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J'ai dévoré ce roman en quelques jours pour plusieurs raisons, la première, ce sont ces chapitres courts, mais intenses. Cette intensité est difficile à résumer puisque dans ce roman, il n'y a pas de protagoniste principal. L'auteure fait le choix de raconter la vie d'un groupe tout en même temps, un défi de taille, réussi ! On termine la lecture en ayant la sensation de connaître chacune des filles personnellement. Nous n'avons pas les détails de leur personnalité, seulement les grandes lignes. Nous connaissons uniquement leurs ambitions et leurs choix. Ce roman met en lumière la puissance de l'amitié, la lutte des classes, le racisme et le poids de nos racines. Au total, 217 pages pour suivre des filles du Queens de leurs enfances, jusqu'à la fin de leur vie.
Si vous souhaitez vous immiscer dans la culture américaine, une lecture rapide et marquante, vous savez vers quel roman vous tourner.
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Étonnante découverte dans le cadre du Prix des libraires 10/18.
Ce livre, ce n'est pas qu'une histoire. Ce sont les histoires de plusieurs filles à la peau brune issues du Queens. Elles se cherchent elles-mêmes mais aussi leur place dans la société. de leur enfance à leur mort, elles oscillent entre moments de joie et déceptions, entre espoir et désillusions.
Ce livre est le récit de leurs vies, une véritable ode à ces femmes que l'on ne prend pas la peine d'écouter.

L'écriture peut perturber au premier abord, mais j'ai personnellement beaucoup aimé. Je l'ai trouvé très original, qui résonne comme une chanson dans l'esprit. Peut être que les chapitres très courts aident aussi.
Ce livre est la voix des femmes stigmatisées tout au long de leur vie.
Seul bémol que je pourrais relever : il n'y a eu que très peu de place accordée à la femme ménopausée. le récit est passé de la vie adulte à la mort en très très peu de temps. Dommage.
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Livre lu dans le cadre de la sélection du prix des libraires par 10/18, que je remercie d'ailleurs pour l'envoi du livre.

Franchement, c'était compliqué de donner une note à ce texte parce que le sujet traité est génial et c'est rare que j'ai l'occasion de lire des oeuvres sur ce thème mais la forme du roman a rendu ma lecture un peu laborieuse…

Il s'agit d'un ensemble de texte, de nouvelles presque sur les « filles à la peau brune ». le tout s'assemble pour former un récit et suivre ces filles - originaire du Queens - devenir femmes.

J'ai adoré le travail de l'écriture et tout ce que ces textes représentent, à savoir la difficulté d'être une femme de couleur dans la société, à l'école, à l'université jusqu'au travail. Mais aussi combien ces femmes peuvent être rejetés lorsqu'elles partent pour une grande carrière pour New-York ou LA et qu'elles sont les premières dans leur famille à le faire.

C'est un livre important sur les différences culturelles mais la forme rend le tout distant.
Délicat de s'attacher, d'entretenir un lien puisqu'après une page ou deux de récit, nouveau chapitre ?
Au-delà des chapitres d'ailleurs il y a les parties. Ce livre est divisé en huit pour à peine 250 pages.

Il se lit donc très vite par sa forme mais l'écriture ainsi que le fond, encore une fois, est vraiment intéressant ! Pourtant c'est plus un recueil de nouvelles qu'un roman à mon sens et ça m'a gêné lors de ma lecture…
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C'est un roman très américain et je ne l'ai pas aimé. Il m'a agacé. Non pas parce qu'il parle de jeunes femmes non blanches, mais parce qu'il nous conte en long en large et en travers comment c'est dur d'être non blanc aux USA. Qu'elles réussissent ou non, ces jeunes femmes ne sont pas heureuses, se regardant le nombril au lieu de voir la vie d'autres expatriés dans d'autres pays. C'est un texte auto centré, gnangnan et qui ne semble bâti sur aucune culture générale. Il m'a semblé que ces femmes fraient bien de se pencher sur l'origine de l'esclavage : les différentes tribus africaines se vendant entre elles, les musulmans ayant des esclaves noires et l'homme blanc au milieu qui ne fait pas mieux. A force de vouloir faire rentrer les gens dans des cases, on étouffe. Je crois que très sincèrement je ne comprendrais l'inculture, l'absence de connaissance de l'histoire au sens large du terme. La couleur de peau de mes ami(e)s n'a jamais eu d'importance. Par contre, la curiosité, l'empathie, la courtoisie et le respect de l'autre reste mes balises personnelles. Ce texte trouvera sûrement son public, mais pas moi.
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Les jeunes filles à la peau brune vivent dans le Queens, à New-York.

