AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,85

sur 217 notes
5
6 avis
4
24 avis
3
7 avis
2
5 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
La couverture est très alléchante, je me suis fait avoir, mais je ne conseillerai cette bande dessinée à personne.
Zora est une jeune sorcière qui doit aller dans une école pour gens normaux et elle doit donc cacher sa vraie nature, l'occasion de développer un ambiance faite de quiproquos, de frustrations. Allez, encore une histoire de sorcière à l'école, il va falloir ramer pour offrir de l'originalité, ici, je dirais plutôt que ça plonge.
Le dessin est efficace, dans l'air du temps, pas vraiment original, mais assez frais et dynamique. Par contre, le scénario est vraiment mince et déjà vu des milliers de fois, il n'offre pas la moindre originalité et s'engouffre lourdement dans les stéréotypes : La fille libérée à un look gothic, et Zora, pour bloquer ses pouvoir est contrainte de porter le look petite fille sage, bref, tu as des tresse et un jupe qui descend au dessous des genoux, tu es coincée, astreinte ; tu a des mèches bleues et des piercings, t'es cool et libérée. le scénario ne vole pas haut, c'est même franchement lourdingue et primaire, sans parler des dialogues, totalement creux. L'histoire a même quelque chose de dérangeant : Zora est victime de moqueries, je ne parlerai pas vraiment de harcèlement, c'est un peu léger (deux pikez qui gloussent dans son dos, on ne va pas en faire un fromage), mais elle va s'en sortir par une vengeance à coup de baguette magique, bonjour les valeurs ! Zora n'est pas très sympathique, l'auteure voudrait faire passer ça pour de l'espièglerie, là encore on sort les gros sabots, elle est tout aussi pétasse que ses ennemies, ce n'est pas du tout assumé, on passe à côté. Et puis, pas de quête, pas d'objectif, d'enjeux, d'allégorie, l'humour ne vole pas haut, pas de finesses d'esprit, pas de second degré, de sens caché, bref, rien à en tirer, le néant.
Et bien non, cette série n'est vraiment pas nécessaire (euphémisme). Il y a tellement de bande dessinée de ce genre de bien meilleure qualité. Il y a des incontournables, celle-ci est plutôt dans la catégorie “à contourner”.
Commenter  J’apprécie          150
Un avis mitigé pour cette Bd jeunesse qui ne brille ni pas son originalité et encore moins par son scénario.


Zora est une sorcière et vit sur le penthouse d'un building parisien dans ce qui semble être à la fois une forêt magique et sa maison. Vivant avec sa grand-mère, elle se voit obligée d'aller étudier en tant que non-sorcière dans une école normale. Incapable de raisonner sa petite-fille, la grand-mère lui jette un sort qui tresse ses cheveux, la rendant alors incapable d'utiliser ses pouvoirs. C'est donc complètement de mauvaise foi que notre ado brimée entre dans au collège, avec le lot de commentaires désobligeants à son endroit et la palette de soucis avec à peu près tout ce qui jalonne sa journée. Mais au moins, il y a un gars mignon qui semble sympathique. Zora y rencontrera Olga, qu'elle soupçonne être sorcière aussi. Reste à trouver comment le découvrir.


Sans dénigrer le beau travail de décors et de graphisme au niveau des personnages, le reste est incroyablement ennuyeux. Une sorcière forcée d'aller à l'école normale, sans la moindre motivation, qui se découvre une comparse d'infortune, c'est à peu près tout ce qui marque le récit. Il n'y a pas de fond en soit: pas de quête, pas de problématique, pas d'enjeux majeurs. On sait brièvement qu'il y un conflit entre sorciers et non-sorcier, rapidement occulté pour des péripéties recyclées. On découvre au final que Zora a vu juste, Olga est sorcière ( on s'en doutait tous) et la voilà libérée de ses nattes, ce qui lui permet de faire des mauvais coups au collège, façon Mortelle Adèle: méchant, gratuit, sans raisons. On ne va concrètement nul part avec un scénario pareil. C'est donc l'histoire d'une sorcière dans une école normale. Que dire de plus?


Sinon, niveau personnage, Zora ne m'a pas vraiment conquis et pourtant j'aime beaucoup les personnages un peu décalés, sortis des standards. Ici, hélas, hormis un incontestable talent pour faire des bêtises et courir partout sans réelles motivations, je ne perçois pas de traits de personnalités réellement tangibles chez Zora. Oui, elle est teigneuse et pas motivée, on le comprend, mais ça reste très de surface. Elle veut devenir sorcière, étant fille de sorcier-sorcière, mais ceux-ci refusent. Voilà pourquoi. Mais c'est encore une raison mainte fois vue et revue qui sert encore d'excuses à faire une histoire. Oh, et bien sur, elle a un gros béguin rapide pour le seul personnage qui l'aime bien ( et accessoirement le type super beau de sa classe, évidemment). On reste dans les éléments connus pour la "clientèle jeune ado-fille de base": de la magie tout en couleurs et en lumière, un début de romance, de la "rebéllitude" pas très bien dosée et un choix de carrière que n'approuve pas ses parents. Il n'y a pas beaucoup de choses nouvelles et rafraichissantes dans ce premier tome, hélas, et pour faire le parallèle avec les nombreux autres livres à thématique "sorcellerie" pour la jeunesse, franchement, ça ne vole pas haut. Olga, pour sa part, est un stéréotype ambulant ( bien que visuellement intéressante): parce qu'elle revêt du Noir, parce que sa coupe de cheveux est originale, parce qu'elle a des symboles ésotériques sur sa tenue, bref, parce que son look détonne, forcément, c'est une sorcière. Et elle se transforme en chat Noir. C'est tellement cliché. Les autres personnages sont si tertiaires qu'ils en deviennent invisibles.


