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4,07

sur 4444 notes
La saga de L'Héritage occupe une place particulière dans mon coeur : c'est grâce à ces livres que j'ai noué une belle – bien qu'éphémère – amitié. J'étais au collège, et j'avais cette (vilaine) manie de lire pendant les cours, le roman installé en équilibre précaire sur mes genoux. Et c'est ainsi que mon voisin de table, en latin, m'a un jour vu en train de dévorer le premier tome de la saga … et a aussitôt déclaré que c'était son livre préféré. Et c'est ainsi que pendant toute une année scolaire, Vivien est devenu Eragon, Orphée est devenu Saphira, François est devenu Roran, et je suis devenu Arya. le terrifiant contrôle de maths représentait à nos yeux une épique bataille contre les armées de Galbatorix, et les sorties scolaires étaient l'occasion de vivre de nouvelles aventures fictives. J'ai le souvenir très net d'une randonnée en raquettes durant laquelle nous avons fait tourner le guide en bourrique à force de nous poursuivre en hurlant (les boules de neige devenant dans notre imagination des sortilèges mortels !) … Et je ne peux le nier : aujourd'hui encore, Eragon porte les traits de Vivien, et Saphira a la voix d'Orphée !

L'attaque des Urgals a été repoussée … mais à quel prix ? Les Vardens ont perdu leur chef, les Nains pleurent la destruction d'un joyau de leur architecture, et Eragon n'est plus que l'ombre de lui-même depuis qu'il a vaincu le terrible sorcier Durza. le dos déchiré par une douloureuse cicatrice, le jeune homme sait pourtant qu'il ne peut manquer à ses devoirs de Dragonniers : c'est pourquoi il prête allégeance à Nasuada, nouvellement nommée à la tête des rebelles, et se rend chez les Elfes afin d'achever sa formation, entamée par Brom. Son séjour à Ellesméra sera riche en surprises, mais aussi en désillusions … Pendant ce temps, son cousin Roran doit lui aussi faire face à de terribles épreuves : les Ra'zacs sont de retour au village, et le jeune homme est prêt à tout pour protéger ses voisins et amis. Mais malgré tous ses efforts, il n'a pu empêcher les créatures de Galbatorix d'enlever sa fiancée, Katrina. Fou de rage et de douleur, celui que l'on nomme désormais Puissant Marteau va convaincre les villageois de se lancer dans la plus folle des épopées : rejoindre les rebelles Vardens au sud du continent …

Je gardais un souvenir plutôt mitigé de ce second tome, qui s'est finalement avéré être une excellente (re)découverte ! Sans doute est-ce dû à la différence d'âge : à quatorze ans, seules les grandes batailles m'intéressaient, alors que maintenant, je suis bien plus sensible à l'évolution des personnages, à leurs luttes intérieures … Et indiscutablement, malgré quelques échauffourées, ce second tome comble parfaitement mes attentes actuelles ! Nous suivons Eragon et Saphira dans leur apprentissage auprès d'un vieux Dragonnier désormais incapable d'utiliser la magie et de son dragon mutilé. Jusqu'à présent, Eragon n'était encore qu'un garçon de ferme, un peu naïf et très impulsif, jeté en pâture face à un destin qui le dépassait. Il n'était animé que d'un simple désir de vengeance, alors qu'on attend de lui qu'il rétablisse la paix et la justice dans le pays. Il agissait sans jamais réfléchir aux conséquences de ses actes pour les autres, car il n'avait pas encore conscience de toutes les responsabilités qu'impliquait son nouveau statut de Dragonnier. Au fil de ce tome, Eragon murit : il devient plus réfléchi, plus sensible aussi. Il se rend compte que ses incroyables pouvoirs ne peuvent et ne doivent pas être utilisé à la va-vite, n'importe comment. Il se rend compte qu'il ne peut pas se permettre d'être égoïste ou de faire des erreurs … ce qui ne l'empêche pas d'en faire. Car Eragon n'est pas parfait, loin de là, et c'est ce qui le rend si attachant !

A côté de cela, nous suivons également Roran dans son combat contre les sbires de l'Empire, venu semer la terreur au village. Je dois le reconnaitre, au début, je n'étais pas vraiment ravie de quitter Eragon pour suivre son cousin, fier, colérique et belliqueux à souhait. Je comprends sa douleur d'avoir perdu son père dans des circonstances aussi cruelles, mais je le trouve très dur à l'encontre d'Eragon, son presque-frère, qu'il connait depuis toujours : le premier tome les montrait très proches et soudés, et on a le sentiment que l'auteur a fait subir un lavage de cerveau à Roran pour des facilités scénaristiques ! Heureusement, cela s'arrange au fil du temps, et Roran doit lui aussi faire face à ses responsabilités nouvelles : le voici propulsé à la tête d'un village honni par Galbatorix, et il est le seul à pouvoir leur éviter l'esclavage ou la mort. Les actes de Roran sont terribles, mais dictés par la nécessité, et c'est un crève-coeur de le voir ainsi renoncer à son intégrité pour le bien collectif. Je l'admire pour cela, même si je n'ai pas réussi à m'attacher autant à lui qu'à Eragon … ou à Nasuada, que nous suivons également tout au long du roman. Nouvellement nommée chef des Vardens, la jeune femme a dû imposer son autorité face aux Conseil des Anciens ou aux magiciens du groupe. J'ai beaucoup aimé son ouverture d'esprit, elle n'hésite pas à mettre de côtés ses propres ressentiments et préjugés pour mettre en place de nouvelles alliances bénéfiques pour la cause. Elle est bien plus sage qu'Eragon, bien plus douce que Roran, et c'est un régal de mieux la connaitre !

Trois personnages, trois intrigues parallèles, qui finissent par se rejoindre lors du grand final. Je dois l'avouer, le premier tiers du roman traine en longueur : il faut mettre en branle ces trois récits, et cela prend un peu de temps. Par la suite, même s'il semble ne pas se passer grand-chose – Eragon étant en plein apprentissage, Roran en plein voyage, et Nasuada en pleins préparatifs –, on se laisse happer par l'histoire, et par la plume majestueuse de Christopher Paolini, qui affirme ici tous ses talents de conteurs. Les descriptions sont d'une beauté rare, les dialogues sont superbement bien menés, et les scènes d'action ou de révélation sont tout simplement palpitantes … Plus d'une fois, mon coeur s'est emballé, plus d'une fois, mes yeux se sont embués. Au fil des chapitres, on se laisse complétement immerger dans cette histoire d'une intensité incroyable. Fini l'émerveillement du premier tome, Eragon, Saphira et le lecteur doivent faire face à la terrible réalité : c'est tuer ou être tué. C'est la lutte entre le despotisme de Galbatorix et l'espoir que représentent le jeune Dragonnier et sa dragonne. C'est l'éternel combat entre le bien et le mal, entre la lumière et l'obscurité. Oui, ça peut paraitre manichéen, mais dans un livre de fantasy tel que celui-ci, c'est tout simplement époustouflant !

En bref, vous l'aurez bien compris, j'ai vraiment adoré ce second tome ! Ce fut un vrai plaisir que de cheminer aux côtés de personnages aussi « authentiques », d'apprendre à mieux les connaitre (j'aimais déjà beaucoup Arya auparavant, mais je l'apprécie de plus en plus à chaque page), de les voir évoluer tandis que se prépare l'affrontement final. On le sent, si Eragon et Saphira sont les héros de cette éprouvante épopée, ils ne seraient rien sans leurs compagnons … Et cela d'autant plus que la fin de cet opus laisse Eragon face à une terrible vérité : parviendra-t-il à assumer cet effrayant héritage qui est le sien ? Dans un univers où chacun se présente comme « fils de » ou « fille de », cette parenté nouvellement découverte ne risque-t-elle pas de remettre en question son identité même ? Même si je suis tout aussi effarée et chagrinée qu'Eragon par cette improbable découverte, je dois avouer être fort curieuse de voir comment il va se dépatouiller avec tout cela. Car c'est un joli sac de noeud que cette histoire, mais quel régal ! On en redemande toujours plus, et on voudrait ne jamais avoir à interrompre sa lecture ! Un excellent tome qui m'a donc bien plus convaincue que la première fois !
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Les pions (Eragon, Arya, Nasuada, Roran, Murtagh) bougent sur les cartes dessinant les sentiers de la guerre.

