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John Jude Palencar (Autre)Marie-Hélène Delval (Traducteur)
EAN : 9791036364648
320 pages
Bayard Jeunesse (08/11/2023)
3.6/5   329 notes
Résumé :
Cela fait un an que l'Empire est tombé.
Un an que le tyran Galbatorix a disparu.
Après la victoire, Eragon a quitté l'Alagaësia en quête du lieu parfait pour entraîner la nouvelle génération de dragons et leurs futurs dragonniers.
Aujourd'hui, ses nouvelles responsabilités ne lui laissent aucun répit. Construire un nouveau refuge pour protéger les oeufs de dragons, abriter les précieux Eldunari qui renferment les âmes des anciens dragons, répond... >Voir plus
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3,6

sur 329 notes
ATTENTION: Peut contenir des SPOILERS:

Après avoir attendu si longtemps, je commençais à penser que nous n'aurions jamais de nouvelles histoires de la part de Christopher Paolini. Surtout pas des histoires se passant dans le monde d'Eragon. Et pourtant, il m'a agréablement surpris, non seulement avec ce nouveau livre pour la nouvelle année, mais avec ce qui est sans doute une des meilleures oeuvres de fantasy que j'ai lu depuis un moment.

Quand j'ai découvert le Cycle de l'Héritage, j'avais à peu près le même âge qu'avait Paolini quand il a écrit le premier tome: à savoir, 15 ans. Et je suis tombé dessus alors que le film venait de sortir. Je suis tombé sous le charme et je le suis resté pendant toutes mes années lycée. Même si les défauts étaient claires (surtout à la surface du récit, avec les allusions flagrantes à Star Wars et au Seigneur des Anneaux) dans les deux premiers tomes, les deux derniers ont permis de faire évoluer le récit d'une façon assez conséquente pour remarquer que la voix d'auteur de Paolini s'était développé pendant l'écriture de son histoire. Maintenant qu'il est libre du cycle qu'il avait commencé, cela est on ne peux plus clair.

The Fork, the Witch and the Worm prend la forme de trois récits dans un récit: celui-ci reprend l'aventure d'Eragon après la fin de l'Héritage. Alors qu'il est en train d'établir la nouvelle académie des futurs Dragonniers aux delà des frontières de l'Alagaësia occidentale, il doit affronter un adversaire tellement plus redoutable que ceux qu'il a combattu par le passé: la monotonie. Plutôt que d'affronter créatures et tyrans, il doit gérer la construction d'une nouvelle citadelle perchée au sommet d'une montagne retrouvée à l'extrême est des montagnes des Nains. Il doit assurer les livraisons, les relations cordiales entre les représentants des quatre peuples qui l'ont accompagnés dans son périple, et maintenir sa propre sanité alors qu'il a l'impression que rien ne va dans son sens.
Paolini avait déjà montré qu'il savait manié ce genre de situation dans le tome 3 de l'Héritage avec mon passage préféré du Cycle: l'élection du roi des Nains. Malgré son manichéisme assumé de l'époque, Eragon était contraint de faire face aux intérêts contraires de ses alliés et aux réalités politiques. Voir Paolini revenir à ce genre d'écriture, s'il ne tombe pas dans le même type de réalisme fantastique ou de pseudo-histoire que Game of Thrones, permet néanmoins de séparer plus clairement son récit d'une oeuvre de pure héroïque fantasy comme le Seigneur des Anneaux.

Lassé de ses préoccupations, Eragon (avec les conseils toujours avisés de Saphira) essaie de se changer les idées et finit par apprendre une leçon importante:

Ainsi commence le premier des trois récits de ce livre: The Fork.

Le titre m'avait intrigué quand la nouvelle a été annoncée et je me demandais ce que cela allait entraîner. le résultat est une histoire très intéressante, nous présentant à un nouveau personnage très attachant, la jeune Essie), qui rencontre un personnage qui nous est très familier. Une simple conversation entre deux personnes finit par devenir une histoire liée à une nouvelle menace potentielle pour un monde qui a retrouvé la paix à force de guerre.



