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3,82

sur 514 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un thriller qui remplit son rôle: nous faire tourner page après page. Mais qui manque cruellement de crédibilité.

Cass est une jeune femme mariée à Mattew depuis un an. Un soir d'orage, elle croise une voiture à l'arrêt sur le bas côté. Il pleut à verse, il fait noir, Cass s'arrête mais voyant que la dame au volant ne réagit pas, elle repart dans sa voiture. Ce n'est que le lendemain qu'elle apprend qu'une femme a été assassinée. La dame de la veille. Double choc quand elle apprend son identité, Jane, une femme qu'elle a rencontrée il y a deux semaines.

A partir de ce jour, Cass est prise de panique. Elle reçoit des appels anonymes qui la plonge en plein stress. Elle sombre dans une folie au bord de la démence.

Si l'atmosphère et l'intrigue sont à l'apogée, quant est-il des nombreuses questions qui parsèment l'intrigue ? Pourquoi son mari ne réagit pas devant les appels téléphoniques ? Pourquoi ne change t'il pas le numéro ? Pourquoi si sa santé décline, personne ne s'en inquiète ? A commencer par Cass ?

Ce thriller est haletant, les dernières pages sont terribles mais le pourquoi du comment manque de vraisemblance. Trop d'interrogations persistent pour duper le lecteur avisé.

Un avis en demi teinte, les thrillers de Franck Thilliez sont à mon goût mille fois plus fouillés et originaux.
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Ce qui est bien avec B.A. Paris, c'est que lorsqu'on commence un de ses romans, on n'arrive plus à s'arrêter.
Même impression avec Derrière les portes.
Pourtant, je trouve ses intrigues extrêmement simples, avec des dénouements que l'on voit venir.
Toutefois, il y a quelque chose dans ses mots qui nous agrippe totalement. La fluidité de son écriture doit avoir son importance, les chapitres courts également. Peut-être aussi l'aisance à s'identifier à certains personnages...
L'auteure nous happe dans une emprise psychologique qui est proche de l'addiction.
Vous l'aurez compris, c'est un excellent page-turner.

Déjà le titre de ce livre et cette couverture inquiétante montrant un chemin de terre au milieu d'une forêt en pleine nuit, avec une voiture qui nous fait face, font à mon avis un très bon appât pour les amateurs de thrillers psychologiques.
Et cette image illustre bien l'histoire.

Dans ce roman, il n'y a qu'un seul personnage auquel on s'attache vraiment, c'est Cass, le personnage principal.
On suit cette femme sans histoires, dont la vie bascule suite au hasard d'une décision instinctive qui l'a pousse à passer en voiture par un raccourci en forêt un soir d'orages pour rentrer chez elle.
Doit-elle s'arrêter lorsqu'elle croise une voiture au bord de la route avec une femme à l'intérieur qui la regarde?
Cass hésite, mais la peur prend le dessus.
Le lendemain, elle apprend que cette femme a été assassinée. de plus, son tueur est toujours en liberté.

Commence pour elle une véritable torture mentale, avec le lourd poids de la culpabilité. Personne ne sait qu'elle a pris cette route dangereuse ce fameux soir, car elle n'ose en parler à son entourage de peur d'être jugée.
Alors harcelée par des coups de fil anonymes, elle se sent persécutée en étant persuadée que le tueur est à l'origine de ses tourments.
Persuadée d'avoir été vue le soir du meurtre.
Persuadée d'être suivie.
Persuadée qu'on lui veut du mal.
Tout est alors focalisé sur l'esprit de Cass qui commence à défaillir avec des épisodes d'amnésie périodique.
On voit les jours défiler au fil des chapitres avec la tension qui monte. On soupçonne son entourage et on s'imagine plusieurs scénarios.
On vit avec elle sa phobie d'être diagnostiquée comme sa mère d'une démence précoce.
On compatit à vivre avec elle cette terreur qui l'accapare complètement.

Comme je l'ai mentionné au début, l'histoire est très simple, mais la simplicité a fait son effet puisque j'ai dévoré ce livre.
Même si j'avais deviné ce qui se tramait avant la fin, j'ai continué cette lecture avec un grand enthousiasme tellement j'étais imprégnée par cette ambiance entre folie et paranoïa.
Je relève néanmoins quelques répétitions vers la fin que je ne pense pas nécessaires.

