Cet album emprunté à ma fille aînée est une vraie délicieuse découverte. Pourtant cela commençait mal : « ça pue, ça pue, ça pue ». Puis, soudain une vue panoramique sur la ville de Naples : « à Naples, l'été c'est comme si on se mettait la tête dans le Vésuve, ça brûle et ça endort ». C'est là qu'intervient tout l'importance du sous-titre de l'album : « songe d'un après-midi d'été ». Les deux comparses vont se mettre à rêver, ni plus ni moins d'un monde sans relents, avec des arbres et des oiseaux. Une histoire très sombre et tristement réaliste, mais illuminée par les illustrations magnifiques d'Étienne Friess.
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- Notre forêt, elle s'appellera Selpan.
- Non, c'est trop moche, critique Gianni.
- C'est comme Naples, j'explique, mais à l'envers. Parce qu'elle sent bon, parce qu'il y a des arbres. Selpan...
- Dans mon monde, il y a des arbres partout. Ça sent bon la nature.
Je demande :
- Ça sent quoi la nature ?
- Je sais pas, il me dit, Gianni.