Cette histoire est de loin ma préférée des trois grâce aux nouveaux personnages qu'elle présente, et à l'évolution de la mythologie qu'elle apporte. du début à la fin, j'étais captivé et il me tarde de découvrir quels sont les plans de Paolini pour la suite. Il est clair que cette histoire, même si elle tient parfaitement debout toute seule, n'est que le présage de choses à venir.

The Witch:

Pour la suite, Paolini nous propose une autre histoire qui nous permet de retrouver non pas un mais deux personnages que nous connaissons bien du Cycle: Angela et Elva. Il joint également ses forces à celles de sa soeur, qui a donnée son nom au premier de ses deux personnages, pour écrire cette partie. Ses excentricités sont toujours aussi prononcées et, ayant atteint un 'certain âge' (alors qu'elle n'a pas pris une ride depuis la dernière fois qu'Eragon l'a vu, elle a décidé de mettre par écrit ses Mémoires.

J'ai eu du mal avec cette nouvelle et les excentricités d'Angela en sont certainement responsables, même si, après un début peu efficace, très long et qui n'a pas réussi à capter mon attention (), on en vient à un passage très, très intéressant entre deux personnages redoutables qui s'engagent dans une passe de barbes et de volontés qui était très amusante et déconcertante. Et nous laisse avec une question qui va sans doute me trotter dans l'esprit pendant un moment.



Un bilan assez mitigé en somme pour cette deuxième histoire. Elle reste néanmoins très intéressante, et même le côté excentrique qui m'a gêné colle parfaitement au personnage d'Angela.

A SUIVRE
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Publié en 2018 en langue originale, puis un an plus tard, en français par les éditions Bayard qui proposaient en même temps une réédition plutôt réussie des quatre romans du cycle l'héritage, ce petit recueil de Christopher Paolini est venu rappeler de bons souvenir à ses lecteurs.

La première couverture annonçait une première partie. En 2021, la suite ne semble pas avoir vu le jour. Dommage car ce petit recueil est assez sympathique. Pour ce qui est de la forme : la couverture est réussie, s'inspire de l'une des nouvelles, le matériel est fait en carton rigide, le papier est de qualité et l'impression est fait en grand caractère. le tout est agrémenté de quelques illustrations. Nous sommes loin des condensés passés.

Le contenu est assez léger mais agréable. Comme de coutume, l'auteur commence par un résumé assez long du cycle principal (pratique pour se rappeler l'essentiel) et nous laisse avec le traditionnel lexique, sans oublier des remerciements et bien entendu des cartes.

Nous avons ici droit à trois histoires et Eragon sert de lien entre elles. A proprement parler, lui ne vit plus vraiment d'aventures, vu qu'il doit surtout tenter de mettre sur pied son école des dragonniers et doit pour cela faire face à des tracas bien concrets et bien différents de ceux de ses jeunes années. Une belle métaphore pour les jeunes lecteurs devenus de jeunes adultes.

Les deux premières histoires feront intervenir des personnages bien connus. La fourchette par exemple fait directement penser à une oeuvre de fantasy bien connue. La sorcière permet de renouer avec Angela. Certains pourront qualifier tout cela de « fan service » et franchement ils n'auraient pas tout à fait tort. Tout cela reste bien écrit, un peu prévisible, n'apporte pas grand-chose à l'histoire, mais se laisse lire rapidement et avec plaisir.

La dernière histoire nous plongera dans la culture Urgal avec une belle histoire de dragon qui nous tiendra en haleine du début à la fin. Assurément c'est bien la meilleure des trois, d'autant qu'elle ne fait intervenir aucun personnage connu et peut faire office de fable féministe.

La plus grosse déception que l'on pourra reprocher au livre restera son absence à peu près totale de profondeur. Dans le même ordre d'idée, il n'apportera aucune réponse aux questions restées sans réponse à la fin du cycle principal.