Une fin trop prévisible, mais qui n'enlève pas mon engouement à atteindre rapidement la dernière page.
Un plaisir de lecture au maximum, donc je ne peux que le recommander.
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Décidément, je n'adhère pas trop à l'écriture de B.A. PARIS : trop de répétitions et puis j'ai deviné très vite la solution de l'énigme.
Pourtant, elle suscite quand même un bon suspense parce qu'on a hâte de vérifier si nos pressentiments s'avèrent justes et ... malheureusement, c'est le cas.

J'ai eu de l'empathie et de la pitié pour Cass et ses remords, puis de la colère contre l'auteur des coups de fil anonymes.

La mère de Cass étant morte de démence à l'âge de 44 ans, Cass s'interroge pour savoir si, elle-même, âgée de 34 ans, n'est pas en train de subir le même sort. On voudrait l'en persuader qu'on n'agirait pas autrement !

Tous ses remords sur le fait qu'elle n'est pas allée porter secours à l'occupante d'une voiture arrêtée en plein bois un soir d'orage violent n'arrangent rien. Et le fait qu'elle s'aperçoive qu'elle connaissait vaguement la victime non plus.

L'idée était bonne mais je trouve que l'auteure ne maîtrise pas suffisamment son sujet, il y a un certain suspense mais qui se dilue au fil de la lecture. Je n'en dirai pas davantage pour ne pas spolier mais l'écriture de cette auteure me fait penser à ce qu'on appelait ,auparavant "de la littérature de gare". Amusant et bon quand on a vraiment envie de se vider l'esprit et de ne pas réfléchir.
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Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu de thriller, est-ce pour cette raison que je me suis laissé embarquer par l'histoire sans aucune résistance ou est-ce parce que l'histoire est particulièrement bien ficelée ?
Quoi qu'il en soit, j'ai accompagné Cass dans sa descente aux enfers, non pas avec plaisir car je ne suis pas perverse et je n'éprouve pas de plaisir à voir les gens se détruire et malheureux, mais avec beaucoup d'attention et d'impatience.
Je n'ai pas prêté , comme le souligne Iris dans sa critique, au style et aux éventuelles incohérences de l'intrigue car, l'essentiel pour moi, était d'avancer dans le livre pour avoir le fin mot de l'histoire ! Il n'y a pas de réelle surprise, mais B.A. Paris arrive à nous rendre addict à son scénario et à nous lier avec Cass que l'on aimerait soutenir et aider.
Machiavélique, ce thriller m'a redonné envie de replonger un peu dans l'univers de ce genre littéraire.
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Ca ne vous est jamais arrivé de vous demander si vous ne commenciez pas à perdre un peu la tête ?
D'oublier un anniversaire, un rendez-vous important, une course à faire ?
D'être incapable de vous souvenir de votre mot de passe ( parce que vous êtes pourtant sûr que c'est celui-là ), de ne plus vous rappeler ce que vous avez mangé la veille, de ne pas remettre la main sur un document administratif urgent, normalement classé précisément dans ce classeur ?

Moi mon truc c'était la porte d'entrée. Quand je travaillais en région parisienne, j'avais la chance de pouvoir me rendre au bureau à pieds, situé à seulement dix minutes de marche. Et très souvent, durant le trajet, une petite voix insidieuse me demandait "Est-ce que tu es sûr d'avoir bien fermé ta porte ?"
Alors je faisais demi-tour, je constatais que la porte était effectivement verrouillée, et je me remettais en route.
Quand j'avais de la chance, j'y pensais durant les deux premières minutes, et d'autres fois quand j'étais quasiment arrivé.
Alors plutôt que de passer ma matinée entière à stresser, j'y retournais quand même.
Pas une seule fois lors de cette bonne centaine de demi-tours effectués je n'ai trouvé ma porte laissée ouverte.
C'est le souci des gestes machinaux, ils le sont tellement qu'on les fait sans y penser, et quand il faut s'en rappeler c'est tout bonnement impossible.

Cassandra Anderson a elle aussi des problèmes de mémoire à court terme. Rien de bien méchant, elle va par exemple oublier de passer à la blanchisserie pour récupérer le costume de Matthew, son cher et tendre époux.
"Tu sais que tu es la femme de ma vie ?"
"Tu es vraiment le meilleur mari du monde."
Un couple bien plus charmant et amoureux que celui que formaient Grace et Jack dans Derrière les portes, le premier roman de l'auteure, et dans lequel l'épouse était devenue la proie d'un manipulateur narcissique.

