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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Une excellente enquête de mon petit "Nicolas", que j'aime beaucoup ! (Lire les livres me donne l'occasion de voir que la série suit les livres de fort près !). L'intrigue est vraiment tordue et intéressante, mais il faut lire les livres avant de regarder la série, du coup, sinon on est auto-spoilé ! Mdr ! Enfin perso je m'en fiche avec ma mémoire de poisson rouge je ne savais plus comment ça finissait...

Le style est toujours excellent, avec un vocabulaire "ancien", une description de la vie parisienne sous Louis XV qui est juste superbe, bien brossée, très intéressante aussi.

J'ai relevé des coquilles "de re-écriture/correction". Une répétition étrange d'une phrase en fin de chapitre, une répétition de pronom tout aussi frappante ("leur l'expédition", autant dire que ça fait bizarre, d'ailleurs je m'en souviens, lol). C'est dommage, ça nuit un peu à la fluidité de la lecture. On les repère d'autant plus que le style soutenu et l'intrigue compliquée demandent une attention soutenue de lecture...

Mais à part cela c'est vraiment du très très bon policier historique ! Je lirai la suite, ça c'est sûr ! :)

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Et la magie continue…

C'est toujours le même bagout, c'est toujours la folle aventure pleine de rebondissements qui finalement n'est que la suite de celle terminée il y a peu. Faut dire que les deux affaires sont proches… En date mais pas en lieu ! Si l'une se tient principalement à Paris la deuxième prend ses aises à Versailles où l'ambiance n'est clairement pas la même. L'orgueil et l'insolence des Grands présagent déjà de la suite, la morgue de leurs serviteurs montre déjà le chemin vicieux qui sera parcouru, la solitude d'une favorite et la fatigue profonde d'un roi déjà bien abandonné nous mènent, si c'est possible, à de plus grandes embrouilles.

Une enquête bien menée, une reconnaissance méritée, un statut trouvé et retrouvé, voilà notre Nicolas bien en chemin pour une carrière éblouissante et assumée.

S'il y a moins de cuisine dans ce volume, elle est quand même bien présente et donc, pour mon plus grand plaisir voici la recette du jour, la tourte champenoise, avec une pointe d'accent alsacien, c'est encore mieux :-p
«La viande est hachée et marinée au vin blanc. Ce plat-là, c'est champenois. Tu coupes du borc et du veau, et surtout tu ajoutes de la gorge pour le fondant. Tu fais tremper dans un bon vin rouge avec des épices, du sel, du poivre, deux jours, bas blus. Tu fais ta bâte. Tu ébonges ta viande. Tu étales le fond dans la tourtière avec la viande dessus, et tu couvres avec un rond de bâte à l'oeuf. Tu tiens au four deux bonnes heures. C'est meilleur tiède ou froid. On peut le faire aussi avec du labin sans désosser. Chez moi, on tirait au sort qui aurait la tête. Yo yo, c'était comme ça ! »

Un tome un peu moins prenant que le précédent et ce n'est pas lié aux personnages déjà connus qui mènent bien la danse mais plutôt aux personnages secondaires qui sont nettement moins attachants et pour le coup plutôt antipathiques ;-)

Au suivant maintenant pour une nouvelle aventure dont le titre, déjà, est alléchant !
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Fin de l'année 1761: la guerre de Sept ans est de plus en plus désastreuse, la situation de la Compagnie Jésuite n'est plus en " odeur de Sainteté " : en effet la Marquise de Pompadour les exècre mais elle est aussi très tourmentée par les jeunes rivales qui gravitent autour du Roi Louis XV ! Mais, il y a Nicolas le Floch devenu commissaire du Châtelet et son équipe : le fidèle et expérimenté inspecteur Bourdeau, les mouches, les espions qui veillent....
Ce soir, assiste à la première des Palatins de Rameau : Madame Adélaïde, fille du Roi : elle est accompagnée par les "de Ruissec" qui vont apprendre que leur fils Lionel vient de se suicider en leur Hôtel !
Nicolas et M. de Sartine, son chef vont sur les lieux pour constater le décès mais, avec l'aide de Sanson qui examine le corps à la Basse Geôle : Nicolas va vite comprendre qu'il s'agit d'un meurtre ! En effet, le jeune vicomte défiguré a été tué d'une balle par un gaucher, de plus il a été plongé dans de l'eau douce avec le corps rempli de plomb pour le lester !
Peu après, la mère du vicomte tente de joindre Nicolas, mais elle est jetée dans le Puits des Morts !
Nicolas doit chercher un droitier à qui profiterait ce double assassinat : sont-ce les Jésuites menacés par la Cour, ou le comte de Ruissec courtisan qui fréquente les sphères du pouvoir ou simplement le frère cadet qui héritera de son ainé ?
Nicolas va être appelé par le Roi et par M. de Saint-Florentin : ministre de la Maison du souverain, il va commencer à entrevoir les intrigues qui se nouent dans l'entourage royal ! Les bijoux de Madame Adélaïde ont été volés, la "Pompadour" s'est entichée d'un égrefin : M. Truche de la Chaux et avec les conseils avisés de l'ex procureur de Noblecourt chez qui il vit, avec l'aide du chirurgien Semacgus et du 1 ° valet du Roi : M de la Borde : Nicolas va remonter vers des conspirateurs proches de la couronne, et apprendre que le comte de Ruissec qui le traite avec mépris est englué dans des trafics sordides !
Ce roman historique de Jean-François Parot est la suite de " l'énigme des Blancs Manteaux " : c'est un plaisir de retrouver les protagonistes du tome 1 et, surtout le " héros " Nicolas qui n'en finissent pas de nous surprendre !
L.C thématique de septembre 2022 : un polar avec un héros récurrent !
Challenge ABC des titres 2022/2023.
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deuxième aventures de Nicolas le floc
qui est maintenant promus commissaire de police au châtelet.
jean François parot nous raconte les intrigues de cours sous Louis xv , passionnant et instructif.
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Excellent ! le meilleur tome des enquêtes de Nicolas le Floch que j'ai lu pour l'instant. Bon, vous allez me dire que j'en ai lu que trois et que c'est sans doute pas assez pour établir un classement ! Et vous aurez sans doute raison...
Enquête, suicide, complots, conspirations, vengeances sont au programme de ce tome dans une trame historique maîtrisée d'une main de maitre par Jean-François Parot. Cette fois-ci, il nous entraîne à découvrir Versailles et la cour de Louis XV.
Vraiment une bonne série de polars historiques...
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Une enquête encore plus passionnante que la précédente, le lecteur va de rebondissements en rebondissements sans jamais un moment de répit bref un seul mot convient un RÉGAL.
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Attention ! Spoilers du premier tome !

