Zoo

Je n'ai pas vu la série issue du livre, donc je suis partie dans cette lecture sans a priori.
Jackson Oz essaie sans succès de prévenir le monde que le comportement des animaux change et que la planète est en danger. On le suit jusqu'en Afrique où il filme le comportement des lions lui offrant la preuve de ce que le monde refuse de voir.
Un bon début bien rythmé et puis un trou de cinq ans dans l'histoire, les années pendant lesquelles les scientifiques ne vont pas trouver la raison du changement chez nos amis les animaux. C'est notre héro qui va finalement la trouver ! (on se demande comment en cinq ans les scientifiques n'y ont pas pensé plus tôt).
A la fin, un vague message sur le comportement des hommes qui ne change pas même quand leurs vies sont en danger...
Pas la lecture de l'année.

C'était mon tout premier Patterson. Je ne pouvais pas résister à ce roman étant une immense fan de Pierre Boule et son Planète des Singes, je me devais de savoir si un autre auteur pouvait m'offrir les angoisses que j'ai eu avec mon ami Pierre. Conclusion Zoo s'apparente à une petite visite touristique le dimanche dans une atmosphère bon enfant et trop lisse à mon goût. On va dire que tout commence mal quand je vois la bibliographie énorme de l'auteur. J'avoue, j'ai eu toujours eu beaucoup de mal avec les auteurs qui ont la main lourde en écriture et qui publie une quantité de romans à l'année astronomique. le roman ne m'a pas surpris un seul moment. le canevas est vu et sur revu. Les personnages sont lisses, sans surprises, l'intrigue est à mes yeux totalement inexistante : le roman se passe exactement comme on le devine. Et à la conclusion du roman je me suis dit : Ahhh comme par hasard, c'est toujours le même, le gros méchant ! Clap de fin. Tout est bateau, rien de nouveau dans ce zoo. Par contre en téléfilm l'après midi sur TF1 je pense que ça pourrait être sympa.

Même si les films m'intéressent peu, j'avoue qu'en littérature j'ai une petite (grosse) faiblesse pour les romans catastrophes, d'anticipation avec un peu de SF de dans. Des romans qui nous décrivent un monde qui va à sa perte. Je ne pouvais pas résister à la quatrième de couverture de Zoo, je me demandais surtout comment l'auteur allait traiter ce sujet, comment rendre ce sujet excitant sans tomber dans la simple attaque de grosses bêtes. Bingo, les auteurs tombent dans un scénario totalement prévisible, sans aucun rebondissement digne du genre, des révélations « sans plus » (même si elles sont très plausibles) et une chute très « Moui et sinon… ». C'est vraiment un roman sans intérêt et je m'étonne de l'avoir fini. D'une platitude incroyable, je ne le conseille pas.

Béné

Les animaux se rebellent.. Discrètement lors de safari, puis dans un zoo en attaquant leur gardien et un étudiant s'en est rendu compte. Il essaye d'alerter les autorités sur les dangers imminents qui guettent l'espèce humaine mais évidemment personne ne le croit.
Plusieurs épisodes vont attester de la réalité du danger et s'ensuit tout le périple du jeune homme incompris, qui va finalement trouver la raison de ce changement.
Inutile, trop long, pleins de clichés sur l'homme, l'animal, la modernité du monde... Attendu, énervant et trop évident. Une lecture très évitable...

Zoo / James Patterson, Michael Ledwidge. L'archipel

Deux mots pour qualifier ce thriller d'aventure : Mal exploité.
Et c'en est bien dommage, car la thématique de ce roman avait de quoi me plaire.
En résumé : L‘humanité court à sa perte et va/peut disparaitre. L'Homme émet tant et plus de pollution environnementale par les hydrocarbures et les ondes électroniques qu'il en a déréglé le monde. Ces perturbations se traduisent par un changement dans les attitudes du règne animal qui va le lui faire sentir durement. En effet, la pollution induit un comportement de peur de tous les mammifères mâles du monde. Et lorsqu'un animal a peur, soit il meurt, soit il attaque… et ici, … ils ont décidé de ne pas mourir pour pouvoir s'attaquer à l'homme, leur ennemi.

Dans ce roman, les auteurs sont donc partis d'une bonne idée, le travail pour la traiter est aussi intéressant, mais insuffisant. L'idée, les idées tombent à plat, avec plein de clichés tout du long de l'histoire. Ce roman se lit donc facilement comme un film qu'on regarderait du coin de l'oeil sur AB3 un dimanche après midi. A lire pour faire passer le temps.

Ecriture pour le cinéma...intéressant dans le pitch, mais mal écrit