AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,73

sur 221 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Abandonné au bout d'une centaine de pages. J'aime pourtant les romans historiques mais je ne trouve aucune accroche dans ce roman.
Les intrigues amoureuses de la cour de Louis XV pourraient être très intéressantes mais le récit bien trop impersonnel, avec une multitude de personnages inconnus au bataillon m'ennuie... Alors j'abandonne !
Commenter  J’apprécie          325
Je me suis arrêtée au bout d'une centaine de pages : beaucoup trop de politique dans les histoires de coeur de Louis XV. Je ne devrais pas être surprise : je sais qu'à ce niveau de l'Etat, tout était politique et tous ne pensaient qu'à gagner en influence et en pouvoir, peu importe les moyens, ou presque. Et puis, je connaissais un peu la vie amoureuse de Louis XV et la place des soeurs Mailly-Nesle...
Sachant tout cela, je ne sais pas à quoi je m'attendais mais Camille Pascal n'a pas réussi à m'entraîner à sa suite dans ce Versailles des intrigues...
Commenter  J’apprécie          260
Nous assistons à des intrigues entre favorites de Louis XV. Après L'été des quatre rois, qui retraçait un moment d'histoire très intense, ce livre est une vraie déception.
Précieux et finalement assez ennuyeux. Pourquoi écrire"ventre-de-puce" et pas marron? C'est Voici à Versailles sous Louis XV, sans les photos ni l'humour...
Commenter  J’apprécie          30
Mais que Marie-Anne était jolie

L'auteur de la chambre des dupes est un personnage pour le moins atypique de la scène littéraire. Il participe à quelques ouvrages collectif d'orientation sociologique à la fin des années 1990, travaillant alors à l'École des hautes études en sciences sociales. Sa carrière politique est alors déjà entamée, ayant collaboré au Ministères de l'éducation nationale avec François Bayrou. Puis il travaille au Conseil supérieur de l'audiovisuel avant d'être nommé directeur général adjoint de France télévision. C'est là qu'il publie son premier essai, déjà autour des amours illégitimes du roi Louis XV, qui sera suivi d'un témoignage de son passage à l'Élysée auprès de Nicolas Sarkozy. C'est d'ailleurs là qu'il rencontre Jean Castex, qui plusieurs années plus tard le recrutera dans son cabinet. Entre temps, Camille Pascal aura écrit son premier roman, L'été des quatre rois, récipiendaire du Grand prix du roman de l'Académie française, et aura vu La chambre des dupes présélectionné pour le prix Goncourt.

Au début du mois de septembre 1741, la maîtresse de Louis XV meurt, une semaine après avoir accouché d'un garçon, fruit de sa liaison avec le roi. La marquise de Vintimille reçoit les soins de sa soeur Louise de Mailly, elle-même ancienne favorite de son amant. La foule habituelle des courtisans se presse dès le matin pour témoigner au roi leur affection, mais même la reine se voit refuser l'entrée de la chambre de son époux. La seule personne qu'il souhaite fréquenter est la soeur de la défunte, avec qui il entend faire son deuil. Alors que les domestiques tentent de subtiliser l'argenterie de la défunte, son cadavre est confié aux soins des médecins pour lui faire une autopsie afin de confirmer ou non les soupçons d'empoisonnement qui circulent. le peuple se gausse de la mort de cette intrigante, infidèle à son mari et qui détournait le roi de ses pieuses aspirations. C'est à l'hôtel de Villeroy qu'un simple linceul couvre le corps nu de la marquise, gardé par quatre laquais jouant aux cartes.