Leurs voix s'entremêlent pour nous raconter leur quotidien animé, des instants de vie tantôt joyeux tantôt difficiles.

Il y a celles qui resteront quoi qu'il arrive dans le Queens, et puis il y a les autres. Celles qui franchissent les frontières du quartier pour se rapprocher de leurs rêves et tenter de se faire une place dans le monde d'aujourd'hui.

Ce livre a été une vraie surprise pour moi. Je ne m'attendais pas du tout à cela. le style est très particulier. Il s'agit d'un roman choral. Chaque chapitre illustre un instant de la vie des filles à la peau brune. J'ai parfois eu l'impression d'avoir entre les mains un recueil de nouvelles plutôt qu'un roman. J'ai plus adhéré au fond qu'à la forme.

Ces histoires de femmes témoignent de la réalité des conditions de vie des femmes noires de nos jours.

Si vous aimez vous faire surprendre et découvrir une plume qui sort de l'ordinaire, ce livre peut vous plaire.
Lien : https://orlaneandbooks.wordp..
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Elles vivent dans le Queens. Elles ont « la couleur de la bière sans alcool du 7-Eleven. La couleur du sable. […] La couleur de la terre.(p. 19) Elles sont « les filles à la peau brune ». Elles s'appellent Trish, Eva, Zainadine, Nadine, etc. Elles veulent quitter le quartier ou y rester. Elles sont d'origine pakistanaise, guyannienne, haïtienne, ivoirienne, etc. Elles veulent épouser un blanc ou préfèrent, parfois, les garçons à la peau brune ou encore les filles. Elles chantent Mariah Carey, Beyoncé et Withney. Elles se partagent entre l'envie de leurs parents et leurs propres rêves. Elles recherchent leurs racines ou s'en éloignent. Elles sont multiples, comme nous, comme elles, comme eux.


Elles sont une, elles sont plusieurs. Elles sont réunies par leurs points communs et par leurs différences ; elles nous ressemblent par nos points communs et par nos différences. Elles se nomment elles-mêmes « les filles à la peau brune », mais, selon moi, elles sont surtout les filles. Quand elles parlent, elles utilisent le pronom « nous ». Ce « nous » qui pourrait créer une distance, renforce, étonnamment les individualités et crée un rapprochement entre les filles et nous. Je n'ai pas la peau brune, mais je me suis sentie incluse dans le groupe. Elles m'ont interpellée, elles m'ont accueillie, comme je l'ai fait, moi aussi.


Une seule voix pour toutes les raconter. Nous devinons que la narratrice change, mais elle s'exprime pour toutes, appuyant sur la diversité : à la suite de ce « nous » elles énumèrent les choix et les destins de chacune. C'est un roman choral à une voix et, paradoxalement, la parole de chacune s'entend. Elles racontent l'école, le collège, le lycée, l'université, l'entrée dans la vie active, leur quotidien, leurs amours, leurs espoirs, leurs familles, etc. C'est une ode à la féminité et à l'humain. Avec ses répétitions, ( « les filles comme nousles filles comme nous » « les filles à la peau brune les filles à la peau brune »), le texte est un chant, une ritournelle, qui, parfois, devient une chanson triste, au rythme toujours entraînant. J'ai beaucoup aimé Les filles comme nous.


Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
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Daphné Palasi Andreades nous emmène à New-York, plus précisément dans le Queens. Dans ce roman choral, la femme "a la peau brune", est mise en lumière. Dans un monde "de blancs" pourtant multiculturel, nous suivons ces voix qui tentent de se faire une place. de la gamine à la femme, nous découvrons quatre filles dont les familles sont immigrées. Des regards en coins sur les bancs de l'école aux rêves de réussite, nous allons à la rencontre de ces filles métissées. Devenant femmes, la vie les sépare, mais les promesses tiennent-elles dans le temps ? de Trump à la délinquance des frères, de la famille au rêve d'émancipation, les courts chapitres nous embarquent avec rythme dans les différentes personnalités de ces femmes fortes. Un roman choral original où la sororité, la persévérance, les racines et le courage effleurent chaque ligne.


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" Les filles comme vous", cette phrase de personnes emplies de préjugés, de fausses idées.
Qui ne cherchent pas à approfondir pour connaître ces femmes, par peur, par mépris.

Ce genre de remarques elles les entendent tous les jours, ces femmes dites de couleur, métisses.
Mais elles sont fortes, et malgré tout, vont tout tenter pour avoir la vie qu'elles veulent et s'imposer dans cette Amérique où elles ont passé leur enfance.

Hymne à la persévérance j'ai vu ce livre en le lisant, comme, un symbole que si l'on croit réellement à ce que l'on veut on peut tout obtenir.
Peut importe nos origines peut importe notre couleur de peau, même si dans la société dans laquelle nous vivons certaines personnes n'ont pas les mêmes chances que d'autres.
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Plus manifeste que roman, ce livre percute, surprend. La narration fait tout : pas de "je", ici, c'est "nous" ou rien. On ne suit pas 1 histoire, pas 1 héroïne, mais des dizaines de voix qui racontent la même chose : la différence, la peur de grandir, l'amour, la solidarité, le sentiment d'appartenance.

Ce "nous", c'est la voix de filles qui sont inséparables, soit parce qu'elles font tout ensemble, soit parce qu'elles passent par les mêmes étapes, soit parce qu'elles vivent les mêmes expériences. le regard des autres, de leurs aînés, de leur famille, de leur quartier, des garçons. Ce regard qui se fait stigmatisant, condescendant, raciste, lorsque ces filles sortent de leur quartier pour la première fois, pour étudier, pour travailler, pour y vivre. Ce regard qui va conditionner la suite : certaines ne vont pas le supporter et préférer ne pas quitter ce quartier familier, d'autres vont mettre de la distance avec leurs origines pour avancer et s'émanciper. Ce regard toujours lorsqu'elles vont se retrouver, se juger, mettre en question leurs choix : se sont-elles trahies, oubliées, perdues en chemin ? Quelle part d'elles même ont-elles abandonnée : leurs rêves ou leurs racines ? Ce regard encore lorsqu'elles font ce voyage qui les ramène chez elles ... mais sont-elles encore vraiment chez elles ici ? D'où sont-elles ? Qui sont-elles ? Ce regard aussi, le leur cette fois, qui change au retour de ce voyage, lorsqu'elles le posent sur leur mère. Ce regard enfin, lorsqu'à la fin vient la reconnaissance, l'acceptation, l'apaisement.

Tout du long, toutes ces voix s'unissent pour n'en faire qu'une. Comme si, malgré leurs différences, tous les destins de ces filles aux peaux brunes étaient liés.

Ce sont toutes ces voix qui percutent. Car ce "nous" est incisif, il questionne et remet à la place.

Ce sont toutes ces voix qui nous emportent. Car ce "nous" ne discrimine pas, il est inclusif.

J'ai adoré ce livre !
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Des jeunes filles de couleur vivent dans le Queens. Elles sont d'origines différentes , ont des rêves différents . L'auteure nous fait découvrir leur vie des années 90 aux années COVID .
Je dois avouer que ce livre m'a déstabilisée.
Déjà ce " nous" qui englobe toutes les filles et puis l'énumération des différentes options de vie .
Malgré tout il est très intéressant à lire parce qu'il donne une vision d'ensemble sur la vie dans le Queens, sur le racisme latent , sur les choix de vie qui ne sont pas toujours des rêves .
Et enfin il est intéressant parce que l'auteure ne se contente pas de dire racisme anti noir mais elle explique aussi qu'il existe un racisme anti blanc qui fragilise la vie de beaucoup de femmes .
C'est enfin un hommage à toutes les femmes qui se battent pour surpasser les a priori.
Bonne lecture
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