Un soir d'orage, la vie de Cassandra va cependant basculer. Et sa mémoire avec.
En rentrant chez elle sous une pluie diluvienne, alors qu'elle était presque arrivée, elle va hésiter à s'arrêter : Une femme est à l'arrêt dans sa voiture, et a peut-être besoin d'aide. Cassandra hésitera mais ne prendra cependant pas le risque de descendre de son véhicule.
Le lendemain, elle apprendre que cette femme a été égorgée, et qu'en outre il s'agissait d'une de ses amies, Jane Walters, une jeune maman.
"L'horreur que je ressens n'a d'égale que la culpabilité qui m'oppresse, m'étouffe."
La descente aux enfers de Cass peut alors commencer. Incapable de se pardonner de ne pas avoir secouru cette femme en détresse, elle ne parlera cependant à personne de sa présence sur les lieux du crime mais laissera les remords et les reproches ronger sa conscience.
"N'importe qui s'arrêterait en voyant quelqu'un qui a des ennuis, non ?"

Dans ce contexte anxiogène, Cass se met à sombrer doucement dans la paranoïa, la dépression, l'hystérie, et ce malgré la gentillesse de son époux ou les conseils avisés de ses amies Hannah et Rachel.
A cela deux raisons principales :
- D'abord, les appels silencieux qu'elle reçoit quotidiennement et dont elle se persuade, contre toute logique, qu'ils émanent du tueur et qui la paralysent totalement.
- La seconde raison, ce sont ses trous de mémoire.
"Tu deviens folle, psalmodie une voix dans ma tête. Tu deviens folle."
Ce sont de petites choses au départ, et le lecteur est d'ailleurs parfois témoin de ses légères défaillances, comme oublier de refermer une fenêtre ou prendre un verre avec ses collègues.
Mais plus les jours passent et plus ses souvenirs lui échappent, plus sa mémoire se transforme en gruyère.
A-t-elle hérité de la même démence précoce dont souffrait sa mère ? A trente-quatre ans seulement, a-t-elle les premiers symptômes d'un Alzheimer prématuré ?
Par exemple, elle ne se rappelle plus avoir invité ses amis pour un barbecue, ni d'avoir signé le contrat permettant l'installation d'une alarme à domicile, et encore moins du code qu'elle a elle même choisi pour désactiver celle-ci.
Elle est également incapable de retrouver sa voiture là où elle était pourtant sûre de l'avoir garée.
"Oh ! J'ai complétement oublié !"
Et c'est de pire en pire. Son époux, qui la soutenait tellement au départ, en devient parfois irritable : Pour lui tout est dans la tête de sa femme et elle doit voir un médecin si elle veut aller mieux et faire la part des choses.
"Toutes tes angoisses n'ont absolument aucun fondement, aucun !"

Tout l'intérêt du roman se situe dans cette lente et progressive plongée en plein cauchemar, décrite avec minutie par BA Paris, qui malmène son héroïne de plus en plus violemment.
En perte de repères, Cassandra passe d'un sentiment de culpabilité à une paranoïa obsessionnelle, des crises d'angoisse terribles et on est vraiment dans une escalade progressive vers la folie parfaitement maîtrisée par l'auteure.
"La peur et la culpabilité sont devenues des compagnes si familières que j'ai oublié ce que c'était que de vivre sans elles."
La réalité de Cassandra se dérègle si totalement qu'elle ne pourra plus sortir et que rester seule chez elle la terrorisera. Jusqu'à ce que la seule solution pour faire face à cette lourde dépression, à ces crises de démence, soient une lourde médicamentation. S'assommer devient la seule alternative pour endurer les affres de tels tourments.

A ce niveau, le roman est une totale réussite. Absolument pas axé sur l'enquête du meutre de Jane Walters, celui-ci s'avérera être une simple toile de fonds qui stimulera les défaillances de notre attachante héroïne, et sur laquelle viennent se greffer des pertes de mémoire de plus en plus graves et ces fameux appels téléphoniques ...
Quelqu'un profite-t-il de sa fragilité ? Qui et pour quel motif ? Et quel est le rapport avec l'assassinat de son amie ?
Comment remonter la pente ?

La décadence du personnage de Cassandra est parfaitement amenée, et en cela je conçois que BA Paris soit désormais perçue comme l'une des grande stars actuelles du thriller psychologique.
J'adore personnellement ces histoires où le personnage principal perd pied avec la réalité, son existence devenant comme un mirage.
Impossible de lâcher ce bouquin avant de connaître le fin mot de toute cette histoire et de pouvoir relier les éléments les uns aux autres. de découvrir l' identité du meurtrier, ou de la personne qui semble jouer avec les nerfs de notre héroïne.
Le tout étant servi par une plume très agréable et bien retranscrite par la traduction de Vincent Guilluy.