Seulement quelques années séparent le début de la chambre des dupes de sa conclusion. le roman s'ouvre à l'automne de l'année 1741 avec l'agonie de la marquise de Vintimille et se clôt en 1746 avec un épilogue introduisant le personnage de la marquise de Pompadour. Entre ces deux dates, le roi aura le temps d'approcher la mort à Metz, lors d'une longue séquence qui raconte, lors de la Guerre de succession d'Autriche, la dysenterie dont a été victime Louis XV. C'est semble-t-il le propos central du roman, qui met en lumière cet épisode relativement peu connu de l'Histoire de France, et qui fait écho à la même pathologie dont a été atteint Louis XIII et qui entraînera la Journée des dupes. le parallèle est renforcé par le titre du livre, l'épisode de Metz provoquant lui aussi une cabale du roi envers ses plus proches conseillers, qui, profitant de sa condition affaiblie, l'avait contraint à désavouer sa maîtresse Marie-Anne de Mailly-Nesle, alias la duchesse de Châteauroux

Le regard que porte Camille Pascal sur ses personnages est assez ambigu. Les courtisans qui peuplent La chambre des dupes font peine à voir, tant ils sont avides de ces basses intrigues. L'action se déroule à une époque où un bon mot pouvait faire ou défaire une réputation, et où le vent pouvait tourner rapidement pour la carrière de ces aristocrates. Et l'auteur ne se gêne pas pour railler les attitudes sournoises des uns et des autres, et pour démythifier la figure de ces nobles qu'il dépeint comme des animaux mus par le sexe et le pouvoir. Avec force détails, il nous raconte toutes les petites stratégies de chacune et de chacun, s'attardant à l'envi sur les moindres anecdotes, souvent racontées avec plusieurs points de vue. Mais Camille Pascal a l'air d'être attiré par toute cette cour et par ses apparats ; au lieu de narrer les faits tel un mémorialiste, il semble prendre un malin plaisir à dépeindre ces scènes qui, il faut bien l'avouer, n'ont au final rien de bien passionnant.

Et c'est avec un style très ampoulé que l'auteur nous raconte ces événements. Il use et abuse de substantifs et de tournures de phrases alambiquées qui alourdissent son récit. Ainsi La chambre des dupes, à trop vouloir coller à l'époque que le roman dépeint, en devient un objet de lecture difficilement appréciable. La lourdeur de la syntaxe n'encourage pas le liseur, qui déroche souvent d'une intrigue un peu molle. L'accumulation de patronymes n'arrange rien à l'affaire, il faut être féru d'Histoire de France pour ne pas consulter une encyclopédie afin de se rappeler quelle est cette duchesse ou cet évêque qui gravite dans ces lieux chargés de mémoire. le livre en devient un objet désuet, et l'on en vient à se demander quelles sont les intentions de Camille Pascal, qui hésite entre la fibre annaliste, il fait d'ailleurs intervenir brièvement Saint-Simon, et l'angle pamphlétiste, tant les personnages apparaissent comme des pantins sans profondeur.
Lien : https://www.panodyssey.com/f..
Commenter  J’apprécie          30
Après le 78e nom, le 34e château, le 28e titre de noblesse mon cerveau à gentiment imposé à mes mains de fermer le livre page 73 sous peine de surcharge cognitive.

Je n'y ai trouvé qu'un catalogue de courtisans de Louis XV, sans savoir qui suivre. Pour y voir clair, la néophyte que je suis devait prendre des notes, et j'avais un peu l'impression de vivre le boulot après le boulot quand je reprenais ce livre après ma journée de travail. Un minimum de pédagogie et de dépoussiérage de la part de l'auteur aurait été le bienvenu.

S'ajoute à cela, que chaque courtisane n'aspire qu'à se faire sauter pour obtenir des faveurs ou baiser sa concurrente pour récupérer SES faveurs, et, en 2020, j'ai envie d'autre chose que d'intrigues féminines d'alcôves.
J'aime pourtant les romans historiques, mais peut-être plus du côté du peuple, des artisans, des bâtisseurs ou des lettrés.

Abandon sans regret pour toutes ces raisons. Les connaisseurs de cette époque devraient y trouver leur compte.

Lien : https://carpentersracontent...
Commenter  J’apprécie          20


Lecteurs (584) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3206 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *}