Very bad twins

Je suis Margaux Motin sur Instagram (son compte) depuis un moment, et j'apprécie beaucoup sa manière de voir son quotidien, de savoir saisir les beaux moments, les petits bonheurs. Elle est extrêmement positive et ça fait du bien. Pacco est régulièrement présent dans ses stories, ou dans des live, et leur complicité transpire de ces moments ! J'étais donc curieuse de découvrir cette collaboration professionnelle.
Je vais me répéter concernant la collection Des bulles et des images, mais j'étais sceptique avant de la découvrir, sur le fait de lire de la bande-dessinée (parue auparavant en grand format) au format poche. J'avais peur à la fois de l'adaptation en petit format, et de la qualité de l'ouvrage en général. Et je le redis, c'est une agréable surprise. La couverture a des rabats, et le papier est bien blanc et bien épais, ce qui facilite la lecture, et la rend très agréable.
J'ai été un peu déstabilisée par cette bande-dessinée. J'ai adoré les clins d'oeil au Service après-vente des émissions d'Omar et Sy, ou encore à Florence Foresti et son spectacle Mother Fucker. Ils sont plein d'énergie, surtout Gomar, et les idées pas malines fusent dans tous les sens, pendant qu'on a quelques retours en arrière qui nous permettent de découvrir pourquoi et comment Pacc est arrivé en Enfer. L'énergie qui déborde de cette histoire ressemble à ce que je connais des deux auteurs sur les réseaux sociaux, l'humour est brut de décoffrage, ce n'est pas une bande-dessinée à mettre entre toutes les mains ! En même temps l'album a été publié à l'origine chez Fluide Glacial, un éditeur qui n'est pas réputé pour la délicatesse de son humour. La représentation des relations hommes/femmes est intéressante, car le sexisme (dans un sens ou dans l'autre) est à chaque fois botté en touche par les personnages. Ce n'est notamment pas parce que Gomar est habillée très sexy qu'elle accepte des remarques ou gestes déplacés !!!
Le scénario part un peu dans tous les sens, mais on a l'impression que Margaux et Pacco avaient énormément de choses à dire et n'avaient pas envie d'en sacrifier… le résultat est un tantinet brouillon à mon goût, mais je dois quand même avouer que j'ai bien ri !
Ce titre a été écrit pour être le début de quelque chose, or il a été publié à l'origine en 2011, et à ce jour, aucune suite n'existe… ou je ne l'ai pas trouvée. C'est décevant, car si l'album se referme sur une situation résolue, il ouvre aussi clairement sur autre chose.
Pour apprécier ce titre, il ne faut pas se formaliser d'un humour un peu lourd, ni d'un scénario un peu confus. A ces conditions, vous pourrez passer un bon moment, un peu frustrant de par l'absence de suite.
J'ai reçu la version papier de ce livre dans le cadre d'un partenariat avec les éditions J'ai Lu. Merci à eux pour la confiance.
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J'avoue être plutôt sceptique après ma lecture. Je connais le travail de Margaux Motin et je pense que j'en attendais peut être trop avec ce livre. En plus, on parlait d'une co-écriture avec Pacco. Pour moi, c'était une garantie.
J'ai clairement eu du mal à rentrer dans le monde délirant des auteurs. A un moment, j'ai même cru avoir loupé un tome tellement tout me paraissait illogique. En fait, c'est difficile de s'impliquer dans l'histoire quand on ne comprend pas le pourquoi de ce qui se passe. J'ai beaucoup aimé les dessins mais l'humour est un peu lourd. Je pense que les auteurs n'ont pas voulu faire de concessions et du coup, cela rend le tout un peu brouillon.
Cela reste une lecture plutôt sympathique mais on n'en garde pas un souvenir impérissable.
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Pour cette bande dessinée à quatre mains, Margaux Motin et Pacco deviennent Gomar et Pacc, un duo démoniaque diamétralement opposé. En effet, l'une aime la fête, recherche l'extravagance et attire les coups fourrés, alors que l'autre n'aspire qu'à la tranquillité dans sa vie post-mortem. Malheureusement pour Pacc, avoir comme binôme Gomar n'aide pas à atteindre ce but.

Bonne nouvelle, Mother Fucker en a marre de se faire malmener par les Cieux. Ainsi, en utilisant les failles de la Trêve, la mère des Enfers va envoyer ce duo sur Terre. Juste un petit aller-retour… sans aucune arrière-pensée bien sûr.

Sur le papier, ça aurait pu être flamboyant et tordant, malheureusement, l'humour qui se dégage de la bande dessinée ne suit pas. On peut sourire en reconnaissant une référence, ou après une phrase amusante, mais l'intérêt retombe assez rapidement. C'est bien dommage, car le côté graphique n'est pas désagréable. Alors oui, il y a des liens entre les différents gags, cependant c'est terriblement décousu. On n'arrive pas à comprendre tous les enjeux, ni même l'intérêt de certaines scènes et les personnages se perdent.

D'ailleurs, on aurait voulu plus de pages sur Mother Fucker qui se révèle être un protagoniste grognon mais attachant, alors que les héros sont plutôt oubliables.
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