AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,58

sur 86 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Avoir peur, c'est être en danger. Quatre adultes en feront les frais
*
Un pitch intéressant et original. Grâce à un concours, un jeune couple passera quelques jours dans un chalet tout confort au milieu des montagnes. Puis encore un autre couple non prévu arrive peu de temps après. Les quatre personnes s'entendent très mal et découvrent des faits inquiétants (coupure d'électricité, réseau absent, barrières électrifiées). Un des protagonistes disparait. Volatilisé ! Et voilà qu'une ambiance à la "Dix petits nègres" s'installe.
Un huis-clos bien oppressant me saisit à la gorge. Dans ce récit, il ne fait pas bon d'avoir peur. D'avoir des phobies.
*
On se questionne sur l'identité de la personne qui joue avec les nerfs des invités. Qui détient les fils des marionnettes?
Avec des courts articles psychologiques centrés sur les peurs en début de chaque chapitre, je croyais avoir deviné le sujet de l'intrigue.
Mais non, je me suis fait avoir comme une bleue. Tombée dans le panneau !
Un rythme essoufflé, pas de temps mort, on se met dans la peau de chaque personnage, on s'effraie, on jette un oeil derrière sa porte, on fouille notre mémoire, on enquête nous-même; mais jamais on ne peut deviner cette fin.
*
Conçu comme un "Whodunit" british, un polar qui a bien sa place dans l'édition du Masque ! Court mais costaud! Chapeau l'auteur !
Commenter  J’apprécie          672
Le cri des corbeaux est un thriller qui commence de manière on de peut plus classique et la quatrième de couverture nous entraine vers une histoire qui sent un peu le déjà vu. Pourtant, quelle fin !!! Quelle idée !!!
L'ambiance nous plonge dans un huis clos. Une maison, abandonnée au milieu de nul part, où deux couples se retrouve gagnants du même concours. Entre stupeur, d'abord, puis tension, ensuite, on se rend compte qu'ils ne sont pas là par hasard. Une ambiance dix petits nègres s'installe. Lequel des quatre est coupable ? A moins qu'un cinquième quidam tienne les rênes.
L'auteur nous mène en bateau pendant tout le roman, distillant ses indices, et nous baladant entre le présent et le passé de ses personnages, jusqu'à un dénouement inattendu, mais tellement actuel.
Une excellente découverte, grâce à Nergalley et les éditions du Masque, que je remercie pour leur confiance.
Commenter  J’apprécie          120
"Si la peur nous permet de parer aux pires dangers, elle peut aussi devenir notre pire ennemie..."
Mon mois d'avril commence plutôt bien niveau lecture. Bon j'avoue que la couverture n'attire pas du tout, mais pour une fois, fermez les yeux pour ce livre et plongez vous dans ce livre pas très épais.
Ce bouquin m'a bluffé !!! J'étais loin, très loin de savoir le fin mot de l'histoire.
L'auteur a tellement bien tourné l'histoire qu'il m'a donné des doutes tout au long de ma lecture et je suis resté sur les fesses à la révélation.
Pour un premier livre, Matthieu Parcaroli à fait très fort !!!!
Commenter  J’apprécie          30
Quelle claque !!! Je ne savais pas à quoi m'attendre, mais se faire surprendre de la sorte après m'être fait balader pendant plus de 200 pages, c'est bluffant ! Une écriture nerveuse, palpitante, menant avec brio un huis clos angoissant et sombre, un livre que l'on n'a pas envie de lâcher car on VEUT savoir ce qui se passe, on veut connaître le fin mot de l'histoire, et croyez-moi, on n'est pas déçu par la chute ! Une sacrée réussite, bravo !
Commenter  J’apprécie          20
C'est un premier roman bien maitrisé et qui se lit très rapidement (et pas uniquement parce qu'il n'a pas beaucoup de pages). Dès le début, j'ai été happée par l'histoire et ensuite, impossible de le mettre de côté. Pour tout vous dire, il m'a fallu 3 jours/soirées pour le lire et je pense que si j'avais été en vacances, il aurait été englouti en 1 seule journée. Les chapitres sont courts, l'ensemble est rythmé et vous ne vous ennuyez pas une seconde.

