Défaillances

✍🏼 𝗟𝗲 𝗽𝗶𝘁𝗰𝗵 : Un soir d'orage, Cass emprunte la route qui traverse la forêt pour rentrer plus vite chez elle. Elle croise alors une femme dans sa voiture à l'arrêt, mais elle a peur et choisit de ne pas s'arrêter. le lendemain, elle apprend que cette femme a été assassinée. Rongée par la culpabilité, elle commence à recevoir des appels anonymes silencieux et se sent de plus en plus menacée. Surtout qu'elle commence à perdre de plus en plus la mémoire… Et ni son mari Matthew, ni sa meilleure amie Rachel ne semblent prendre ses angoisses au sérieux.

⭐️ 𝗠𝗼𝗻 𝗮𝘃𝗶𝘀 : Après avoir adoré « Derrière les portes », je me suis précipitée sur les autres romans de B.A. Paris. Et cette fois j'ai été plutôt déçue. J'ai vu venir le dénouement au bout d'une cinquantaine de pages. Cela vient probablement du fait que je lise beaucoup de thrillers puisque j'en attends plus de l'auteur pour brouiller les pistes. A côté de ça, j'ai eu du mal avec à peu près tous les personnages. Cass passe sa vie à culpabiliser pour tout, Matthew est relativement nonchalant et Rachel a l'air de se forcer en permanence.

Je suis malgré tout entrée dans l'histoire car j'avais hâte de connaître le dénouement final. Et j'ai tout de même passé un bon moment, même si ce ne sera pas le roman de l'année en ce qui me concerne.
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Second livre de B.A. Paris que je lis, le premier étant Derrière les portes.
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Nous faisons la connaissance de Cass, qui s'apprête à rentrer chez elle après un pot avec ses collègues pour fêter le début des vacances d'été.
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À peine est-elle arrivée à sa voiture que son portable sonne. Son mari Matthew l'appelle pour lui dire que victime d'une migraine, il ne l'attendra pas pour aller se coucher.
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C'était bien la peine qu'elle plante ses amis allés poursuivre la soirée chez Connie, d'autant qu'un gros orage menace d'éclater d'une minute à l'autre.
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D'ailleurs, Matthew lui dit bien de ne surtout pas emprunter le raccourci par la forêt : Blackwater Lane.
Mais qu'à cela ne tienne, Cass saute dans sa Mini, l'orage se déchaîne alors qu'elle quitte le parking, bien évidemment, et je vous le donne en mille, au lieu de rester sur la nationale, elle prend par la forêt alors que la pluie torrentielle empêche déjà toute visibilité sur la grand-route.
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Avançant tant bien que mal sur la petite route, elle dépasse un véhicule arrêté sur une petite aire de stationnement. Au volant, une femme...
Cass s'arrête, mais la conductrice ne montrant aucun signe de détresse, elle reprend sa route et rentre chez elle... pour apprendre le lendemain matin que la femme a été retrouvée assassinée.
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Je n'ai pas détesté ce livre, mais j'ai pas mal de bémols à souligner.
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Notre héroïne culpabilise tout au long du bouquin. Déjà en quittant ses amis, puis parce qu'elle n'est pas allée voir la femme dans la voiture, puis, puis... elle n'arrête pas.
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Nous sommes dans sa tête tout du long et honnêtement, nous tournons en boucle. Elle culpabilise, s'interroge, est terrifiée... et ce pendant 75 % du roman,; ce qui était un peu lourd à mon goût.
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En même temps, elle a des raisons de s'interroger, parce qu'il semblerait qu'elle oublie absolument tout, des choses bénignes aux plus graves, ce qui l'inquiète parce qu'il y a des antécédents de démence précoce dans sa famille.
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Autre petit bémol, j'ai très vite deviné ce qui se passait. Je dis "petit" parce que ça ne me dérange pas plus que ça, mais si vous aimez que la chute vous surprenne, c'est la déception assurée.
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Les personnages : Cass est un peu / beaucoup agaçante avec ses états d'âme, Matthew est fadasse, Rachel, meilleure amie de Cass... qu'en dire ? Elle passe moyen. Je ne l'ai trouvée sympathique à aucun moment.
C'est assez curieux du reste, parce que Cass en parle et l'appelle très souvent, mais entre deux, je l'oubliais vomplètement.
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Pour résumer, un livre qui ne me laissera pas un souvenir impérissable, le suspense indéniable étant noyé dans les méandres des questionnements de Cass. C'est dommage, l'idée de départ était plaisante.