La couverture est à mon sens le truc le mieux réussi de la BD: elle a plus d'âme et un meilleur coup de crayon. Ça laissait entrevoir un monde sombre, quelque chose de fort, mais bon, nous sommes encore dans les couloirs d'une école normale, avec des petits tracas de collégiens banals et des sortilèges en latin à foison.


Côté graphisme, il y avait de bonnes idées: la résidence semi enfouie sous une forêt à la flore exotique-fantastique, la salle de magie de la grand-mère, l'allure des trois veilles sorcière à l'heure du thé ( joli contraste), vraiment, c'était de bons éléments, mais sans réel scénario ni contexte solide, ça ne sauve pas l'oeuvre au final. le dessin est un peu skecthy, les couleurs débordent, c'est un style un peu brouillon à mes yeux, pas laid à regarder, mais pas minutieux non plus. Les expression des visages sont souvent incohérentes ou difficiles à cerner.


Les dialogues étaient eux aussi assez mornes ou déjà vus et ne sont pas d'un niveau très recherché.


Je remarque que Zora, comme une formidable quantité de personnages féminin, a encore un chaperon animalier en la personne d'Edgar le corbeau. Curieux comme tous les personnages filles de l'univers fantastique et fantasy ont un animal pour "veiller sur elles".

Bref, on reste dans les conventions: l'air marabout et la tignasse noire de Zora ne font guère illusion là-dessus. Mon impression générale est qu'on a mélangé des éléments "Gagnants" tirés d'autres histoires de sorciers avec la structure typique des BD qu'on destine aux jeunes filles, ce qui est une grossière erreur. D'ailleurs, le carnet à la fin aussi est un truc déjà vu: notez "Mauve Bergamote" (2021), "Carnets de Cerise"( 2012), le Grimoire d'Elfie ( 2021) qui en contiennent aussi. Quand je disais que cette Bd reprend des éléments d'autres BD, en voilà un exemple typique.

En somme, je ne suis pas convaincu par cette BD, qui reste beaucoup trop dans les codes plutôt rigides ou empruntés à d'autres oeuvres. Zora ne se démarque pas et ne me semble pas attachante du tout, un peu "vide". le scénario quand à lui ne mène nul part, ce n'est qu'une accumulation de péripéties déjà-lus, sans enjeux de fond ou de contexte clair pour au moins lui maintenir la colonne. Je dirais que cette année, il y a un grand nombre de nouvelles séries et certaines méritent plus d'attention que celle-ci, mieux bâties, plus novatrices, mieux écrites et plus profondes. On oublie souvent qu'une BD aussi peut être profonde tout en étant divertissante. Or, "Les sortilèges de Zora" n'est, à mon avis, ni l'un ni l'autre. Une Bd qui n'exploite pas son potentiel, il me semble.

Pour un lectorat du troisième cycle primaire, 10-12 ans.

PS. Si vous voulez une nouveauté réellement intrigante sur le thème sorcellerie: voyez "Grimoire Noir", plus obscure et plus polar, ou la très jolie BD "Lightfall", plus dans la veine de magie-herboristerie, deux très belles BD jeunesse de 2021. Aussi, "Le garçon sorcière" reste un incontournable dans cet univers.
Commenter  J’apprécie          56
J'adore la couverture de cette BD : l'ambiance qui s'y dégage, les couleurs sombres, le corbeau, les longs cheveux qui volent, le regard déterminé de Zora, les potions et les grimoires promettaient un univers de magie incroyable et sombre.... Et en fait... Pas du tout.

Au final, je me suis retrouvée avec une jeune sorcière qui vit chez sa grand mère et qui est obligée d'aller étudier dans une école "normale". Nous sommes loin de l'histoire de sorcellerie à laquelle je m'attendais...

Je n'ai pas accrochée à cette histoire, beaucoup trop survolée, sans fil conducteur franc, pas d'explication concrète... Il est juste mentionnée une chasse au sorcière "dangereuse" mais sans s'attarder plus dessus. le reste n'est que des petits histoires scolaires et Zora qui boude car elle ne veut pas aller à l'école.

Je dois souligner cependant les illustrations qui sont vraiment magnifiques, notamment la maison de la grand-mère sous forme de maison cachée dans une forêt au sommet des toits parisiens.

Malgré une couverture prometteuse, cette BD est donc une déception pour moi.
Commenter  J’apprécie          40
En dépit d'une couverture réussie, je n'ai pas accroché à ce premier tome. Je n'ai pas aimé l'héroïne que j'ai trouvé capricieuse et butée. L'intrigue est somme toute assez classique avec des sorciers qui, pour leur sécurité, doivent vivre secrètement dans le monde des humains. Si j'ai apprécié la colorisation, j'ai moins adhéré aux dessins, un peu trop lisses à mon goût. Les amateurs de magie et fans d'Harry Potter apprécieront sans aucun doute cette nouvelle série.
Commenter  J’apprécie          40
Bande dessinée que je trouvais prometteuse avec la couverture et le titre, ainsi que les premières pages. Seulement, je déteste les livres qui finissent sur rien. Je sais que c'est à suivre mais on dirait qu'on a juste introduit les personnages : il n'y a eu aucune intrigue et ça finit sur aucune conclusion.
Vraiment dommage...
Il ne me reste plus qu'à lire le tome 2 pour pouvoir vraiment me faire une idée de la série.
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (421) Voir plus



Quiz Voir plus

Les sortilèges de Zora

Quel âge a Zora ?

14 ANS
12 ANS
15 ANS
13 ANS

8 questions
0 lecteurs ont répondu
Thème : Les sortilèges de Zora, tome 1 : Une sorcière au collège (BD) de Créer un quiz sur ce livre

{* *}