Ce “semblant” (j'emploie ce terme car une partie de l'intrigue se passe en extérieur et une autre à l'intérieur) de huis-clos parle de la peur mais pas de la simple peur, il est question ici de phobies, celles qui vous font perdre tous vos moyens, qui vous paralysent. L'ensemble est bien mené et les personnages sont bien campés même si parfois la caricature est un peu trop poussée (je pense au couple de parisiens).

J'ai apprécié les retours en arrière sur le passé des protagonistes afin de nous faire découvrir leur plus grande peur. J'ai trouvé que cela ajoutait du rythme supplémentaire à l'intrigue.

Certains passages ont été particulièrement oppressants pour moi mais il se trouve que je suis arachnophobe et si vous lisez le roman, vous comprendrez ce que je veux dire.

Je pensais avoir deviné ce vers quoi on allait mais cela n'a en rien gâché mon plaisir puisque je voulais savoir si j'avais raison ou pas. Mais en fait, j'étais partie sur autre chose (à cause des mini chapitres écrits dans une police différente) mais un peu dans la même vague (difficile d'en dire plus sans dévoiler le dénouement).

Voilà, je ne vous en dirai pas plus de peur de gâcher l'effet de surprise si vous décidiez de lire le roman. C'est une belle découverte pour moi et c'est un livre que je vous conseille.
Lien : http://www.unevietoutesimple..
Commenter  J’apprécie          20
Julie et Théo, c'est le couple sympa qu'on voudrait compter parmi ses amis. Simples, complices, marrants. Pour les deux jeunes boulangers qui ont d'ordinaire peu de temps pour la bagatelle, ce séjour remporté par Julie sur le net est plus que bienvenu. Mais à peine sont-ils arrivés en grande pompe dans leur villa de rêve – limousine avec chauffeur, vitres teintées pour garder leur destination secrète – que débarquent Agathe et Simon… vainqueurs du même concours. Erreur de l'organisateur ? Comment savoir ? Largués dans la campagne et sans contact possible avec l'extérieur, les voilà coincés là tous les quatre. le malentendu aurait pu tourner à la rigolade si Simon ne s'avérait pas être un connard de premier choix. Snob, égocentrique, acariâtre, il exerce son emprise sur la pauvre Agathe, qui subit sans trop mot dire. Après une première soirée houleuse, les choses continuent de se gâter quand l'un des protagonistes se volatilise…

Et quelle bonne surprise ! (pour moi, lectrice, s'entend) Quel bon moment j'ai passé avec ce roman – dévoré en deux jours. J'aime beaucoup les huis clos, l'unité de lieu débride l'imagination, mais l'entreprise est difficile. On en a lu, des huis clos, et pour que ça marche, il faut un petit truc en plus. Petit truc que Matthieu Parcaroli a parfaitement su trouver. On est dedans dès les premières pages, grâce, notamment, au naturel des dialogues. Dans une atmosphère assez polar british de prime abord se dessinent des caractères bien prononcés, qui donnent lieu à des dissonances intéressantes. La quarantaine met vite sur les nerfs. L'auteur se montre avare en petits cailloux, il n'a semé que ce qu'il faut pour qu'on ne s'égare pas, sans savoir où cette histoire nous conduira. Tandis que la peur nous imprègne tout autant que les personnages, il prépare son final tout en finesse et offre un dénouement à la hauteur de ce que l'on pouvait espérer. Non : mieux encore ! Je ne m'attendais pas à ça, et ça m'a ravie. le genre de fin que je garderai en mémoire.

Le Cri des corbeaux est un premier roman abouti, au suspense parfaitement maîtrisé, un juste dosage des ingrédients où chaque mot est à sa place, avec un supplément de réflexion pertinent sur la nature humaine. À quand le prochain ?

