Que vous dire sur ce livre si ce n'est qu'il est époustouflant ! Il s'agit du premier roman de l'auteur et pourtant il a déjà tout d'un grand. Dans ce titre rien ne semble laissé au hasard et l'auteur nous manipule du début jusqu'à la fin !
Mais avant de vous en dire plus, laissez-moi vous faire un petit résumé de l'histoire folle contenue dans ces quelques 230 pages ...
Quand le livre débute, on se dit que ça va être compliqué pour l'auteur de nous pondre un thriller avec les personnages qu'il nous présente, tant Julie et Théo sont un couple adorable et qui mérite d'avoir un vie heureuse et pourtant ... croyez-moi, il va y parvenir !
J'ai vu sur internet que quelqu'un lui trouvait une ressemblance avec les
Dix petits nègres, d'
Agatha Christie, et c'est plutôt vrai. Une demeure perdue, coupée du monde dans laquelle on enferme, contre leur grès, des personnes qui ne se connaissent pas, ça ne vous rappel rien ? Forcément que si, et tout comme dans le chef-d'oeuvre d'
Agatha Christie, la sauce prend et nous on se prend, on se perd dans ce jeu cynique que l'auteur a mis en scène.
Le cri des corbeaux fut pour moi une lecture intense, je l'ai tombé en moins d'une journée, suspense de fou oblige. L'auteur enchaîne les chapitres courts, ce qui accentue l'atmosphère tendue, ce dont, soyons honnête, il n'avait pas besoin car le huit clos se suffisait à lui-même pour affoler mon petit coeur de lectrice trouillarde au possible. D'autant que plus on avance dans l'histoire, plus la tension monte et monte encore d'un cran jusqu'à l'apothéose !
Je ne m'attendais pas du tout, du tout, à cette fin. L'auteur m'a scotché.
D'autant que la plume de l'auteur est particulièrement agréable, sans fioriture, ce qui ne m'a pas du tout empêché de m'imaginer les scènes qu'il décrit, pour le plus grand déplaisir de mon coeur qui a raté plus d'un battement !
Le seul micro détail que je pourrais reprocher à ce premier roman vient de son découpage, je l'ai trouvé un peu répétitif. L'auteur suit toujours la même trame. On découvre une nouvelle peur, on a son explication dans le passé des personnages et on les retrouve dans le présent face à leur phobie.
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