Je remercie Masse critique et Les arènes BD pour l'envoi de cette bande dessinée.
Peu importe si l'on ne saisit pas toute l'histoire,
de sel et de sang se présente comme une galerie de portraits et une succession d'événements qui ont abouti à une tragédie qui a marqué les esprits.
Dans un nuancier essentiellement composé de toutes les nuances d'ocre et de brun rouge,
Vincent Djinda met ses illustrations au service de ce fait divers assez méconnu raconté par
Fred Paronuzzi.
On ne connaîtra jamais les vraies raisons qui ont échauffé et exalté les esprits et déclenché une telle démence et violence.
La chasse à l'homme mené par des passions guerrières chez des hommes tout à fait ordinaires demeure une question suspendue même si l'on perçoit les enjeux politico-sociétaux de l'époque.
Le récit est vif, les traits simples, un peu caricaturaux mais efficaces.
J'ai été étonnée de découvrir un épisode aussi bref et tragique inspirer la bande dessinée.