Vois-tu, moine, les grands et les puissants n'aiment pas vraiment le peuple. Ils le craignent et ils l'ignorent. Ils le flattent et ils s'en méfient. Ils s'en éloignent donc et ils s'en protègent.
Ici et là, au nom d'une sagesse ou d'un Dieu amour, on s'étripait effrontément.
Vois-tu, moine, les grands et les puissants n'aiment pas vraiment le peuple. Ils le craignent et ils l'ignorent. Ils le flattent et ils s'en méfient. Ils s'en éloignent donc et ils s'en protègent.
Je me rendis compte assez vitequ'il s'agissait d'un monde épuisé ; aux peuples nouveaux il ne savait opposer que de vieilles ruses et des forces empruntées ; face à une foi nouvelle, il ne se référait plus qu'à des fables;face aux préceptes évangéliques il ne disposait que d'une morale qu'il avait lui-même violée mille fois; face à l'espérance même obscure il marmonnait des palinodies.
Je me rendis compte assez vite qu'il s'agissait d'un monde épuisé ; aux peuples nouveaux il ne savait opposer que de vieilles ruses et des forces empruntées ; face à une foi nouvelle, il ne se référait plus qu'à des fables;face aux préceptes évangéliques il ne disposait que d'une morale qu'il avait lui-même violée mille fois; face à l'espérance même obscure il marmonnait des palinodies.
Ici et là, au nom d'une sagesse ou d'un Dieu amour, on s'étripait effrontément.