nouvelle occasion pour critiquer un régime pratiquement similaire à celui qu'il a fui.

Publié en 1986 en Finlande Arto Paasilinna n'a pas encore trouvé avec ce roman, le style loufoque surréaliste et burlesque qui caractérise certains de ces romans ultérieurs (Petits suicides entre amis, Le Bestial Serviteur du pasteur Huuskonen) mais c'est presque aussi bien, tant le sujet grave de l'oppression nécessite probablement un traitement plus en retenue. Il n'en reste pas moins que beaucoup de reparties très drôles font mouche dans un registre cynique et avec tout l''humour noir dont il est capable, Arto Paasilinna passe au crible les dessous sordides des régimes totalitaires tant d'extrême droite que communistes dans une aventure tragi-comique bien rythmée.
Moi, Surunen, libérateur des peuples opprimés, un bon cru.
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