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Citations sur Gog (26)

« Il est incroyable qu’un homme comme moi, pourvu de milliards et dépourvu de scrupules, puisse s’ennuyer. » (p. 103)
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Ainsi, la psychanalyse rassemble et résume, transposées en jargon scientifique, les 3 écoles littéraires les plus importantes du XIXe siècle; Heine, Zola et Mallarmè se rejoignent en moi sous le patronage de mon vieux Goethe. Personne ne s'est aperçu d'un mystère aussi manifeste
(page 94, Visite à Freud)
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Qui tue ses semblables est tué par les Poux.
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les sports, pour la plupart, ne sont autre chose que de vieux jeux d'enfants adaptés à l'usage des grands et rendus plus solennels par la publicité et la spéculation. Ce que les enfants appellent faire la course, jouer à la balle, se battre à coups de poing, les adultes le dénomment cross-country, football, boxe... (page 185)
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J’ai essayé l’opium : il me rend idiot ; tous les alcools : ils me transforment en un fou répugnant ; la cocaïne : elle abrutit et abrège la vie. Le haschisch et l’éther sont bons pour les petits décadents attardés. La danse est un abêtissement qui fait suer. Le jeu, dès que j’ai perdu deux ou trois millions, me dégoûte : une émotion trop commune et trop coûteuse. Dans les music-halls, on ne voit que les habituels pelotons de girls toutes peintes, toutes déshabillées, toutes odieuses, toutes pareilles. Le cinéma est un opprobre réservé aux classes populaires.
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« Il y a trois semaines, avec ma Packard, j’ai embouti une vieille femme, et comme sa famille réclamait une indemnité effrontément disproportionnée à la perte – on sait bien quel est le prix moyen des femmes –, j’ai dû faire appel à un bon avocat pour me défendre contre ces exploiteurs de cadavres. » (p. 77)
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Quand je me trouvai pour la première fois au pied de la tour Eiffel, je ne pus m’empêcher de rire. Cette ridicule cage de fer rouillé qui semble un joujou d’in-génieur abandonné auprès d’un pauvre petit fleuve, était-ce là vraiment la construction la plus élevée de la terre ? C’est à vous faire honte d’être un homme et d’être né dans ce siècle.
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[…] Le christianisme, d’après le peu que j’en connais, m’épouvante. Je suis prêt à reconnaître que c’est le plus parfait et le plus sublime des cultes, mais, par malheur, il contrarie et condamne tous mes instincts les plus enracinés. Je déteste les hommes, et le Christianisme m’impose de les aimer ; je supporte difficilement mes amis, et le Christianisme m’oblige d’embrasser mes ennemis ; je suis l’un des hommes les plus riches de la terre, et le Christianisme enseigne le mépris des richesses et le renoncement ; je suis enclin à trouver une jouissance dans la cruauté, et le Christianisme m’impose la douceur et m’invite à pleurer sur le martyre de son Crucifié.
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Homme de lettres par instinct et médecin par la force des choses, je conçus l’idée de transformer en littérature une branche de la médecine –la psychiatrie. […] La psychanalyse n’est autre chose que la transposition d’une vocation littéraire dans le domaine de la psychologie et de la pathologie.
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Tout ce que je sais, je l’ai appris des autres. Tout ce dont je me sers est l’œuvre d’autrui. Je l’ai payé ?... Quelle importance ? Sans l’ouvrier, sans l’artisan et sans l’artiste, j’irais plus nu que Caliban ou que Robinson. Si je veux bouger, j’ai besoin de machines fabriquées par d’autres et guidées par d’autres mains. Je suis forcé de parler un langage que je n’ai pas inventé, et ceux d’avant moi m’imposent, à mon insu, leurs goûts, leurs sentiments, leurs préjugés.
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