Afin de pouvoir parfaire la couverture de ce récit pour les Éditions Calepin, j'ai eu la chance de pouvoir le lire en « avant-première ». Malheureusement, c'est bien la première fois qu'une de leurs publications me laisse totalement indifférente … Cette chronique s'annonce donc assez difficile (et plutôt courte) étant donné que je ressors de cette lecture sans aucun ressenti. C'est ni bon, ni mauvais … Je dirais simplement que l'absurde n'est pas un style qui me correspond.
Balthazar du Bousquet des Fignolles est le concierge de l'immeuble situé au 27, rue des Oliviers. Son passe-temps favoris ? Espionner quotidiennement ses voisins, armé de sa paire de jumelles ! Mais, n'étant pas dupe de son petit manège, tout l'immeuble lui donne le doux nom de « la fouine ».
Ainsi, inlassablement, il observe la veuve Bujard, toujours en peignoir et bigoudi, qui vit entourée de ces deux chats persans ; le violoniste du 9C, Mr Vavlovic, adepte des réceptions mondaine ; mais aussi le couple Ferrouti, qui semble faire de leurs disputes une véritable passion et dont les enfants, Amalia et Jean-Jacques, ne sont pas des mieux élevés !
Persuadé d'avoir un destin plus glorieux devant lui, c'est lors d'une se ces « rondes » que l'idée saugrenue s'est insinuée au plus profond de lui-même : il allait devenir détective privé !
À force de laisser trainer ces oreilles indiscrètes un peu partout, Balthazar est persuadé d'avoir trouvé la profession idéale pour qu'il puisse enfin avoir son heure de gloire ! Il va donc s'en donner les moyens et sortir tout l'attirail du parfait détective afin de laisser paraître une image de professionnel devant ses futurs clients. Mais c'est loin d'être gagné, Balthazar étant le roi de la déduction hâtive et … inexacte !
Malgré tout, un premier client lui réclame ces services assez rapidement. Et c'est de là que va démarrer l'enquête la plus rocambolesque de tous les temps. Il faut dire qu'avec un détective de son envergure, il ne fallait pas s'attendre à moins ! Trafique d'arme, faux papiers, adultères, meurtres, … Tout y passe ! Mais Balthazar n'est pas des plus réfléchis ; et il faut dire que les « magic cake » ne vont pas l'aider !
Valérie Passello a un style bien à elle qui se laisse lire facilement ; nous offrant même la possibilité d'avoir une vue globale des habitants de l'immeuble et donc, de faire notre propre enquête. Et au final, je suis même prête à parier que beaucoup d'entrevous n'auraient pas abouti aux bonnes conclusions !
Mais comme je vous le disais, c'est un récit humoristique et absurde auquel je n'ai pas été réceptive ! J'ai trouvé le tout extrêmement plat (et, oserais-je dire ? Vieillot ?) et sans grandes actions qui m'auraient tenue éveillée … Je ne sais pas quoi vous dire d'autres étant donné que c'est une grosse bulle de néant qui remplit mon esprit quand je pense à ce récit.
En bref : je ne suis pas déçue, c'est juste que je suis restée de marbre ! Si ce n'est le côté « enquête » de ce récit, rien n'a su retenir mon attention …
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