Dans cette trilogie qui aurait fait blêmir les réalisateurs de Dallas,
Katerine Pancol fait place à une saga familiale digne de ce nom. Les ingrédients de la faste série américaine ont été repris avec brio, du titre, accrocheur et intrigant, aux personnages tous plus clichés les uns que les autres, le grandiose, le luxe et la volupté réunis dans un trois-en-un très réussi ! le lecteur sera séduit par l'écriture simple, les descriptions romantiques et les métaphores faciles. le style, lui, n'en est pas moins séduisant, ménageant un suspens qui va crescendo, changeant de scène à tout va au moment opportun, sautant d'une focalisation à l'autre et donnant aux détails une signification nouvelle en les éclairant d'un nouveau rebondissement.
Pas de la grande littérature, non, malgré le niveau d'études très supérieur de notre auteur ; à mi-chemin entre un
Marc Lévy star de l'ésotérisme manichéen et une
Anna Gavalda à la tranche de vie franche et joyeuse,
La Valse lente des tortues est un morceau charmant d'une trilogie comme on les aime : populaire et, même, populiste par certains côtés, elle plonge Monsieur et, surtout, Madame Tout-le-monde au coeur d'un monde qu'elle ne connaîtra jamais : celui des strass et des paillettes et lui fait savoir avec dédain que, là-haut aussi, la vie est dure… de là à critiquer fiévreusement
Katherine Pancol, n'exagérons pas et reconnaissons-lui ce talent immense de savoir s'adresser à nos coeurs en frôlant nos humeurs dans un souffle doux et envoûtant.