Commenter  J’apprécie          20

Un couple charmant va nous entrainer dans une aventure vraiment pas commune qui va vite se transformer en véritable cauchemar.
La chance, ils gagnent à un concours sur internet, un séjour dans un endroit soi-disant merveilleux.
Une belle villa dans les Vosges où nos tourtereaux vont très vite déchanter.
Confronter à des évènements bizarres et obligés de cohabiter avec un couple pas très chaleureux, ils sont quatre, des personnes avec un passé assez lourd seront confrontés à leurs pires phobies.
"Le terme « phobie » dérive du grec « phobos » et signifie « peur »."
La peur (voir le dégoût) est une réaction normale de défense face à l'inconnu, à l'étrange.
La phobie véritable est une terreur qui peut vite devenir pathologique !
Pour nos personnages qui sont enfermés dans un endroit vert, dans une magnifique villa.
Quand tout à coup les disparitions vont commencer.
Un par un, ils vont devoir lutter contre la claustrophobie et les divers pathologies dont ils souffrent depuis longtemps. Ils vont devoir se battre et affronter une ennemie mystérieuse.
Quatre vies différentes, et des personnages en souffrance qui doivent encore subir des moments horribles, comme si on voulait encore remuer le couteau dans la plaie.
Comment peuvent-ils connaitre leurs passés ?
Qui sont ceux qui leurs veulent du mal ?
Pourquoi faire ressortir toutes les souffrances qu'ils ont si difficilement réussi à atténuer ?
La peur qui vit en chacun de nous, va être encore plus terrifiante quand des humains jouent avec elle.
Un piège loin d'être amusant qui va nous révéler encore une fois que l'humain va très loin dans ses recherches comportementales où dans ses jeux qui vont parfois beaucoup trop loin.
Un huis clos surprenant qui m'a complétement bluffé, ayant bien suivie les conseils de l'auteur.
Je vous conseille de vite aller chez votre libraire pour vous procurer,
le premier livre de Matthieu Parcaroli.




Lien : https://sabineremy.blogspot...
Commenter  J’apprécie          20
Quand Matthieu Parcaroli m'a proposée de recevoir son livre, j'ai tout de suite dit oui ! Des livres, j'en lis beaucoup, mais il est rare de pouvoir discuter avec son auteur, de sentir l'excitation de la parution dans ses tweets, de pouvoir lui dire « merci pour votre livre », et de pouvoir partager son enthousiasme.

J'avais hâte de le lire mais encore plus de mettre quelques mots sur ce premier roman, le Cri des corbeaux aux Editions Lattès le Masque. Pour moi, cette maison d'édition, c'est Agatha Christie, une association évidente, gage d'une qualité, non sans faille, mais pleine de promesses. Et encore une fois, la promesse est tenue.

De quoi est-il question ?

Après avoir participé à un concours en ligne, Julie et Théo gagnent un week-end pour deux tous frais compris dans une sublime villa à la montagne près du lac des corbeaux.
Pour ce jeune couple modeste, c'est le voyage de noces qu'ils n'ont jamais pu s'offrir. Sur place, le rêve s'arrête net lorsqu'ils voient débarquer un autre couple, eux aussi vainqueurs du concours. Comble de la malchance, le lieu, perdu dans la nature enneigée, ne semble pas desservi par le réseau. Impossible de contacter les organisateurs du jeu. Mais le séjour romantique bascule véritablement dans le cauchemar lorsqu'ils se rendent compte être enfermés dans cette immense propriété et que l'un d'eux disparaît au cours d'une coupure d'électricité.
La peur est un vilain défaut… et nos personnages vont l'apprendre de la plus cruelle des façons.

Un huis clos psychologique qui commence comme une jolie romance

Un village. Les montagnes Vosgiennes. Un lac. Un couple. Puis un second. Des personnalités que tout oppose. Des coupures d'électricité. Une muraille de barbelés autour de la propriété. le décor est finement planté. Un huis clos psychologique qui commence comme une jolie romance. Julie et Théo travaillent tous les deux dans une boulangerie dont ils sont propriétaires et éprouvent le besoin de se retrouver. le jeu que gagne Julie est l'occasion parfaite. Tout est calé comme du papier à musique. La voiture qui passe les chercher. le chauffeur mystérieux, brut de décoffrage et directif. Les vitres tintées pour camoufler la route. Et après tout, pourquoi pas ! Mais petit à petit, nous comprenons que le cumul des événements n'est pas le fruit du hasard. Tout est orchestré. Point de bascule du roman, le premier enlèvement. Celui d'Agathe. A partir de cet instant, tout bascule.

