Du pamphlet politique au carnet de voyage, des aventures aux quatre coins du monde à lutter contre les gangsters, les trafiquants de drogue, les faux monnayeurs ou les marchands d'esclaves à celle, plus locale qui consiste à surprendre une pie voleuse dans son nid, d'une chasse au trésor sous les mers lointaines au voyage encore plus lointain vers la Lune, d'une ode magnifique à l'amitié face au Yéti dans les neiges du Tibet aux histoires mystérieuses à la limite du fantastique, l'intégrale des 24 albums m'a permis durant quelques jours de retomber en enfance et de retrouver avec plaisir le petit reporter, fidèle aux culottes de golf jusqu'à l'avant dernier tome et son fox terrier blanc, le capitaine Haddock, le professeur Tournesol, les Dupondt et tous les autres, gentils et méchants dont le maître de la ligne claire s'est moqué gentiment et allégrement durant plus de cinquante ans pour nous offrir l'une des BD européennes les plus populaires du XXème siècle. Un must have dans sa bibliothèque.
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Le gros pavé Tintin... prévu pour les tintinophiles occupant un logement éxigu, ou les collectionneurs invétérés.
Même si je trouve le concept sympathique et le résultat intéressant au point de vue manipulation, il faut tout de même reconnaître que ce tome épais n'apporte strictement rien de nouveau. En effet, tintin reste verrouillé par le couple Rodwell. On en est donc réduit à relire en boucle les 23 (24?) mêmes aventures.
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Magnifique livre, un ravissement que de re-parcourir toutes ces aventures depuis le tout début, probablement même d'en découvrir certaines ("Tintin au pays des soviets", "Tintin et l'Alph-art"...), et une aubaine pour ceux qui, comme moi, n'ont pas su garder avec eux les bandes-dessinés de leur enfance. Un "objet" à avoir dans sa bibliothèque.
En revanche, le format impose ses contraintes : pas confortable d'avoir un pavé de plusieurs kilos dans les mains pour bouquiner tranquillement dans le canapé, difficile de le conserver en parfait état durant une lecture complète, et notons aussi l'immersion moindre dans l'histoire en raison de la taille réduite des vignettes (par rapport au format b.d. habituel).
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- Quand lama fâché...
- Oui, je sais, mille sabords ! Quand lama fâché, lui toujours faire ainsi !...
Quand lama fâché, señor, lui toujours faire ainsi...
A veces un libro puede marcar la diferencia para un autor, impulsándole de repente a una posición que nunca había conocido. Barney et la note bleue, para Loustal. Zaï Zaï Zaï, para Fabcaro. Lo mismo ocurrió con Miguelanxo Prado con Trazo de tiza (1993), Paco Roca con Arrugas (2007) y Kim con El arte de volar (2009).
Antes de hablar de estos tres libros, de cómo surgieron, de cómo fueron recibidos por el público y de lo que ocurrió a raíz de ellos, estos tres artistas echan primero la vista atrás y recuerdan el libro que les inspiró para empezar a hacer cómics. Paco Roca recuerda un álbum de Hergé, que le convirtió en lector y luego en dibujante de cómics. Kim, que es mayor, no leyó a Hergé cuando era joven, ya que aún no existían los álbumes de Tintín; para él fueron más importantes los autores españoles y americanos. En cuanto a Miguelanxo Prado, descubrió el cómic más tarde, y fueron Moebius, Sampayo y Bilal los autores más importantes para él como artista.
Moderada por Manuel Barrero, fundador de Tebeosfera, esta mesa redonda del Ciclo Español del XIII SoBD se celebró el domingo 3 de diciembre de 2023. Esta versión está en francés, con doblaje de David Rousseau.
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