L'histoire commence avec notre héroïne Cassandra qui sort d'une soirée et, en rentrant chez elle, passe par un raccourci à travers la forêt. Cette nuit-là, il fait orage et elle aperçoit une voiture arrêtée sur une aire de stationnement. La jeune femme dans la voiture est-elle en panne ? Cassandra s'arrêtera, attendra puis ne voyant pas arriver la personne, repartira sans lui avoir porter secours. Horreur, le lendemain, elle apprend que cette femme, Jane de son prénom, a été assassinée ! Bienvenue en Enfer pour Cassandra qui est rongée par la culpabilité et la honte si bien qu'elle n'ose en parler à personne, même pas à son mari, Matthew. Peu après, elle reçoit des appels masqués et se demande si ce ne serait pas l'assassin de Jane, qui l'ayant peut-être aperçue sur l'aire de stationnement, souhaiterait l'éliminer. L'angoisse monte et les oublis, les erreurs s'accumulent. Cassandra se demande même si elle n'est pas atteinte de démence précoce comme sa mère. Notre héroïne plonge très bas. Cette chute infernale peut-elle trouver une issue autre que tragique ? Bref, une lecture addictive seulement. Ce livre se laisse bien lire et la description de ce que vit l'héroïne rongée par la culpabilité est bien décrite. Cependant, on est parfois, notamment au début, agacé(e) par Cassandra qui ne peut parler. On a envie de lui hurler "Mais parle donc !" L'intrigue, quant à elle, reste assez prévisible. Un livre sympa sans plus. Je ne pense pas poursuivre la lecture d'autres livres de cette auteure.

Ce qu'il y a de bien quand on commence un livre de B.A. Paris, c'est qu'on devine aussitôt la fin... non, je rigole ! Quoique...
Une question : vous rentrez chez vous par une nuit de violent orage; entre une autoroute bien éclairée, et une petite route étroite et sinueuse, dans une forêt bien sombre, déserte et sans réseau téléphonique, pour quoi opteriez-vous ?
Eh bien Cassandra choisit la petite route ! et ce n'est là que le début des invraisemblances ! Cassandra elle-même s'en rend compte : "Que quelque chose que j'ai inventé de toutes pièces se révèle vrai, voilà qui relève du domaine de l'INEXPLICABLE." Si même les protagonistes n'y croient pas, alors le lecteur...
On pédale dans la choucroute. Comme dans le "cercle de Machin-chose", les personnages n'arrêtent pas de se téléphoner (pour rien se dire) de s'inviter à boire un verre de vin, ou à un repas au restaurant.
Une invitation de Cass à une copine : " Venez donc faire un barbecue à la maison un de ces jours" Génial, non ? (Cette invitation va d'ailleurs se retourner contre elle, bien fait !)

Un livre somme toute assez décevant : quand on a lu deux ou trois livres de l'autrice, on arrive aisément à trouver la fin. D'autre part, les répétitions et les longueurs viennent plomber la lecture...
Reste que l'autrice sait écrire, et que l'on est pris par l'action, lorsqu'il y en a...

Un petit roman psychologique, qui bien que pas désagréable à lire, est assez dispensable. J'ai eu l'impression d'avoir déjà lu ce genre d'histoires de nombreuses fois (souvent en mieux) et ce qui m'a surtout ennuyé est l'absence totale d'actions pendant les 3/4 du roman. Alors certes, l'auteur pose ses jalons en distillant une multitude de petits faits pendant les 300 premières pages afin de s'en servir les 100 dernières pour son final mais cela ne m'a pas empêché de souvent m'ennuyer et d'avoir le sentiment que le roman tourne à vide. Heureusement, les 100 dernières pages sont plutôt convaincantes et, même si la résolution de l'intrigue est loin d'être surprenante, j'ai plutôt bien apprécié les réponses apportées. En effet, à l'absence cruel de rythme des 3 premiers quarts succède une bonne révélation, matérialisée par un échange de sms qui rompt la monotonie et qui entraîne une réelle et salvatrice accélération du rythme sur les 100 dernières pages (ce qui a fait remonter ma note de 5 à 6).
En bref, un roman qui ne se distingue guère des standards du genre mais qui, selon moi, pourrait satisfaire ceux qui n'auraient pas encore lu les bien meilleurs romans du même genre.

Et si par une nuit d'hiver, circulant sous une pluie diluvienne et orageuse, vous tombiez sur une voiture isolée et en panne au bord d'une route forestière, vous arrêteriez-vous secourir la personne en détresse ?
Probablement pas.
Mais si en doublant cette voiture, vous croisiez le regard d'une femme esseulée, peut-être alors hésiteriez-vous et vous ralentiriez un peu. Pour, finalement, partagé entre angoisse et honte, filer fissa retrouver votre cocon. Ni vu, ni connu. Ni pris.
C'est exactement ce qu'à vécu Cass.
Mais, quand le lendemain, elle apprend la mort de cette femme, elle culpabilise terriblement.
C'est alors que des coups de fil anonymes, de plus en plus fréquents, vont alimenter son anxiété. Chaque jour va la précipiter un peu plus dans une sorte de folie et de paranoïa. Car, Cass en est intimement convaincue, elle est persécutée. Persuadée d'avoir été aperçue cette fameuse nuit, elle pense être suivie et en danger. Et la pauvre va s'empêtrer dans une détresse émotionnelle quasi insurmontable, malgré l'aide bienveillante de son mari.
Alors, si ce roman n'est pas révolutionnaire dans ce genre, si on suppose assez facilement le dénouement, si quelques incohérences un tantinet grossières de scénario m'ont rendue perplexe, lire du B.A. Paris est toujours un plaisir. J'apprécie son écriture fluide, sans chichis et simple racontant les faits dans des chapitres courts. On tourne les pages aisément car elle manie bien les mots et elle transmet parfaitement l'angoisse qui ne va que crescendo. La tension psychologique est palpable et on attrape quelques sueurs froides. Alors rien que pour cela, ce livre est un bon livre.

