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Citations sur Un outrage mortel (53)

Ça nous parait facile aujourd'hui, mais songez à la première personne qui a compris comment rendre en deux dimensions ce qui en avait trois.

Comment dessine-t-on le temps et l'espace ? Pourquoi se donner tant de peine ? ……
…… Les cartes leur donnaient la possibilité de maitriser leur environnement, pour la toute première fois. Elles indiquaient comment se déplacer sur le territoire.

Ça parait tout simple, mais, il y a des millénaires, cette activité exigeait sans doute le déploiement de trésors d’imagination et d’imagerie.
Quand on dessine une carte, on donne l’illusion de voir le monde d’en haut selon le point de vue d’un oiseau. D’un dieu.

Imaginez que vous soyez le premier à y avoir songé. À comprendre une perspective que vous n’avez jamais vue. Et à la représenter. C’est incroyable.
Et songez à l’avantage qu’un tel objet vous conférait ……

…… il comprenait mieux à présent le culte que vouait le maître tacticien aux cartes. À titre d’armes tactiques, elles étaient révolutionnaires, inégalables. Elles conféraient un avantage insurmontable.

Elles étaient donc bel et bien magiques.
Ils pouvaient planifier, élaborer des stratégies. Ils pouvaient voir l’avenir. Là où ils allaient. Et ce qu’ils y trouveraient. La tribu, la nation, la mission dotée des cartes les plus précises l’emportait.
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Les cartes sont magiques .......
....... Elles sont devenues si banales que nous avons tendance à l'oublier. Elles nous transportent ailleurs. Elles illuminent notre univers.
Les premières cartes étaient celles des cieux, vous savez.
Ce que les anciens pouvaient voir. Là où habitaient leurs dieux. Toutes les cultures ont cartographié les étoiles.
Ensuite, elles ont baissé les yeux. Sur le monde qui les entourait.
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Il n'était pas vieux, en fait, mais il se rendait bien compte que, à leurs yeux, il passerait pour âgé, voire antique.
Les jeunes hommes et femmes verraient en lui un type vers la fin de la cinquantaine.
Mesurant un peu plus d'un mètre quatre-vingts, il était plus substantiel que corpulent. C'est du moins ce qu'il se plaisait à croire.
Ses cheveux, plus gris que bruns désormais, bouclaient légèrement autour de ses oreilles.
S'il avait, à l'occasion, arboré la barbe ou la moustache, il était glabre à présent, les rides de son visage offertes à la vue de tous.
C'était un visage accablé de soucis. Mais la plupart de ces rides, si on les suivait à la façon d'un sentier, remontaient vers le bonheur. Vers les expressions d'un visage qui rit, sourit ou profite tranquillement de la journée.
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Il est tellement facile de s’enliser dans la cruauté du monde. C’est naturel. Mais pour guérir, on doit aussi savoir reconnaître la bonté.

(Flammarion Q, p.435)
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La propriétaire avait peur des rats et des policiers,

Elle aurait plutôt dû craindre les mots, les idées. Amélie le sait. Et elle savait aussi que c’était ce qui rendait les drogues si dangereuses. Elles faisant éclater l’esprit et non le cœur. L’esprit d’abord. Ensuite le cœur. Enfin, l’âme,

(Flammarion Q, p.76)
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Les vrais criminels, les pires criminels, ne se trouvaient pas dans les ruelles glauques. Ils étaient assis dans nos cuisines, à nos tables.
Peu spectaculaires et toujours humains.
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Le bonheur, gribouilla-t-elle à toute vitesse pour éviter que le commandant la voie, consiste principalement à être content de soi-même.
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Nous sommes tous marqués, brisés et imparfaits. Nous commettons des erreurs. Nous faisons des choses que nous regrettons profondément. Nous sommes soumis à la tentation et il nous arrive d'y céder. Non pas parce que nous sommes mauvais ou faibles, mais bien parce que nous sommes humains. A maints égards, nous sommes défaillants. Mais sachez ceci.
...
Il y a toujours un chemin de retour. A condition d'avoir le courage de le chercher et de l’emprunter. "Je m'excuse. Je me suis trompé. Je ne sais pas."
...
"J'ai besoin d'aide." Ce sont les panneaux indicateurs. Les points cardinaux. p.458 et 459
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ne crois pas tout ce que tu penses
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Les rides de son visage indiquaient la longitude et la ­latitude de sa vie.
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