En somme voici un petit recueil bien tentant par sa forme, plutôt facile à lire et qui s'adressera directement et exclusivement aux fans du cycle original.
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Je suis toujours assez admirative des auteurs qui osent. Qui osent sortir de leur zone de confort, qui osent sortir des sentiers battus. Qui osent, finalement, prendre à contrepieds les attentes des lecteurs. Car c'est prendre un gros risque : celui de contrarier ces-dits lecteurs et de s'attirer leurs foudres – et dans notre monde où il n'y a plus aucun filtre, c'est donner le bâton pour se faire matraquer à gros coups de commentaires haineux et irrespectueux. Trop nombreux sont les lecteurs à oublier que l'auteur … est le seul et unique maitre de son ouvrage, que c'est à lui et à lui seul de choisir la destinée qu'il souhaite donner à ses protagonistes. Bien sûr, le lecteur peut avoir des envies, des désirs, c'est parfaitement naturel, mais selon moi, ça ne lui donne en aucun cas le droit d'insulter l'auteur lorsque celui-ci ne fait pas ce que le lecteur aurait souhaité voir. Donc oui, j'admire les auteurs qui savent encore s'affirmer face à ces masses de lecteurs qui oublient surtout que l'auteur est avant tout un être humain, avec une sensibilité, qui peut donc être profondément blessé par cette déferlante de haine qui est l'apanage des réseaux sociaux. Et donc, j'admire Christopher Paolini, qui n'a pas eu peur de frustrer un peu ses lecteurs en ne leur offrant pas rigoureusement ce qu'ils demandaient à corps et à cris …

Un an. C'est à la fois tellement court et terriblement long. Tantôt Eragon a le sentiment que sa victoire sur Galbatorix remonte à la veille, tantôt il a l'impression d'être coincé depuis une éternité au mont Arngor, là où Saphira et lui ont décidé d'implanter la nouvelle demeure des Dragonniers. Jour après jour, semaine après semaine, mois après mois, le jeune homme doit faire face aux mêmes tracas, sans cesse renouvelés : il lui faut négocier vivement avec les fournisseurs, qui n'honorent pas toujours leurs engagements, s'inquiéter de la comptabilité et de la logistique de cette interminable entreprise que représente la construction d'une demeure adaptée aux dragons, sans oublier les inévitables conflits entre les humains, les elfes, les nains et les urgals placés sous sa responsabilité. Embourbés dans ce quotidien de plus en plus monotone et morose, Eragon s'ennuie de sa famille et de ses amis … et il s'ennuie également de l'aventure, de l'adrénaline, de l'action. Heureusement pour lui, il y a toujours quelqu'un de bien intentionné pour le distraire de ses responsabilités et de son agacement : les esprits des vieux dragons, une certaine Angela en visite surprise, ou même un habile conteur Urgal se relayent pour lui narrer quelques histoires qui pourraient bien lui apprendre bien des choses …

Contrairement à ce que nous attendions et espérions, ce n'est donc pas un roman que nous offre Christopher Paolini, ni même tout à fait une suite aux aventures de notre brave Dragonnier, mais bien une sorte d'interlude en forme de recueil de nouvelles. Si nous avons le plaisir de retrouver Eragon et Saphira, et d'avoir un petit aperçu de leur « nouveau » quotidien après la défaite du grand méchant tyran, là n'est pas l'histoire que l'auteur souhaite nous raconter dans cet ouvrage (magnifique au demeurant, Bayard a fait un travail éditorial absolument extraordinaire). Beaucoup ont pesté lorsqu'ils se sont rendu compte que non, nous n'allions pas vivre de nouvelles aventures à dos de dragon, que non, ce n'était pas encore l'heure de rencontrer la nouvelle génération de dragons et de Dragonniers … mais pour ma part, j'ai énormément apprécié cet intermède inattendu. En premier lieu parce que j'ai trouvé ça particulièrement juste, réaliste, même, cette sorte de déprime post-victoire, cette impression de vide qui envahit progressivement le coeur et l'âme de notre héros habitué aux émotions fortes, habitué également à être au coeur de tous les événements du monde. Habitué, finalement, à ne pas avoir à se poser de questions existentielles : jusqu'à présent, un avait un but bien défini, celui de libérer l'Alagaësia du joug de l'oppresseur. Maintenant, Eragon se sent désoeuvré, tout en étant absolument submergé par les tracasseries purement administratives de son nouveau « rôle » …