Le tome est initiatique pour l'intégralité des personnages et peuples (apprentissage des leçons de vie, du pouvoir, développement de connaissances, de savoirs, de la survie...)

Ce tome II relate une bataille qui prédit une guerre imminente engageant tous les peuples.

Par rapport à beaucoup d'ouvrages du genre ce que j'apprécie particulièrement c'est la philosophie et l'humanité spécifique à Mr Paolini. Ce qui peux rebuter ceux qui sont à la recherche du sang à tout prix dans toute histoire, mais ce sont ces retournements intelligents qui me plaisent et qui me porteront jusqu'à la lecture du tome III.

Motion spéciale pour la qualité du paysage mouvant dépeint.


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Ce deuxième tome ma beaucoup plus mais mon tome préféré reste quand même le troisième tome de cette merveilleuse saga
rien a dire de plus
eragonarya
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Il est un peu long, car l'histoire moins rythmée nous entraîne aux travers de trois regards. Celui d'Eragon, des Vardens et de Roran le cousin de notre Dragonnier ! On retrouve un Eragon amoindri suite à sa victoire Farhen'Dur....
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Enfin !

Cette lecture fut longue, mais j'y suis enfin arrivé.

Parlons peu, parlons bien..

Ce deuxième tome est tout comme le premier excellent car cette fois nous ne nous intéressons pas qu'à nos chers héros, Eragon et Saphira, car Roran prend place dans ce récit avec une histoire tout aussi enrichissante.

Du côté d'Eragon, son histoire avance, ses connaissances sur ses droits et devoirs de Dragonnier s'appronfondissent. Eragon va grandir et mûrir (plus ou moins) dans ce deuxième tome ainsi que notre dragonne bien aimée.

M.Paolini nous offre des rebondissements qui vont pousser nos deux jeunes héros à faire des choix qui vont avoir des conséquences sur leur personnalité et leur force de caractère.

