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Critique de Mermed


Si l'on connait Arto, on l'aime forcément, cet auteur infiniment agréble,
Si on ne le connait pas,
on prend ce roman ne serait-ce que pour le titre:
Moi, Surunen, lbérateur des peuples opprimés.

La fatuité littéraire française est entièrement dans le silence entourant ce livre
publié en 1986 en Finlande,
et en France en 2015,
alors qu'entre temps ont été publiées tant et tant de médiocrités franchouillardes...

Le médecin de Surunen, avant son départ au Macabraguay, où il veut aller pour libérer Ramon Lopez, détenu politique dont il s'occupe dans le cadre d'Amnesty : “Ne bois pas d'eau, contente toi du rhum.”

Arrivé au Macabraguay, où il est le premier finlandais jamais venu, les autorités:
“Nous devons d'abord déterminer où se trouve la Finlande, à supposer qu'elle existe vraiment, ce dont nous doutons...Ce qui pourrait être pire, la Finlande pourrait s'avérer être un état socialiste...'

Le guide touristique qu'il trouve à l'hôtel donne des statistiques :
“Taux d'alphabétisation, 50%, 80% de la population vit de l'agriculture...taux de mortalité 100%...”

C'est aussi un pays où l'on ne fait pas payer le billet du trajet au bébé né dans l'autocar...qui nous embarque dans une aventure complètement aussi loufoque que bien menée, qui se poursuivra en Vachardoslavie...

Les prix internationaux ont oublié cet immense écrivain -
qui figure parmi ceux qui sont dans mon panthéon –
au profit de beaucoup d'auteurs d'une infinie médiocrité,
mais dans les courants de la bienpensance...

Donnez-vous du bonheur avec Paasilinna.
Lien : http://holophernes.over-blog..
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