C'est rare, les auteurs qui évoquent cet « Après », celui où le héros redevient finalement un homme pratiquement comme les autres, celui où le temps semble se déliter interminablement par comparaison au rythme trépidant de la quête. J'ai trouvé ça particulièrement intéressant, et ça m'a rendu Eragon autrement plus sympathique qu'il ne pouvait l'être dans la saga « principale » : il a certes perdu un peu de cette aura « mystique » qui entoure inévitablement les Elus, mais il y a gagné une certaine forme d'humanité, de proximité avec le lecteur. Pour la première fois peut-être, j'ai ressenti de la peine pour lui, parce que cette fois-ci, ses peines, ses doutes, ses peurs, sont finalement bien plus proches des préoccupations du lecteur : on peut s'identifier à lui, car même si nous nous débattons plutôt avec nos dissertations ou nos dossiers administratifs et non pas avec l'édification d'une école de Dragonniers, ses tâches sont finalement fort similaires aux nôtres ! C'est donc avec le même plaisir que nous laissons de côtés nos petits et gros tracas pour nous plonger dans les différents récits qui viennent égayer ce quotidien épuisant et angoissant … Et le moins que l'on puisse dire, c'est que ces trois récits sont fichtrement passionnants, même s'ils sont horriblement brefs et qu'on en redemande !

Le premier est assurément celui qui m'a le plus plu, car on y retrouve un personnage que nous n'espérions plus revoir. C'est d'ailleurs bien trouvé, car on ne devine pas immédiatement à qui nous avons affaire, ce sont divers petits indices qui nous permettent de le démasquer une ou deux pages à peine avant que son identité ne soit révélée. Et son évolution fait chaud au coeur, on le sent bien plus apaisé, presque prêt à rompre son exil volontaire, et on espère d'ailleurs que cela se fera car il a bien des choses à apporter à l'histoire, on le sent … Si du moins il trouve réponse à ses questions, solutions aux nouveaux mystères qui se dressent sur sa route. Quant au deuxième récit … c'est clairement le plus surprenant. Mais cela parait parfaitement normal quand on sait qu'il tourne autour de la si énigmatique Angela. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé le fait que ça soit la « vraie » Angela, la soeur de Christopher Paolini, qui prenne la plume au nom de son homonyme ! C'est à la fois fort intéressant et fort frustrant, car on ressort de cette nouvelle avec plus de questions que de réponses concernant cette sorcière pas comme les autres. Et ici aussi, on a une petite ouverture concernant la suite de l'histoire, avec le retour de la petite Elva et de ses dons … le troisième récit, enfin, nous invite à découvrir un peu plus ce peuple méconnu et mécompris qu'est celui des Urgals, un peuple où l'honneur et la détermination sont au coeur des coeurs. le récit est peut-être un peu long par rapport aux autres, mais il est passionnant !