Thriller psychologique.

Oh là là que j'ai de la difficulté à continuer ce livre. Je n'ai aucune, mais là, aucune sympathie pour Cass. Elle a menti, elle a de gros remords, elle continue de mentir …. et je ne suis pas encore au quart du roman …. ça m'énerve ce genre de livre !!! Mais je vais continuer pour savoir …. en diagonal jusqu'au dénouement, que j'avais prévu ….

C'est le troisième livre que je lis de cette auteure. Les deux premiers étaient vraiment très bons (Derrière la Porte et Dix Petites Poupées), mais celui-ci me déçoit terriblement. Je déteste les victimes qui s'enlisent dans leur mensonges, dans des pensées sordides, qui réfléchissent sans vraiment agir .... ”Défaillances” a failli ….

J'avais bien aimé son premier livre et le second me plaît bien aussi, je l'avoue. Bon, j'apprécierais que les héroïnes soient confrontées à la vie réelle de la travailleuse ordinaire : genre, milieu social pas systématiquement élevé, mais, certains auteurs ont du mal avec ce concept (PS : le shopping, les restaurants et les maisons avec jardin pour seulement deux personnes ne sont pas la solution ...).
Mais ici, je reconnais que l'héroïne (Cassandra dite Cass) est confrontée au délicat problème de l'hérédité et celle entre autre, de l'Alzheimer précoce dont sa mère est morte.
Cass va prendre un soir, la route des bois (un raccourci) pour rejoindre son domicile où sommeille son époux, le charmant, Matthew, victime d'une migraine . L'orage gronde et consciente de ne pas avoir écouté les recommandations de son conjoint sur la dangerosité dudit raccourci, Cass ne va pas s'arrêter pour aider une conductrice à l'arrêt dans son véhicule par peur de se faire agresser. le lendemain, la conductrice, Jane Walters est retrouvée morte et Cass va s'apercevoir qu'elle la connaissait, l'ayant rencontré lors d'une soirée organisée par la boîte où travaille son amie d'enfance, Rachel (qui était comme une seconde fille pour ses parents).
Se sentant coupable de ne pas avoir aidé Jane, inquiète de recevoir des appels anonymes régulièrement, Cass n'ose pas parler à la police et commence à avoir peur d'être la prochaine victime du tueur. Rachel la soutient d'autant plus que Cass est de plus en plus confrontée à des trous de mémoire et des difficultés à utiliser les objets du quotidien dans la maison. Matthew, bien que n'appréciant que très modérément la complicité entre Cass et Rachel, tente de la rassurer et de minimiser ses troubles, mais la situation empire et Cass s'enfonce dans le désespoir ...
En dehors du contexte social toujours trop somptueux à mon goût (j'aimerais plus de réalisme dans le quotidien), ce roman se lit d'une traite pour comprendre ce qui se trame autour de Cass, et même si c'est un peu convenu, on a plaisir à suivre l'héroïne, qui refuse l'inéluctable et elle a bien raison.

Tous les ingrédients du thriller psychologie sont là, une tension pesante, une histoire presque à huis clos, un personnage central vulnérable.
Malgré tout, on se doute rapidement du dénouement même si l'histoire est bien ficelée et qu'on a cette envie de tourner les pages rapidement afin que nos doutes finissent par se confirmer.

Cassandra habite avec son mari dans une maison située dans la campagne anglaise.
De retour d'une soirée avec des collègues, elle croise sur une petite route une voiture garée avec sa conductrice à l'intérieur. Si elle s'arrête, elle ne sort pas vérifier que la conductrice a besoin d'aide. Un orage bat son plein et elle a hâte de rentrer chez elle.
Le lendemain, elle apprend que cette femme a été retrouvée assassinée dans sa voiture.
Cassandra a caché qu'elle avait emprunté cette route, son mari lui avait interdit car elle est trop dangereuse. Torturée par la culpabilité et dans l'incapacité d'en parler à qui que ce soit, elle va rapidement être prise de frayeur à l'idée que l'assassin rôde dans le secteur. de coups de fils anonymes en bruits suspects, Cassandra va petit à petit perdre la tête.
L'auteure nous livre ici son deuxième thriller domestique avec malheureusement beaucoup moins de talent que dans Derrière les portes. Bien sûr, la narration se révèle addictive. Bien sûr, le noeud de l'histoire est suffisamment complexe pour qu'une certaine surprise habite le lecteur au moment du dénouement. En revanche, ce roman manque de progression dramatique. Les anecdotes qui montrent la perte de contrôle de Cassandra s'empilent puis c'est au tour des explications de se compiler avant la fin, la même fin qui s'avère peu crédible.
Un thriller correct mais une déception comparé au précédent.