Les zoos d'aujourd'hui ont le devoir de sauver, de conserver, de transmettre et d'émouvoir.
Il faut maintenant qu'il s'y emploient pleinement.
Qui peut savoir quels sont ceux de nos enfants qui, devenus grands, concourront à rendre le monde meilleur ?
Assez curieusement, en France le bénévolat dans les zoos est pratiquement inexistant.
Privés avec de ce contact avec le vivant, nos enfants ressentiront ils les mêmes émotions bénéfiques ?
C'est pourquoi, dans les zoos, la présence des animaux, au-delà de leur bien-être, doit impérativement s'inscrire dans une vision et des missions qui dépassent le simple loisir.
Les perroquets pédalant sur des vélo sont, par exemple, des attitudes contre nature qui, à ce titre, sont dorénavant bannies.
La biodiversité est suffisamment mise a mal pour que sa protection devienne l'affaire de tous.
Le crime portant sur les espèces sauvages menacées n'est pas celui de fermiers pauvres avec des fusils rouillés tirant sur des éléphants et des rhinocéros. Il est le fait de bandes très organisées, lourdement armées, bénéficient de systèmes GPS et de bons moyens de transport.
Doit-on ne s'occuper que des animaux ou faut-il aussi aider les humains à mieux vivre avec eux ?
Enfin beaucoup d'établissements ont synthétisé ces dispositions dans un mode de fonctionnement tout simple : pas d'achat ni de vente d'animaux non domestiques, quels que soient leur degré de protection et l'existence ou non d'un EEP -Programme européen pour les espèces menacées