Hâte d'attaquer le tome 3 ! Brisingr !
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Avec des romans aussi denses et épais (parce que oui, ce sont des pavés ET ils sont écrits tout petit dans la version poche), même en ayant aimé le tome 1, je n'étais pas pressée de me plonger dans le 2. Mais ouf, une fois dedans, ils se lisent très vite !
On retrouve ici Eragon, au lendemain de la bataille de Farthen Dur. Alors qu'ils pensent tous s'en être sorti, une bande d'Urgals arrivent, tuent Ajihad, le chef des Vardens (les rebelles), et emmènent les Jumeaux (des magiciens) et Murtagh, l'ami d'Eragon et fils de Morzan le Parjure. Dévasté, Eragon ne peut plus reculer son départ pour Ellesméra où il devra recevoir l'éducation elfique. Alors qu'il part avec Arya l'elfe et Orik le nain, Nasuada, désormais chef des Vardens, emmène son peuple au Surda, royaume soudain l'effort rebelle contre Galbatorix. Arrivé à Ellesméra, Eragon découvre qu'il n'est pas le seul dragonnier puisque l'elfe chargé de lui enseigner des choses est en fait un dragonnier chevauchant, Glaedr, un majestueux dragon d'or, mais tous deux sont blessés et ne peuvent combattre.
En parallèle, on suit Roran, le cousin d'Eragon parti au début du premier tome pour suivre un apprentissage dans un autre village que Carvahall. Il y revient dans ce tome et après la découverte de la mort de son père Garrow, il en veut à Eragon mais veut surtout organiser la défense de Carvahall et épouser Katrina.
J'ai adoré suivre les deux histoires en parallèle jusqu'à ce qu'elles soient réunis à la fin. Je me suis rendue compte qu'en fait j'avais complètement mélangé les tomes 2 et 3 dans ma tête, et je suis contente de l'avoir redécouvert du coup car je ne me souvenais pas de tout, notamment la fin, qui est pleine de révélations. L'histoire ne manque, encore une fois, pas d'action, même si pour le coup j'ai trouvé l'histoire de Roran plus intéressante que celle d'Eragon qui se concentre surtout sur son apprentissage chez les elfes.
Je suis par contre partagée au niveau des personnages. Roran m'a passionnée, j'ai adoré son courage, ses motivations, son esprit et l'aventure qu'il vit, je me suis vraiment attachée à lui et aux villageois de Carvahall. Mais Eragon…J'avais un peu envie de le claquer des fois, il ne prend jamais les choses en main, j'ai plus l'impression qu'il subit tout et c'est énervant. Il subit même sa non-relation amoureuse avec Arya (relation à laquelle je ne crois pas du tout d'ailleurs). C'est insupportable !
J'ai beaucoup aimé voir la femme forte que devient Nasuada, elle impose une image de femme dirigeante et qui sait s'imposer et réfléchir dans un univers assez masculin où les hommes pensaient la contrôler. C'est très agréable en fantasy où, je trouve, il y a beaucoup d'hommes.
Enfin, l'écriture de Christopher Paolini reste très dense, on retrouve des descriptions et j'ai trouvé quelques longueurs quand on était chez les elfes avec Eragon, mais en fait ça correspond au mode de vie elfique : beaucoup de contemplation, peu d'actions. L'auteur nous embarque quand même facilement dans son histoire, et pour moi, le tome 3 sera comme le 2, je vais d'abord y aller à reculons mais pour mieux me plonger dedans ! Un bon 16/20.
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Me voici de retour dans le monde d'Eragon avec ce second tome plutôt épais.

Comme pour le premier tome, l'univers crée dans cette série est intéressant, très bien construit avec l'apprentissage de la culture naine et elfique pour cette opus. C'est agréable de lire sur un univers riche en détails et en points culturels assez diversifiés.

Pour les personnages, Eragon recommençait à m'agacer au début du récit mais heureusement tout ce qu'il vit dans ce tome le fait mûrir assez vite et son côté langue pendue se dissipe un peu. Il devient plus réfléchit même si sa nature revient de temps à autre. Saphira m'a bien fait rire au début de la vie chez les elfes, pour un jeune dragon, elle est très mâture. Il y a bien un couac mais elle se relève assez vite de son humiliation.

Quant à l'histoire, elle est très dense et j'ai pu m'ennuyer à certains moments. Cela n'enlève en rien le fait que j'ai apprécié ce tome qui fut agréable à lire et intéressant. J'avoue un pincement au coeur pour Murthag et ce qu'il doit vivre. J'apprécie l'évolution d'Eragon et de Saphira. La rencontre avec Oromis et Glaedr est cultivante.

Pour conclure, j'ai passé un bon moment avec ce deuxième opus et je lirai avec plaisir le troisième tome.
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Si ce tome 1 avait été un gros coup de coeur, à me demander pourquoi je ne l'avais pas lu plus tôt… Ce tome 2 est loin de l'avoir été, il a été très loooong à lire, ce qui me rend assez triste au vu de comment j'ai aimé le tout premier…

