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Critique de jmb33320


« Vous avez raison. J'ai commis une faute. Je n'ai pensé qu'à apaiser les souffrances présentes. Je concède et Je reconnais que les lois et le maître de cette maisonnée n'ont pas tort de faire passer le devoir avant la compassion. » Ses yeux se tournèrent vers Ockham. « Je vous présente Mes excuses, membre Saneer, pour ce décalage entre les rais de notre conséquentialisme. » le silence tomba. Nous n'avons pas l'habitude des mots comme les Siens, qui transpercent le vernis superficiel de nos interactions et plongent jusqu'à la réalité qu'il recouvre. Ockham seul eut la force de sourire. ».

De la force, il ne m'en restait pas non plus après avoir terminé ce vaste roman, lu avec un intérêt totalement décroissant au fur et à mesure de ma progression. Pour apprendre à deux chapitres de la fin, et sans que l'intrigue ébouriffée et répétitive ait réellement progressé, que ce pensum continuait sur un second tome, vraisemblablement tout aussi volumineux et indigeste.

Ada Palmer est certainement une érudite, comme le signale le quatrième de couverture. Seulement toutes ses influences, notamment celles du 18ème siècle français, se retrouvent dans son roman à la manière d'un Dan Brown sous acide ou d'un « pour les nuls » facétieux. Il ne suffit pas d'ajouter un zeste De Voltaire, une cuillerée de Diderot et un frisson de Sade pour donner bon goût à ce brouet étrange.

Tout ne m'a pas déplu : le style est original, comme son sujet. J'estime avoir fait preuve de bonne volonté et j'aurais voulu apprécier ce roman, qui est une belle prise de risque éditoriale. Mais franchement, et ça n'engage que moi, j'estime qu'on a là un ratage presque total, un calvaire à lire en tout cas…
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