La suite de la critique sur le blog : https://lesmotsdesautres.com/2019/03/28/le-cri-des-corbeaux-une-premiere-parution-pour-matthieu-parcaroli/
Lien : https://lesmotsdesautres.com..
Commenter  J’apprécie          20
A l'aide de chapitres courts et plein d'action, une alternance de points de vue selon les personnages, quelques flash-backs et des notes d'un mystérieux médecin, l'auteur pose son intrigue avec de formidables idées de base, sans en faire trop ni trop peu, il nous embarque dès les premières pages.
L'écriture est simple mais juste et vive, parfaite pour ce genre de roman, idéale pour passer un formidable moment de lecture détente où l'on se pose beaucoup de questions.
(...)
Lien : http://place-to-be.net/index..
Commenter  J’apprécie          20
Cette année je découvre de nouveaux auteurs ainsi que leur première parution. comme déjà dit sur Instagram, je ne suis que joie de partir à la découverte de ces auteurs car ils ont pour la plupart un talent fou. Ici c'est le cas de Matthieu Parcaroli avec le cri des corbeaux, mon premier coup de coeur de l'année.
Lu dans un moment d'insomnie, je n'ai jamais pu m'endormir avant de l'avoir terminé. Un huis clos diabolique car ce ne sont pas seulement nos protagonistes qui se retrouvent enfermés dans un cadre idyllique, de prime abord, mais également le lecteur qui lui, est avide de connaître la suite.
Imaginez un cadre bucolique, en pleine montagne dans une somptueuse demeure. Endroit idéal pour se reposer surtout lorsque tout est payé grâce au gain d'un concours.

Beaucoup trop beau pour que ça ne parte en vrille et que le cauchemar commence.
Surtout lorsqu'un autre couple débarque de façon totalement imprévu.
Si l'auteur prend son temps pour présenter ses personnages et poser le coeur de l'intrigue, il instaure de suite une ambiance oppressante, stressant dans la montagne au silence pesant. Pour cela il joue sur l'atmosphère environnante, à savoir le climat et ses tempêtes de neige ainsi que les bruits assourdissants entourant la demeure. Et pour ma part cela a vite donné le ton à ma lecture.
D'autant plus, que j'étais dans l'expectative qu'il se passe quelque chose tout en l'appréhendant grandement. C'est d'ailleurs toute la force du huis clos, générer une angoisse, une appréhension car tout ce qu'il adviendra proviendra forcément de l'enceinte de la propriété.
Si la tension monte au fur et à mesure de l'histoire, amenant avec elle des incidents suspects, elle prend de plus en plus d'ampleur pour ne plus vous lâcher jusqu'à la fin.

Et les peurs les plus profondes se dévoileront.
Pour éveiller nos sens et majorer cette ambiance pesante et malsaine, l'auteur n'hésite pas à jouer avec nos sens que cela concerne l'ouïe, la vue ou encore le toucher.
Nos protagonistes évoluent dans un environnement oppressant qui impacte, qui m'a impacté moi en tant que lectrice. D'autant que la peur, la phobie touche tout le monde. Ainsi je n'ai pas eu énormément de difficultés à m'imprégner de l'histoire.
C'est une intrigue courte mais efficace. Tous les ingrédients sont réunis pour passer un bon moment dans un huis clos parfaitement maîtrisé. Et entre vous et moi je n'ai pas vu le dénouement arrivé, mais surtout, depuis, je ne vois plus les choses de la même manière. C'est un dénouement qui convainc, qui révolte également et j'en demanderais même un peu plus tant j'ai été conquise.

En bref,
Voilà un auteur dont il ne faut pas passer à côté. Pour un premier livre, il maîtrise son huis clos en faisant évoluer ses personnages dans une atmosphère pesante et coupée du monde extérieur. Une intrigue qui se met doucement en place pour ne plus vous lâcher jusqu'aux dernières pages. Ca se lit vite, c'est court mais diablement efficace. Je ne peux que vous recommander de lire le cri des corbeaux de Matthieu Parcaroli.
Lien : https://unlivretoujours.word..
Commenter  J’apprécie          20



Autres livres de Matthieu Parcaroli (1) Voir plus

Lecteurs (142) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2879 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}