On retrouve Eragon et Saphira nos protagonistes directement lancés dans un affrontement, où un chef va perdre la vie ce qui va faire grandement bouger les choses pour nos amis. Ils vont partir avec Arya, l'elfe qui a été sauvé dans le tome précédent, et Orik le nain qui est chargé de les accompagner depuis qu'ils sont chez les Vardens. Les voilà partis tous les quatre à l'aventure !
On va les suivre tout le long de leur voyage, à travers de nombreux paysages encore très beaux, pour rejoindre la cité des elfes.
Ce but atteint, on va se centrer principalement sur Eragon et Saphira. Chez les elfes on va avoir droit à de nombreuses révélations très intéressantes, mais on va suivre aussi la formation d'Eragon et de Saphira aussi.
Cet apprentissage s'est environ le trois quart du tome, c'est beaucoup trop long… Une des faiblesses de ce roman, ce sont ses longueurs, et ici on le ressent bien… Certes, c'est nécessaire, pour qu'ils puissent maitriser de nombreux sorts, sa force, s'ouvrir l'esprit, et se cultiver, c'est très long certains passages aurait pu être raccourcis. Mais bien que ce soit lent, j'ai quand même beaucoup apprécié de le suivre !

D'un autre côté, on va suivre aussi Roran le cousin d'Eragon ! Ce qui me manquait énormément dans le tome précédent c'était sa présence. On le retrouve, où il doit revoir sa vie sans son père, sans son oncle, sans ferme, juste avec une terre mais la menace plane toujours, et elle ne fait que s'intensifier donc, il va devoir prendre certaines décisions et s'imposer comme chef de village plutôt à ses dépens… Lui aussi va partir en voyage, mais il va le vivre de façon très différente par rapport à Eragon, et j'ai beaucoup aimé de vivre cette aventure avec les mêmes points d'arrêt, mais vécu et atteint de manière très différente.

Avec ce tome 2, je suis en mesure de parler un peu plus des personnages, Eragon est un personnage que j'apprécie de plus en plus, qui prend toujours plus de maturité, et très intéressant à suivre. Quant à Saphira qui m'avait beaucoup plu dans le tome précédent, ici elle m'a moins charmé… A certains moments je l'ai trouvé très immature et plutôt agaçante, heureusement que c'est de courte durée, puisque c'est la voie de la raison d'Eragon !
Arya est le personnage que j'ai le plus aimé avec Orik, ce dernier m'a fait beaucoup rire, il suit quand il faut suivre, combattre quand il faut se battre. L'elfe m'a beaucoup plu bien qu'elle peut sembler froide avec les autres, je comprends la situation dans laquelle elle était, ou dans laquelle elle s'est retrouvée face à Eragon. Elle est très calme, posée, mature, et sait faire passer les priorités avant ses sentiments.
On suit du coup le personnage de Roran qui m'a plu, et que j'ai apprécié tout le long, en prenant à coeur son rôle, en essayant de les aider, de les protéger. Qui a su faire la part des choses, la protection des autres puis il partira à la recherche des manquants. Il a su montrer une belle maturité avec tout ce qu'il a vécu.
Bien évidemment, les personnages royaux des Vardens, des Elfes ou même des Nains m'ont beaucoup plu aussi. Même le personnage d'Evla, je l'ai adoré, j'ai eu pitié de cette petite, j'espère que sa situation pourra s'arranger. Et je voudrai terminer les personnages en parlant de Nasuada, elle avait tout pour faire le super personnage, mais j'ai été très déçue… Dès qu'elle a pris ses fonctions, je l'ai trouvé froide, hautaine, pète-sec, elle a voulu gérer ça comme une femme forte, mais c'était trop, y avait pas vraiment de compassion…

Ce tome est peu riche en action, il possède quelques longueurs comme j'ai pu le préciser un peu au-dessus, le temps était long et la lecture très lente… Beaucoup de descriptions avec tout ce que l'on découvre notamment chez les elfes que j'ai trouvé super, bien que certains soient assez spéciaux.
On a de la bonne grosse action dans les cent dernières pages du roman, de la bonne baston, mais c'est aussi très très riche en révélations, bien que certaines avaient été devinés assez inconsciemment. Ce qui rebooste mon intérêt pour le tome 3, parce qu'il avait bien baissé avec la lenteur du récit…
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Coucou les petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique d'un tome deux entouré de mystères et au titre véritablement intriguant, j'ai nommé L'Aîné issu de la saga L'Héritage écrite par le seul et l'unique Christopher Paolini.