C'est avec une grande joie que j'ai retrouvé Nicolas le Floch, Commissaire au Châtelet, pour la deuxième de ses aventures.

Dans ce tome, nous entrons tout de suite dans le vif du sujet, étant donné que les situations et personnages avaient été posés longuement dans le premier opus. Nous sommes donc au théâtre, avec Madame Adélaïde, fille de Louis XV, et ses chaperons, le comte et la comtesse de Ruissec. L'élément perturbateur fait son entrée : le vicomte de Ruissec est mort, il se serait homicidé. La famille va tout faire pour éviter que cette information ne filtre étant donné qu'à cette époque, le suicide apporte le déshonneur sur la famille du défunt. Néanmoins, après inspection des lieux, Nicolas conclut au meurtre. Mais de nombreux obstacles et enquêtes annexes vont se dresser entre lui et la vérité...

J'ai encore une fois adoré suivre l'enquête de notre jeune Nicolas, toujours entouré de personnages de confiance (Bourdeau, Semacgus, Sanson, Monsieur de Sartine, Monsieur de la Borde, Monsieur de Noblecourt...) mais aussi de nouvelles relations haut placées, étant donné la révélation du premier tome sur ses nobles origines. En effet, son statut de Marquis de Ranreuil lui donne le droit d'être admis à la Cour, au plus près des puissants, comme Madame de Pompadour ou encore le roi lui-même... Toutes les intrigues politiques se nouant et se dénouant à Versailles rajoutent encore une couche à l'épaisseur du mystère sur lequel enquête Nicolas... La plume de l'auteur est, comme toujours, particulièrement savoureuse : le langage adopté nous transportant immédiatement au XVIIIe siècle et la description des recettes donne l'eau à la bouche...

En bref, une deuxième enquête encore mieux que la première ! J'ai hâte de lire la suite des aventures de Nicolas le Floch, Commissaire au Châtelet !
Lien : http://le-marque-page-de-pop..
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N°714 – Janvier 2014.
L'HOMME AU VENTRE DE PLOMBJean-François PAROT – Éditions JC LATTES.

Nous sommes à l'Opéra, à la première des Paladins de Jean-Philippe Rameau à laquelle assiste Mme Adélaïde, une des filles de Louis XV et au cours de laquelle le comte et la comtesse de Ruissec apprennent le suicide de leur fils. Sartine, Lieutenant Général de police et impénitent collectionneur de perruques et le commissaire Nicolas le Floch, commissaire aux affaires extraordinaires, se rendent au domicile des malheureux parents. Ils leur faut non seulement faire face à la douleur mais aussi à l'infamie, les lois en vigueur disposaient qu'on traitât les victimes comme les assassins d'eux-mêmes. Pour autant, le comte, submergé par le deuil mais peut-être aussi imbu de sa qualité de noble se montre cassant et irrespectueux à l'endroit des autorités policières chargées de cette enquête.