En bref, vous l'aurez bien compris, même si on ne peut que ressentir un petit pincement au coeur lorsqu'on se rend compte que ce livre n'est qu'une sorte d'amuse-gueule destiné à nous faire patienter sagement, c'est tout de même un vrai bonheur que de retrouver l'Alagaësia et quelques-uns de ces personnages qui nous ont accompagnés pendant plus de trois-mille pages. C'est vraiment comme revenir chez soi et retrouver de bons vieux amis, pour se mettre autour du feu et écouter les histoires des uns et des autres : c'est une sorte de parenthèse où rien de palpitant ne se passe hormis la joie des retrouvailles et des nouvelles partagées. Mais ce livre, c'est aussi et surtout une promesse : l'auteur s'ennuie au moins autant que nous de cet univers, de ces personnages, de cette histoire, et on sent qu'il meurt d'envie de s'y replonger ! C'est une promesse, car la toute fin laisse vraiment présager ce que nous attendons depuis la fin du quatrième opus : une suite, une vraie suite ! Ce livre ne fait donc peut-être pas avancer de façon « substantielle » l'intrigue, mais il ravive en nous cette petite flamme, celle qui nous animait tout au long de la saga, celle de l'aventure. Alors même si ce n'était pas ce que nous espérions, c'est vraiment un livre que j'ai beaucoup apprécié, et que j'invite à accueillir sans rancoeur ni rancune : je vous assure que derrière ce côté un peu atypique, il a des choses à raconter !
Lien : http://lesmotsetaientlivres...
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J'ai lu le cycle de "L'Héritage" il y a bien longtemps. Je ne m'attendais pas à une suite, et voilà que sort "Les Légendes d'Alagaësia" !

Cette suite, qui en est une sans vraiment en être une, est composée de trois chapitres sous forme de petites histoires indépendantes. On y suit séparément Murtagh, Angela et Eragon, tout en découvrant un peu plus l'histoire du royaume et de ses peuples.