Et pourtant, je ressors un peu partagé par cette lecture qui, si elle m'a fait passer un excellent moment, m'a également laissé perplexe plus d'une fois.
Tout le talent de cette subtile mise en scène perd de son impact quand par ailleurs l'auteur se sert de grosses ficelles, voire de gros sabots, pour conclure son roman. La finesse psychologique côtoie de grosses maladresses scénaristiques, ce qui a quand même partiellement gâché mon plaisir. Je cite quelques exemples ci-dessous, mais ne les lisez que si vous avez déjà lu le roman ou n'avez aucune intention de le faire un jour.


En résumé, un roman dont la lecture a été vraiment agréable, qui fait passer un excellent moment et donne même parfois quelques sueurs froides tant est bien reconstituée la plongée dans les abysses de la folie ... Mais qui laisse quand même un petit arrière-goût amer avec les pirouettes effectuées par BA Paris au moment de conclure son roman.

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Une petite route sombre qui traverse la forêt par une nuit d'orage dantesque, une voiture immobilisée sur le bas-côté dans laquelle une femme au visage éteint vous rend votre regard.
Le scénario est digne d'un film d'horreur. Vous savez, ce genre de scène où on se demande : mais pourquoi prend-elle cette direction, surtout après avoir promis à son mari Matthew de ne pas l'emprunter ?
C'est bien pour cette raison que Cassandra décide ne pas s'arrêter et de continuer sa route quelques kilomètres plus loin vers sa maison isolée qui est située à l'orée d'un bois.

Tout aurait pu s'arrêter là, un mauvais souvenir, tout au plus balayé par la lumière du jour après une bonne nuit de sommeil. Mais quand la jeune femme est retrouvée sauvagement assassinée le lendemain, la spirale de la culpabilité et des mensonges commence pour Cassandra quand elle découvre qu'il s'agit de Jane, une rencontre récente mais prometteuse d'une belle amitié.
Et ce ne sont pas les trous de mémoire qui l'affectent ces derniers temps qui améliorent les choses : le cadeau oublié pour une collègue, une invitation à un barbecue, une alarme qu'elle ne souvient pas avoir commandée, pas plus que le landau d'ailleurs.
Une situation qui devient d'autant plus terrifiante quand des appels anonymes silencieux viennent troubler son quotidien. Et que dire de l'homme qui rôde autour de sa maison dès que son mari s'absente ? L'assassin est certainement sur ses traces.

Cassandra est-elle atteinte de démence comme sa défunte mère ou subit-elle les conséquences du stress ?
Si la véracité de ces évènements troublants n'est pas avérée, la peur irrationnelle qu'elle ressent est bien réelle. Avec cette sourde menace qui plane, Cassandra sombre dans le délire et la paranoïa.

J'ai découvert B.A. Paris avec Derrière les portes. Ce nouvel opus est à l'instar du premier, un thriller psychologique domestique qui égrène notre patience.
Je vous recommande ce page turner efficace desservi par une écriture fluide et addictive que vous ne lâcherez pas avant la fin.
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Je remercie vivement les Editions Hugo et Cie de m'avoir permis la lecture de ce thriller que j'attendais avec impatience après "Derrière les portes".

Ce deuxième roman de B.A. PARIS tient sa promesse de vous donner le frisson. L'auteure réussit à vous tenir en haleine avec ce second thriller psychologique "domestique".

Une nouvelle fois, un couple heureux en apparence qui traverse un moment difficile depuis qu'une jeune femme a été assassinée tout près de chez eux. Et si l'assassin avait pu voir Cassandra ? L'histoire est racontée à la première personne, du point de vue de Cassandra. Tout commence le 17 juillet, soir d'orage, la décision de Cass de prendre par un raccourci par la forêt sera lourde de conséquences.

Les journées s'égrènent au gré des états d'âme de Cassandra du 17 juillet au 2 octobre... La culpabilité, la peur, l'angoisse de devenir folle... tous ses sentiments sont décrits avec intensité. Ce n'est cependant pas un journal intime, mais le vécu de Cass, Mattew, Rachel et des personnages secondaires durant cette période.

Un bémol toutefois, assez rapidement on s'interroge sur l'identité et les raisons du harcèlement téléphonique, des pertes de mémoire de Cass. Néanmoins, B.A. PARIS s'offre le luxe de surprendre avec une fin inattendue.

