Et voilà, j'ai terminé mon premier
Louise Penny. Et franchement, il était temps : depuis le temps que mes amis québécois m'en parlent !
C'est bien dommage que le village de Three Pines n'existe pas, car j'y émigrerais bien tout de suite. La vie y semble si douce et sereine, malgré les ennuis que rencontrent les habitants du village dans ce polar. J'adorerais prendre un repas au bistro d'Olivier, où les repas semblent si savoureux, loger dans leur gîte et me reposer (avec un bon livre) dans les effluves des feux de bois qui flambent apparemment en permanence chez Olivier et son compagnon.
Louise Penny semble particulièrement douée pour décrire des atmosphères douillettes et confortables.
J'ai également beaucoup apprécié la personnalité d'Armand Gamache. J'aimerais être aussi calme et posée que lui mais, malheureusement pour moi, ce n'est pas du tout le cas. Cet homme au flegme presque britannique m'a réellement impréssionnée : la tempête fait rage autour de lui, mais Gamache garde son sang-froid. Et l'on apprend, à la fin du roman, qu'il en a toujours été ainsi : malgré certains drames qui l'ont frappé, Armand Gamache est toujours resté optimiste. C'est un homme décidé à profiter de l'existence que nous décrit
Louise Penny et cela constitue un grand (et agréable, j'avoue) changement par rapport aux enquêteurs torturés auxquels on est souvent confrontés dans ce genre de polar.
Mais malgré ces petits côtés "idylliques", l'intrigue n'est pas de tout repos et le roman porte bien son nom. La cruauté est bien là, notamment envers Gamache qui doit lutter contre pas mal de mauvaises influences dans ce roman : spiritisme, vengeance, jalousie,.. Mais je n'en dirai pas plus pour ne pas gâcher le suspense. A vous de découvrir Gamache, si ce n'est déjà fait.