Le Floch ne tarde pas à mettre en doute les évidences et son intuition lui indique d'emblée qu'il ne peut s'agir que d'un crime. Ses investigations tout au long de cette enquête ne feront que corroborer cette première impression. C'est qu'il n'a pas la tâche facile, coincé qu'il est entre le rang du comte, attaché à la Maison du Roi et à Mme Adélaïde, les jésuites, les jansénistes, les philosophes, tout cela dans un contexte de guerre. Aussi bien cette mort sera considérée officiellement comme un simple accident. Puisqu'une difficulté n'arrive jamais seule, il est aussi chargé d'une affaire de contrebande, mêlant à son insu le ministre plénipotentiaire de l'Électeur de Bavière présent à Paris et surtout du meurtre bien mystérieux de la comtesse de Ruissec, dame d'honneur de Mme Adélaïde et mère du vicomte, affaire qu'on souhaite en haut lieu voir classée au plus vite. Elle sera elle aussi considérée comme un banal accident. En outre, la confiance que lui témoigne le roi l'amène à connaître du vol d'un bijou dérobé à Mme Adélaïde, une affaire apparemment sans importance, à moins que ... Son enquête principale devient donc une action solitaire et risquée où il se perd un peu entre les ordres et les contrordres, même s'il croit pouvoir bénéficier de la protection de la marquise de Pompadour ! Les pressions sont tellement grandes que sa hiérarchie lui signifie de devoir faire son office de policier mais dans le plus grand secret puisque paradoxalement ces deux crimes n'existent pas ! On n'est guère pressé de faire la lumière sur ces deux morts suspectes qui sont pour le Floch de plus en plus mystérieuses.

C'est que, dans l'affaire de l'assassinat du vicomte de Ruissec il est rapidement évident, grâce au diagnostique de ses amis Segmagus et Sanson que la victime a été exécutée... par ingestion de plomb, supplice qu'on réservait, en Russie, aux faux-monnayeurs. Notre commissaire comprend très vite que le deux affaires criminelles sont liées et qu'il ne fera sur elles la lumière qu'en recueillant le plus d'informations possible sur feu le vicomte, mais, bien entendu, dans la plus grande discrétion ! Ses investigations le conduisent à la Comédie-Italienne mais aussi à Versailles et l'amènent à s'intéresser au frère cadet du vicomte décédé, Gilles, promis à la prêtrise mais qui n'en n'est pas moins un énigmatique débauché ce qui laisse le Floch entrevoir un probable fratricide d'autant plus que beaucoup de points restent obscurs à son sujet. D'autre part, les renseignements qu'il obtient sur le comte de Ruissec ne sont guère en faveur de ce dernier et tisse autour de lui un halo de doutes, ce qui renforce ses soupçons. Pourtant, lui aussi est retrouvé mort assassiné et sa mort donne à penser à notre commissaire qu'il existe une conspiration contre Louis XV et qu'on en veut à sa vie. Son enquête doit gêner bien des gens puisque les jésuites, par ailleurs compromis dans une affaire de banqueroute, organisent son enlèvement afin de faire, à leur manière, pression sur lui.

Cette affaire qui se déroule entre octobre 1761 et février 1762 est passionnante. Comme toujours avec les romans de Jean-François Parot le lecteur est immergé avec force détails dans ce XVIII° siècle mouvementé avec ses coutumes, ses classes sociales, ses ragots, sa manière de vivre, son sens de l'honneur, ses complots réels ou supposés, entre hôtels particuliers et bas-fonds, théâtres à la mode et lupanars. Elle ne trouvera sa conclusion qu'après que bien des obstacles dressés opportunément durant son cours soient levés, entre volonté de vengeance, vol crapuleux, actions pour détourner le cours de la justice, calomnies, autant dire l'ordinaire de l'espèce humaine.

Comme à chaque fois je note que notre commissaire ne regimbe pas sur la bonne chère, que celle-ci lui soit dispensée dans la taverne de la Mère Morel ou à la table sans doute plus distinguée mais non moins bien pourvue de son ami l'ancien procureur M.de Noblecourt. Lui qui rechigne encore à porter le nom de Ranreuil et son titre de marquis reste un policier qui est assisté dans sa tâche par son fidèle Bourdeau et accessoirement par La Paulet, maquerelle et tenancière de tripot, sur le coupable commerce de qui il ferme les yeux à condition qu'elle coopère à la manifestation de la vérité. le commissaire et l'inspecteur font une bonne équipe ce qui les amène à des escapades judiciaires où la procédure est parfois oubliée, mais ne font-ils pas partie de la meilleure police d'Europe ? Seul compte pour le Floch son enquête qu'il entend mener à son terme sans trop de soucier des conséquences.

A titre personnel, j'apprécie le style, le vocabulaire de l'auteur et l'ambiance qu'il instille dans ses romans où se mêlent personnages réels et de fiction. Ils sont toujours pour moi un bon moment de lecture.

©Hervé GAUTIER – Janvier 2014 - http://hervegautier.e-monsite.com
Lien : http://hervegautier.e-monsit..
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Je termine "L'homme au ventre de plomb".
Belle intrigue policière dans le Paris-Versaille du 18è.
Encore une fois, on suit avec intérêt les pérégrinations de Nicolas le Floch, pas encore marquis, mais qui fait son trou à la cour du roi Louis XV.
Un peu moins de banquets décrits dans le détail.
À lire.
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C'est toujours une bonne gourmandise la lecture des aventures de Nicolas le Floch. L'intrigue est bien construite, le contexte particulièrement bien restitué, et la langue... savoureuse !
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