C'est quasiment un huis clos, étouffant, la maison du bonheur devient lieu d'angoisses. Démence précoce ou manipulations ? Comme le précédent, ce roman est écrit de manière fluide, la tension est palpable, monte crescendo au fil jours jusqu'à l'épilogue qui m'a surprise, même si quelques-uns des ressorts utilisés étaient un peu faciles. Un page-turner !

Un excellent moment de lecture !
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Cass, jeune enseignante, récemment mariée, heureuse dans son couple, voit sa vie basculer un soir d'orage où elle emprunte un raccourci par la forêt en rentrant d'une soirée. Elle voit sur le bas côté une voiture arrêtée , elle ralentit pensant que la personne est en panne mais comme personne ne bouge dans l 'autre voiture, et qu'il pleut des trombes d' eau, elle repart. le lendemain, elle apprend avec stupeur que la jeune femme de la voiture a été assassinée sauvagement et de plus, elle la connaissait. Cass ne s'en remet pas, elle culpabilise, de plus, elle est harcelée par des coups de fil anonymes et muets, elle pense que c'est l'assassin, qui l'aurait vue sur la scène de crime, qui essaie de l'effrayer. Elle panique car elle habite une maison assez isolée, d'autant plus que des événements étranges surviennent qui lui font penser qu'elle perd la mémoire comme sa mère qui est décédée d'une démence précoce. La spirale s'accélère, elle perd pied, elle prend des calmants qui la rendent complètement à côté de la plaque. Cass tombe dans la paranoïa.
L'auteure a su faire monter la pression progressivement et nous accrocher jusqu'au bout.
J'ai lu ce page turner avec grand plaisir, c'est un thriller efficace et captivant.
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J'avais beaucoup aimé derrière les portes et c'est tout naturellement que j'ai voulu continuer mon aventure avec B.A Paris !

Ce thriller psychologique est bien construit, on suit Cass une personne très sympathique.
On vit sa paranoïa.
Et puis soyons honnête, beaucoup d'entre nous poursuivrais leur route un soir d'orage en pleine forêt malgré une voiture arrêtée...

Ce qui rend cette histoire d'autant plus plausible.

En revanche j'avais deviné assez vite qui était derrière tout cela, mais je ne pensais pas à ce mobile.

Un bon moment de lecture, le roman est rapide, fluide, agréable... C'est pas la révolution du genre mais c'est tout de même une bonne lecture, car on ce prend vite au jeu... Mensonges, trahisons, manipulations, les ingrédients sont bien présents 😊

Une dernière chose pour la fin...
Tel est pris qui croyait prendre.... À bon entendeur 😊
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Pas évident de sortir du lot quand on se lance dans le (très à la mode) thriller psychologique. Il faut savoir marquer de son empreinte le récit en trouvant un point de vue suffisamment personnel. B.A. Paris avait réussi le coup avec son excellent premier roman Derrière les portes.

Défaillances, son second roman, a rencontré un gros succès en Angleterre et aux USA. On y retrouve une ambiance anxiogène assez prenante, toujours au plus près du ressenti du personnage principal (le récit est à la première personne).

Un personnage qui perd rapidement les pédales et ses repères, suite à un gros choc émotionnel. le lecteur se retrouve donc dans la situation (somme toute classique) de se questionner en même temps que lui.

Là où son premier roman avait trouvé un angle d'attaque plutôt étonnant, Défaillances est un récit plus conventionnel. Mon sentiment de fin de lecture est donc partagé.

Partagé entre le plaisir d'avoir lu une histoire plutôt habilement menée, avec une vraie capacité à créer la tension, et cette impression de déjà-vu aux ficelles apparentes parfois.

Je ne me suis pas ennuyé tout au long de ces 400 pages, j'ai vécu aux cotés du personnage, je me suis posé nombre de questions quant à sa santé mentale (et quant à la manière dont allait s'en sortir l'auteure).

Reste que le récit ne m'a pas apporté beaucoup de surprises, même si le final est bien vu. J'avais été sidéré par l'intrigue de Derrière les portes, celle de Défaillances est moins marquante. B.A. Paris joue avec les défaillances de mémoire du personnage principal ce qui donne un roman plutôt prenant, même si l'écrire aussi froidement à la première personne ne donne pas toujours du crédit à l'impression de perte de contrôle.

Défaillances est un thriller psychologique honnête, à défaut d'être original. Pour les amateurs du genre, il a globalement de quoi contenter leurs attentes. B.A. Paris a un vrai talent pour les récits psychologiques. Reste à trouver des intrigues suffisamment originales pour marquer les esprits.
Lien : https://gruznamur.wordpress...
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