Comme pour le premier tome, cela fait déjà quelques années que je l'ai lu donc je ne pourrai pas entrer dans les détails comme j'ai l'habitude de le faire afin d'exprimer concrètement mon ressenti sur tel ou tel élément de l'intrigue mais une chose est sûre, c'est que les nombreuses émotions que m'a fait ressentir ce roman, elles, sont restées gravées dans mon coeur et dans ma mémoire. En fait, je me souviens avant toute chose que c'est avec cet opus-ci de la série que l'on se retrouve véritablement pris dans le feu de l'action. J'avais aussi trouvé L'Aîné meilleur en tout par rapport à son prédécesseur qui plaçait quand même déjà la barre haut : plus intense, avec BEAUCOUP plus de révélations pour la plupart choquantes... Bref, tout simplement plus haletant, plus fort, plus marquant et percutant, avec des enjeux fondamentaux qui se précisent pour l'avenir de l'Alagaësia et un avancement dans l'histoire qui annonce le meilleur en matière d'évolution pour certains protagonistes ou le pire pour d'autres (dans le sens OMFG !!!! du terme, attention). Tout est question de point de vue...

Concernant la plume de l'auteur, celle-ci est bien entendu toujours aussi addictive et envoûtante. C'est simple : L'Aîné, comme tous les autres tomes de la saga, c'est un roman qui se DÉVORE, peu importe son volume colossal. On ne voit pas les pages défiler, c'est comme une bulle hors du temps et de l'espace tels que nous les connaissons. L'immersion en terre d'Alagaësia est pour ainsi dire totale et l'on a guère envie de quitter cet univers extraordinaire une fois le livre terminé, et ce malgré son degré extrêmement élevé de dangerosité qui ne fait qui plus est que de grimper de manière accélérée dans ce tome-ci. Certes, on tremble véritablement pour sa vie, comme si nous aussi, nous faisions partie intégrante de cette histoire et qu'on pouvait influer sur la façon dont cette dernière va se terminer, en bien comme en mal, mais on ne peut que ressentir une affection toute particulière, un amour absolument débordant, inconditionnel pour ce monde fantastique à tous les niveaux et aux mille visages, à savoir ceux de ses nombreux, merveilleux peuples et de leur environnement à chacun.

Pour ce qui est des personnages, et notamment du protagoniste-clé de l'histoire, on sent véritablement que notre petit Eragon a bien grandi. Ce n'est pas tant au niveau de l'âge qu'il a changé car il y a très peu d'ellipses au sein de l'oeuvre de Christopher Paolini (elles sont même quasiment inexistantes il me semble), mais surtout au niveau de son comportement et de son caractère. Notre jeune héros s'est assagi, même s'il a encore beaucoup, BEAUCOUP de choses à apprendre. En tout cas, déjà à cette époque, je le considérais comme un authentique compagnon de route, un ami fidèle qui m'était et qui m'est toujours extrêmement cher. Pour être tout à fait honnête avec vous, notre dragonnier en herbe a assurément fait chavirer mon coeur depuis belle lurette. Comment pouvait-il en être autrement en même temps ? Ce courageux et empathique jeune homme ne cesse de défendre de magnifiques valeurs de témérité et d'abnégation tout au long de son éprouvant périple, il fait preuve d'une compassion sans failles et son coeur est des plus nobles. Forcément, il ne pouvait que ravir le mien de cette manière. J'ai également adoré suivre dans ce tome-ci son apprentissage de la magie afin de parfaire son éducation en tant que dragonnier. J'ai trouvé cela juste passionnant, d'autant plus que ses leçons très ardues se déroulent au sein de la magnifique cité d'Ellesméra auprès du peuple des elfes, que j'ai mieux appris à connaître avec ce tome et rien n'aurait pu me faire plus plaisir. En effet, j'éprouve un sentiment de profond respect envers cette admirable communauté et surtout envers la beauté et la sincérité de leur lien avec la nature et les autres êtres vivants. Et puis, le du Weldenwarden est une contrée tout bonnement à couper le souffle telle que je me l'imagine dans mon imaginaire. Voilà clairement un univers fictif dans lequel j'aimerais franchement bien me rendre (qui sait, ce sera peut-être le sujet d'un prochain tag, je dis ça, je dis rien...) !