J'avoue qu'au tout début, j'ai eu un peu de mal à entrer dans l'histoire. Ça m'avait fait ça pour le premier tome de "L'Héritage" d'ailleurs. le résumé de la série est le bienvenu mais il est un peu abrupte donc il faut bien s'accrocher car la suite en vaut la peine.
Progressivement, je me suis laissée emporter par l'univers et les légendes racontées au coin du feu. C'était presque envoutant, si on fait abstraction de quelques petites longueurs. Chacune de ces trois petites histoires apporte quelque chose à la fin, une main tendue, un peu de sagesse. de quoi passer un bon moment.
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Bonjour à tous,
J'ai découvert Eragon lorsque j'avais 12 ans. J'ai été mordu tout de suite, profitant de n'importe quelle occasion pour lire ne serait ce qu'une ou deux pages. J'ai souvenir d'avoir lu en pleine rue, marchant en même temps. le livre était alors comme collé à mes mains.
Après la lecture de l'héritage, j'ai été satisfait de la fin et de l'ouverture.
Tout cela me manquait et j'ai relu Brisingr et l'Héritage au début du mois. Par pure curiosité j'ai lu ce qui s'écrivait sur internet, les possibles suites, les rumeurs etc. C'est à ce moment que j'ai appris la sortie prochaine de la fourchette, la sorcière et le dragon.
Acheté le jour de la sortie, il a été lu d'une seule traite.
Hélas, je n'ai pas du tout retrouvé ce que je connaissais. Les 3 histoires manquent de jus, de profondeur. C'est sûr qu'avec 100 pages par histoire, on ne peut pas creuser une véritable intrigue. Mis à part ça, la plume est déplorable : traduction ou Paolini lui-même je ne sais pas. On peut pardonner l'écriture maladroite d'un écrivain qui écrit à 15 ans mais là…
Paolini écrit pour des 12-13 ans alors que ses lecteurs ont pris de l'âge et la maturité depuis la lecture des 4 premiers tomes.
On ne retrouve pas en vérité ce que l'on connait. L'immersion est impossible sur un nombre si restreint de pages et les sujets abordés ne sont pas ceux attendus !!! Certes l'auteur est maitre de son oeuvre mais là c'est rageant.
Il y un peu de bon mais c'est noyé au milieu de tout le reste : l'histoire Urgale est bien ficelée et intégrée au reste
Je suis désolé mais Paolini nous a pondu un navet. Je respecte son choix de basculer vers des contes mais le problème c'est que ça ne colle pas. L'heroïc-fantasy, c'est une sorte d'épopée et c'est incompatible avec la forme qu'il nous propose dans ce livre.
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critiques presse (3)
Syfantasy
08 mars 2022
L’écriture simple mais efficace, amène de belles métaphores et des figures de styles très imagées. Le livre se lit très vite et nous fait passer un moment plaisant, que l’on pourrait même qualifier de « mignon », tant les récits le sont également, malgré quelques passages sombres.
Lire la critique sur le site : Syfantasy
LeMonde
21 octobre 2019
L’écrivain américain signe un plaisant intermède aux aventures de son fabuleux dragon, en attendant le retour à des péripéties plus grandioses.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Elbakin.net
01 octobre 2019
Après la lecture de ce court récit aux fils éparpillés, qu’en retenir ? Pas grand-chose, malheureusement pour le crédit de l’auteur. D’autant que des trois histoires réunies ici, seule la première offre une certaine consistance.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
– C'est une cicatrice... impressionnante, commenta-t-il.
Elle lui jeta un regard embarrassé :
– Comment ça ? Elle est moche et je la déteste.
Quand Tornac reprit la parole, un léger sourire relevait le coin de ses lèvres :
– Une cicatrice signifie que tu as survécu. Que tu es forte et difficile à tuer. Que tu as choisi la vie. Une cicatrice mérite l'admiration.
– Vous vous trompez.
[...]
– Ça signifie seulement qu'on est cassé.
– Ah, dit Tornac d'une voie douce, mais parfois, en se donnant du mal, on peut réparer une cassure, et l'objet devient plus solide qu'avant.
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Restaurer la race des dragons, conduire les Dragonniers et protéger les Eldunari, telle était sa responsabilité. Il l'acceptait et la prenait avec grand sérieux. Et pourtant... Eragon n'avait jamais envisagé de passer sa vie à ça. Rester assis devant une table de travail à étudier des chiffres et des documents jusqu'à en avoir la vue brouillée. Aussi stressante qu'eût été la lutte contre l'Empire et Galbatorix - et il ne désirait pour rien au monde revivre quoi que ce fût de semblable - il l'avait trouvée excitante...
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« Ilgra vit alors son père courir à travers le champ, la lance levée. Une lueur d’espoir s’alluma dans son cœur. Son père était le premier des Initiés. Peu de ses pairs étaient aussi forts que lui, et, même s’il était bien petit face au dragon, elle savait que son courage égalait celui des dieux. Quatre hivers plus tôt, un ours des cavernes affamé était descendu de la montagne en faisant des ravages. Son père l’avait affronté, un couteau dans une main et un gourdin dans l’autre. »
« En effet... Bien que tu puisses reprocher à Brom de ne pas t'avoir enseigné correctement les termes de l'ancien langage.
Eragon ne put s'empêcher de pouffer :
- Peut-être. Mais rendre les morts responsables de ns bévues n'avance pas à grand-chose.
L'herboriste lui jeta un coup d’œil pensif, sans que ralentisse le cliquetis de ses aiguilles :
- L'âge t'a rendu sage, me semble-t-il. »
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... tout reposait sur lui. Lui et Saphira. Chacune de leurs décisions influait non seulement l'avenir des Dragonniers mais aussi sur la survie des dragons. Qu'ils fassent le mauvais choix, et ce serait fini. Avec de telles pensées en tête, il était difficile de trouver le repos...
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Une cicatrice signifie que tu as survécu. Que tu es forte et difficile à tuer. Que tu as choisi la vie. Une cicatrice mérite l'admiration.
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Videos de Christopher Paolini (24) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Christopher Paolini
Après son passage pour une rencontre exceptionnelle et deux séances de dédicace, nous avons eu la chance d'interviewer Christopher Paolini !
L'auteur de la saga Eragon, dont le nouveau livre Murtagh vient de sortir, s'est confié à nous sur son passage en France, sa relation avec les fans et ses recommandations littéraires jeunesse.
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