Pour conclure, je dirais simplement que L'Aîné est un roman qui ne peut que nous faire réagir. Au cours de la lecture, il nous fait effectivement vivre des instants de grâce infinis, des moments d'horreur absolue aussi (un indice : cela a un lien avec le titre de ce second tome - si vous ne l'avez pas encore englouti goulument (oui, à ce stade-là, je parle carrément d'engloutir un livre, vous n'avez pas la berlue), vous n'êtes pas prêts pour en découvrir la signification, croyez-moi) ; il nous donne le besoin irrépressible de pleurer toutes les larmes de notre corps, de hurler à s'en vider les poumons, de s'arracher les cheveux un par un (oui, j'en rajoute dans le sado-masochisme), de se rouler en boule dans un recoin de sa couette afin d'oublier la cruauté abjecte de ce bas monde ainsi que celle des écrivains et de ne plus jamais s'en déloger. Bref, ce livre nous touche, nous atteint au plus profond de nous-même, c'est très sérieux. Vous l'aurez compris, l'aventure épique commencée avec Eragon continue dans ce tome-ci et y gagne même en profondeur et en maturité. Pour ma part, je suis toujours aussi captivée et je ne peux donc que vous encourager à découvrir cette saga de fantasy juste incontournable par vous-même si ce n'est pas encore fait ! COUP DE COeUR !
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Attention si vous n'avais pas lu le tome 1, SPOILER!

Je me plonge dans le tome 2 de la saga l'Héritage quelques jours après avoir terminé le tome 1 tout est donc bien frais dans mon esprit.
A l'issu du tome 1, Eragon et Saphira sortent à peine d'une terrible bataille contre les Urgals que le chef des Vardens se fait tuer par un groupe d'Urgals rescapés, c'est Nasuada, sa fille, qui prend la tête du groupe de rebelles et décide quitter la cité naine pour le Surda. Murthag lui est présumé mort après être parti a la pouirsuite des Urgals dans les tunnels sans fin des Beors.
Eragon, Saphira, Oryk, le nain et Arya , l'elfe se rendent dans le royaume des elfes afin qu'Eragon et Saphira puissent poursuivre la formation de dragonnier.
En parallèle on retrouve Roran, le cousin d'Eragon à Carvahall, point de départ de l'épopée.
Dans ce tome 2, le narrateur est donc omniscient puisqu'il nous permet de suivre tous ces personnages à la fois au fil des chapitres. Cela rend le récit plus vivant car certaines longueurs sont pesantes dans le récit d'Eragon j'étais donc heureuse d'avoir un peu d'action au travers des autres groupes surtout en milieu de tome. La retenue que j'avais gommée suite à la lecture du tome 1 refait malheureusement surface dans ces moments trop longs à mon goût dans le tome 2, j'ai alors trouvé Eragon puéril dans certaines situations, j'ai eu plus tendance à m'attacher au personnage de Roran qui est pourtant bien moins développé que le personnage principal.
On sent bien dans ce tome également les sources d'inspirations de Christopher Paolini où clairement les passages concernant les nains rappellent la Moria et Ellesmera pour les elfes, la Lothlorien imaginés par Tolkien. Ce parallèle n'est pas dérangeant en soit mais manque d'originalité à mon sens.
Dans l'ensemble le récit suit la même trame que le premier volume, c'est un récit d'apprentissage où le personnage doit se dépasser pour vaincre le mal ultime. On termine sur une bataille rangée avec un joli revirement de situation et des retrouvailles. J'ai apprécié ma lectur dans sa globalité même si j'ai toujours une réserve sur Eragon à voir sur qu'il en sera pour le troisième tome !
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